Joseph Thierry | |
Joseph Thierry dans Le Matin du 24 septembre 1918. | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (20 ans, 3 mois et 21 jours) |
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Élection | 8 mai 1898 |
Réélection | 11 mai 1902 6 mai 1906 8 mai 1910 10 mai 1914 |
Circonscription | Bouches-du-Rhône |
Législature | VIIe, VIIIe, IXe, Xe et XIe (Troisième République) |
Groupe politique | Progressiste (1906-1914) Gauche démocratique (1914-1918) |
Prédécesseur | Jules Charles-Roux |
Successeur | Circonscription supprimée |
Ministre des Finances | |
– (5 mois et 23 jours) |
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Gouvernement | Ribot |
Prédécesseur | Alexandre Ribot |
Successeur | Louis-Lucien Klotz |
Sous-secrétaire d'État au Ravitaillement | |
– (1 an, 5 mois et 11 jours) |
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Gouvernement | Viviani II Briand V |
Ministre des Travaux publics | |
– (8 mois et 17 jours) |
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Gouvernement | Barthou |
Prédécesseur | Jean Dupuy |
Successeur | Fernand David |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Haguenau |
Date de décès | (à 61 ans) |
Lieu de décès | Saint-Sébastien |
Parti politique | FR |
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Joseph Thierry est un homme politique français né le à Haguenau (Bas-Rhin) et mort le à Saint-Sébastien (Espagne).
Son père est le dernier maire français d'Haguenau[1] avant la défaite de la France à Sedan[2]. Sa famille est expulsée par les Allemands, se réfugie à Marseille. Il a habité à l'angle du boulevard Haguenau et de l'avenue Saint-Julien à Marseille.
Joseph Thierry suit des études de droit à l'université d'Aix puis à l'université de Paris[2].
Ce républicain modéré et libéral succède en 1904 à Eugène Motte à la présidence de l'Union du commerce et de l'industrie pour la défense sociale, fondée en 1897. L'Union est liée à la Fédération républicaine et à son groupe parlementaire constitué de républicains progressistes de centre-droit, dont Thierry comme Motte et Paul Beauregard, son successeur en 1907, ont été les animateurs[3]. Il était vice-président de cette Union depuis [4]. Il aurait perdu la présidence d'honneur de l'Union en raison de ses votes à la Chambre qui lui permirent cependant d'être ministre[5].
En août 1913, il se rend à Chalon-sur-Saône pour inaugurer un pont sur la Saône ainsi que la chambre de commerce[6].
Il est ambassadeur de France à Madrid le .
Il meurt le des suites d'une opération d'un abcès au foie qu'il avait dû subir le 20 août.