Jean-Marc Todeschini | |
Jean-Marc Todeschini en 2015. | |
Fonctions | |
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Sénateur français | |
– (6 ans, 3 mois et 14 jours) |
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Réélection | 24 septembre 2017 |
Circonscription | Moselle |
Groupe politique | SOC |
Prédécesseur | Patrick Abate |
Successeur | Michaël Weber |
– (13 ans, 2 mois et 20 jours) |
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Élection | 23 septembre 2001 |
Réélection | 25 septembre 2011 |
Circonscription | Moselle |
Groupe politique | SOC |
Successeur | Patrick Abate |
Secrétaire d’État chargé des Anciens Combattants et de la Mémoire | |
– (2 ans, 5 mois et 19 jours) |
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Président | François Hollande |
Premier ministre | Manuel Valls Bernard Cazeneuve |
Gouvernement | Valls II Cazeneuve |
Prédécesseur | Kader Arif |
Successeur | Geneviève Darrieussecq (ministre déléguée, indirectement) |
Conseiller régional de Lorraine | |
– (3 ans, 6 mois et 16 jours) |
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Élection | 15 mars 1998 |
Circonscription | Moselle |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Longwy (France) |
Nationalité | Française |
Parti politique | Parti socialiste |
Profession | Instituteur Directeur d'école |
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Jean-Marc Todeschini, né le à Longwy (Meurthe-et-Moselle), est un homme politique français.
Membre du Parti socialiste, sénateur de la Moselle de 2001 à 2014 et de nouveau de 2017 à 2023, il est secrétaire d’État chargé des Anciens Combattants et de la Mémoire de à .
Jean-Marc Todeschini naît le à Longwy d’une mère femme au foyer et d’un père immigré italien, employé comme fraiseur dans une usine sidérurgique[1].
Il devient instituteur en 1971, puis maître-formateur à Metz et directeur d'école à Marly en Moselle, avant de devenir inspecteur de l'Éducation nationale[1],[2].
De 1997 à 2001, il est chef de cabinet de Jean-Pierre Masseret, secrétaire d'État chargé des Anciens Combattants, qui prend notamment en charge le dossier des malgré-nous, soldats d'Alsace-Moselle incorporés de force dans l'armée allemande. Devenu sénateur en 2001, il reste chargé de mission dans ce secrétariat d'État auprès de Jacques Floch[2].
Membre du conseil municipal de Talange depuis 1983, il est adjoint au maire de 1983 à 1989 et de 1995 à 2014. Élu conseiller régional de Lorraine en 1998, il démissionne de cette fonction en 2001, après son élection au Sénat, pour rester conseiller municipal[1].
Il préside la communauté de communes du Sillon mosellan de 2008 à 2013 et soutient sa fusion au sein de la communauté de communes Rives de Moselle, préférence à un rapprochement avec le sud mosellan. Il y porte le dossier de construction d'une piscine par l'intercommunalité à Talange plutôt qu'à Hagondange : « On a travaillé avec Maizières-lès-Metz à la construction d’une piscine. Il y a eu trois candidatures de communes. Hagondange n’a jamais répondu. Mais l’idée est peut-être de se faire payer la rénovation de la piscine qu’il a fermée. Une commune ne peut plus porter seule une piscine »[3].
Il est élu sénateur le , puis réélu le [1].
Le , il est désigné premier questeur du Sénat, charge qu'il assume jusqu'à l'alternance sénatoriale de 2014. Il ne se représente pas à cette dernière fonction, déclarant que le Sénat a mené une politique économe : « Le budget 2015 sera inférieur à celui de 2008. Cela représente 40 millions d’euros d’économies »[3].
Ayant retrouvé son mandat de sénateur après la fin de ses fonctions gouvernementales, il est réélu le [4].
Le , Jean-Marc Todeschini est nommé secrétaire d’État chargé des Anciens Combattants et de la Mémoire auprès du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, dans le second gouvernement Valls, en remplacement de Kader Arif[5].
Le , lors d'une cérémonie d'hommages, il refuse que soit entonnée La Chanson de Craonne, un chant antimilitariste datant de 1917[6]. Il rappelle que, chef de cabinet de Jean-Pierre Masseret, il a organisé la cérémonie du au cours de laquelle Lionel Jospin a rendu hommage aux soldats fusillés pour l'exemple et que, membre du gouvernement, son cabinet a organisé la cérémonie du au cours de laquelle cette même chanson a été chantée devant François Hollande et d'autres chefs d'État et de gouvernement[7]. Il justifie également ce refus par le fait que le programme des commémorations du avait plusieurs heures de retard[8].
Il est reconduit dans le gouvernement Cazeneuve[9], jusqu'à la fin de la présidence de François Hollande.
Il a été premier secrétaire fédéral du PS en Moselle de 1993 à 2012[1]. Il aurait fait le lien avec Édouard Martin pour le convaincre de s'engager sur la liste socialiste lors des élections européennes de 2014[2]. Il soutient Manuel Valls pour la primaire citoyenne de 2017[9],[10] puis Benoît Hamon pour l’élection présidentielle[11].
En 2018, il soutient la candidature de Stéphane Le Foll pour le congrès d'Aubervilliers du PS[12].