zone 0 : risque négligeable. C'est le cas de bon nombre de communes du littoral varois, ainsi que d'une partie des communes du centre Var. Malgré tout, ces communes ne sont pas à l'abri d'un effet tsunami, lié à un séisme en mer ;
zone Ib : risque faible. Ce risque le plus élevé du département (qui n'est pas le plus haut de l'évaluation nationale), concerne 21 communes du nord du département.
La commune est en zone sismique de très faible risque "Ia"[8].
Commune desservie par le réseau régional de transports en commun Zou ! (ex Varlib). Les collectivités territoriales ont en effet mis en œuvre un « service de transports à la demande » (TAD), réseau régional Zou ![9].
La vie à La Motte s'est forgée au pied de la tour de l'Horloge, à partir de ces pierres de tuf avec lesquelles le vieux village a été construit.
À l'origine, de 1030 à 1039, le bourg figurait sous le nom de Motta-Lamberti, dans une charte des XIe et XIIe siècles.
Le prieuré de Motta (en provençal Moutto) fut cédé par le chapitre de Saint-Victor à l'abbé Le Blance, prieur de La Celle, en remerciement d'une autre cession.
Les terres de La Motte furent inféodées en 1201 à celles de Trans, en faveur des Villeneuve, et englobées dans les dépendances du marquisat érigé en 1505.
Un peu plus tard, la commune obtint son autonomie, et augmenta son territoire au lendemain de la Révolution française, par l'acquisition de la majeure partie des terres d'Esclans.
À la fin de la Seconde Guerre mondiale, le parachutage des troupes aéroportées du débarquement de Provence le à 2h30 du matin fit de La Motte le premier village libéré de Provence[11]. L'état-major américain devait s'installer au hameau du Mitan[12].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[15].
En 2021, la commune comptait 2 968 habitants[Note 1], en évolution de +1,26 % par rapport à 2015 (Var : +4,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pharmacies à La Motte, Draguignan, Trans-en-Provence,
L'hôpital le plus proche est le Centre hospitalier de la Dracénie et se trouve à Draguignan, à 11 km[19],[20]. Il dispose d'équipes médicales dans la plupart des disciplines[21] : pôles médico-technique ; santé mentale ; cancérologie ; gériatrie ; femme-mère-enfant ; médecine-urgences ; interventionnel.
La Motte fait partie de la communauté de Dracénie Provence Verdon agglomération (ex-communauté d'agglomération Dracénoise) qui regroupe vingt-trois communes du département du Var, dont Draguignan[27] de 110 019 habitants en 2019[28], créée le . Les 23 communes composant la communauté d'agglomération en 2017 sont (par ordre alphabétique) :
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 916 mm, avec 6,5 jours de précipitations en janvier et 1,9 jours en juillet[29]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Les Arcs_sapc », sur la commune des Arcs à 6 km à vol d'oiseau[31], est de 15,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 803,1 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 41,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de −8,7 °C, atteinte le [Note 2],[32],[33].
Au , La Motte est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[36].
Elle appartient à l'unité urbaine de Draguignan[Note 3], une agglomération intra-départementale regroupant six communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 4],[37],[38]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Draguignan, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[38]. Cette aire, qui regroupe 11 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[39],[40].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (50,9 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (57 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (37,6 %), cultures permanentes (30,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (13,3 %), zones urbanisées (8 %), zones agricoles hétérogènes (5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,5 %), mines, décharges et chantiers (1 %)[41]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
La plaine de La Motte a su sauvegarder sa vocation agricole et viticole[42] et une importante cave coopérative[43].
La Motte s'est affirmé au fil du temps comme le « village vigneron » de la Dracénie (pays Dracénois). Au travers d'un projet économique d'envergure qui mobilise tous les acteurs touristiques et viticoles du village, un partenariat actif a été établi[44].
L'église Saint-Victor : à l'origine au XIe siècle fut bâti un prieuré dédié à saint Victor en raison de son rattachement à la grande abbaye de Marseille. Une statue en bois, début XIXe siècle, de ce saint se trouve dans la grande niche située à droite dans la nef principale. Cette partie la plus ancienne de l'église est constituée par la nef latérale diminuée de l'agrandissement de vingt pans.
Cet agrandissement décidé en 1777 et achevé en 1787 comportait l'élargissement à la nef principale avec avancement de l'édifice de vingt pans. Il fut ainsi créé dans la muraille de la première nef des ouvertures avec construction des piliers. Une grande entrée était réalisée dans la nef principale avec une porte en noyer doublée de bois de pin.
Un deuxième agrandissement fut réalisé en 1872 avec la réalisation du chœur et de la sacristie. Des travaux de consolidation de la toiture et de la voûte sont réalisés en 1978 (Ent. Sordello) et la restauration intérieure est effectuée en 1988 par René Fauret.
Sous l'impulsion du père Lahal, les vitraux sont offerts par la communauté à partir de 1987.
Dans la nef principale se trouve, sous le chœur, une toile de Feraud (XVIIIe siècle) et un autel majeur en marbre (fin XIXe siècle) et dans la niche au milieu de la nef se trouve un buste reliquaire de saint Faustin (XVIIIe siècle), une statue bois doré de saint Romain (début XIXe siècle) ainsi qu'une statue bois de saint Victor (début XIXe siècle).
Le clocher, réalisé en même temps que l'agrandissement de 1787, comporte deux cloches : l'une porte les inscriptions : « is du lieu de La Moutte 1674 »[53],[54] et l'autre porte la date de 1831 et « conserva me domine quoniam speravi anno salutis 1831 sit nomen domini benedictum » Baudoin – fondeur à Marseille.
Le Musée de l'Histoire et des traditions mottoises, installé depuis 2001 dans un ancien moulin à huile communal et qui abrite des œuvres de Robert Pizay, sculpteur sur bois, imagier, artiste poète, œuvres devenues patrimoine communal en 2008[59].
Le Saut du Capelan : la rivière de la Nartuby traverse toute la Dracénie. Au lieudit du Saut du Capelan (le curé), elle tombe en une cascade de 22 mètres de haut.
On y accède par une promenade le long d’un chemin de campagne bordé de vignes et de vergers[65].
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Draguignan comprend une ville-centre et cinq communes de banlieue.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Notice no AP83W00905, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture Autel, retable, tableau : 'Saint Quinis', retable architecturé à fronton sculpté en bas-relief d'une effigie du saint et de deux anges, autel peint d'angelots tenant des armoiries
Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA]