À la chute de l'Empire, après la Proclamation de la République française du 4 septembre 1870Pierre Lefranc est nommé préfet des Pyrénées-Orientales le . Il est à son poste le , et demande la levée immédiate de l'état de siège. Le , il demande des pouvoirs illimités, et le , la demande de la levée de l'état de siège restant sans résultat, il donne sa démission. Il n'a été en fonction que trois jours. Une commission départementale assure l'intérim, et le est nommé son successeur Louis Jousserandot, qui sera le préfet tout le temps de la guerre 1870-1871[4].
Amateur du jeu de dominos, Louis Jousserandot faisait partie du club des Dominotiers, créé vers 1838 par le sculpteur Dantan jeune. En 1848, il a rédigé pour un recueil consacré aux Dominotiers une épître comique de 11 pages : Le domino, épître à Dantan jeune et S.-H. Berthoud[5].
Le livre de Xavier de Montépin, Le Médecin des pauvres publié en 1861, est un véritable plagiat d'un ouvrage de Louis Jousserandot paru en 1844, Le Diamant de la Vouivre. Celui-ci intenta un procès à Xavier de Montépin. Ce dernier étant un écrivain célèbre et bien en cour et fort de nombreux appuis politiques, son adversaire ne put avoir gain de cause. Louis Jousserandot fut débouté.
Pierre Merlin, « Jousserandot (Louis-Étienne) », dans Nouveau Dictionnaire de biographies roussillonnaises 1789-2011, vol. 1 Pouvoirs et société, t. 1 (A-L), Perpignan, Publications de l'olivier, , 699 p. (ISBN9782908866414)
Joseph Ramonéda, « Jousserandot, Louis-Étienne », dans La République concordataire et ses curés dans les Pyrénées-Orientales (1870-1905), Presses Universitaires de Perpignan, , 168 p. (ISBN2354121296)
Max Roche et Michel Vernus, « Jousserandot, Louis-Étienne », dans Dictionnaire biographique du département du Jura, Arts et littérature, , 522 p. (ISBN2908208202)
Vincent Wright, « Jousserandot (Louis-Étienne) », dans Les préfets de Gambetta, Presses Paris Sorbonne, , 482 p. (ISBN2840505045)