C'est un arbrisseau rameux, pouvant atteindre 1,5 mètre. Les feuilles mesurent 1-3 centimètres de longueur pour 0,9-2 centimètres de large et sont opposées ou verticillées par trois. Les fleurs, portant une corolle blanche, rose, ou bleu-violet clair, sont groupées en épis longs de 2 centimètres[4].
On la connaît sous les noms de brisée, lamerik en Martinique, twa tass en créole antillais, mastranto au Panama, Santa María, toronjil, malojillo, extranjero, poleo au Venezuela[5], ou en Guyane sous les noms de Mélisse de calme [milis-dé-kanm] (créole), piepiepao (aluku), carmelitana, erva-cidreira (brésilien)[6]. Ailleurs, d'autres noms circulent : bushy matgrass, bushy lippia (monde anglophone), hierba negra, pitiona (Mexique)[7], prontoalivio (Colombie), juanilama (Costa Rica), salvia morada (Argentine), Oaxaca lemon verbana, melissa[8], etc.
↑Arthur O. Tucker et Thomas DeBaggio, The Encyclopedia of Herbs : A Comprehensive Reference to Herbs of Flavor and Fragrance, Timber Press, , 298–299 p. (ISBN978-0-88192-994-2, lire en ligne)
↑ a et bLionel Germosén-Robineau et al., Pharmacopée végétale caribéenne : deuxième édition actualisée et enrichie, Santo Domingo, Rép. Dominicaine, TRAMIL (Programme de recherche appliquée à l'usage populaire des plantes médicinales dans la Caraïbe), , TRAMIL éd., 494 p. (ISBN978-99924-56-25-5 et 99924-56-25-6, lire en ligne), p. 494
↑ a et bPierre Grenand, Christian Moretti, Henri Jacquemin et Marie-Françoise Prévost, Pharmacopées traditionnelles en Guyane : Créoles. Wayãpi, Palikur, Paris, IRD Editions, , 663 p. (ISBN978-2-7099-1545-8, lire en ligne), p. 816
↑Michel Hoff et Georges Cremers, « Le Jardin Guyanais - Inventaire des plantes cultivées et des adventices des jardins de Guyane française », J. Bot. Soc. Bot. France, no 29, , p. 3-40 (lire en ligne)