Ludres | |
Église Saint-Epvre de Ludres sur le coteau avec son clocher lorrain et ses quatre horloges. | |
Héraldique |
Logo |
Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Meurthe-et-Moselle |
Métropole | Métropole du Grand Nancy |
Arrondissement | Nancy |
Maire Mandat |
Pierre Boileau 2020-2026 |
Code postal | 54710 |
Code commune | 54328 |
Démographie | |
Gentilé | Ludréens, Ludréennes[1] |
Population municipale |
6 081 hab. (2021 ) |
Densité | 743 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 37′ 00″ nord, 6° 10′ 00″ est |
Altitude | Min. 237 m Max. 420 m |
Superficie | 8,18 km2 |
Type | Ceinture urbaine |
Unité urbaine | Ludres (ville-centre) |
Aire d'attraction | Nancy (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Jarville-la-Malgrange |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
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Ludres est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est, à sept kilomètres au sud de Nancy.
Ses habitants sont les Ludréens.
Ludres est située en France, à 3,3 km de Messein, 5,4 de Houdemont et 10,4 km de Nancy[2].
Les noms des rues de Ludres reflètent l'importance qu'accorde la ville aux personnalités originaires de celle-ci. En effet, les 120 rues et impasses que comporte la ville se distinguent en deux types. Tandis que les voies principales portent le nom du lieu-dit, d'autres rues se situent dans des quartiers thématiques comme le quartier des sculpteurs, des savants ou encore des écrivains. En outre, deux nouvelles rues ont été inaugurées en 2011 et en 2012, et elles portent les noms de deux Prix Nobel français : Pierre-Gilles de Gennes et Georges Charpak[3].
Commune située dans une zone 1 de sismicité très faible[4].
La commune est dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la conduite forcée d'alimentation du canal de jonction, le canal de jonction (embranchement de Nancy)[5], le ruisseau de la Prairie[6] et le ruisseau d'Hurpont[7],[8],[Carte 1].
En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[9]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[10].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 836 mm, avec 12,4 jours de précipitations en janvier et 10 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Nancy-Essey », sur la commune de Tomblaine à 8 km à vol d'oiseau[11], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 746,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,1 °C, atteinte le ; la température minimale est de −24,8 °C, atteinte le [Note 2],[12],[13].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | −0,2 | 0 | 2,1 | 4,5 | 8,7 | 12,2 | 14,2 | 13,9 | 10,2 | 7,1 | 3,4 | 1 | 6,4 |
Température moyenne (°C) | 2,6 | 3,5 | 6,9 | 10,2 | 14,2 | 17,9 | 20 | 19,6 | 15,6 | 11,3 | 6,4 | 3,5 | 11 |
Température maximale moyenne (°C) | 5,4 | 7,1 | 11,6 | 15,8 | 19,8 | 23,5 | 25,8 | 25,4 | 20,9 | 15,5 | 9,4 | 6 | 15,5 |
Record de froid (°C) date du record |
−21,6 13.01.1968 |
−24,8 21.02.1956 |
−15,9 04.03.1965 |
−6,8 02.04.1958 |
−4,2 03.05.1960 |
1,6 05.06.1953 |
2 01.07.1962 |
2,8 26.08.1966 |
−1,3 24.09.1948 |
−7,9 27.10.1950 |
−12,7 23.11.1998 |
−21,3 30.12.1939 |
−24,8 1956 |
Record de chaleur (°C) date du record |
16,8 05.01.1999 |
20,8 27.02.19 |
26 31.03.21 |
29,3 18.04.1949 |
33 28.05.17 |
37,2 26.06.19 |
40,1 24.07.19 |
39,3 08.08.03 |
34,4 15.09.20 |
27,6 13.10.23 |
22,7 02.11.20 |
18,5 16.12.1989 |
40,1 2019 |
Ensoleillement (h) | 524 | 801 | 1 396 | 1 812 | 2 056 | 2 235 | 2 348 | 2 194 | 1 719 | 1 046 | 521 | 432 | 17 083 |
Précipitations (mm) | 64,4 | 54,8 | 54,1 | 44,3 | 67,9 | 56 | 63 | 67,2 | 61,1 | 66,5 | 68,9 | 78,1 | 746,3 |
Diagramme climatique | |||||||||||
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
5,4 −0,2 64,4 | 7,1 0 54,8 | 11,6 2,1 54,1 | 15,8 4,5 44,3 | 19,8 8,7 67,9 | 23,5 12,2 56 | 25,8 14,2 63 | 25,4 13,9 67,2 | 20,9 10,2 61,1 | 15,5 7,1 66,5 | 9,4 3,4 68,9 | 6 1 78,1 |
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm |
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[14]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[15].
Autoroutes proches :
En complément de l'offre de lignes d'autobus, Ludres dispose également d'une ligne de chemin de fer reliant Nancy à Pont-Saint-Vincent (la ligne L6 du réseau TER Fluo Grand Est). La ligne est assez fréquentée (à raison d'un train toutes les 30 minutes aux heures de pointe en semaine) et propose une réelle attractivité avec ce transport pour les Ludréens qui se rendent sur Nancy.
En effet, la commune est reliée à la ville de Nancy en 14 minutes seulement contre 35 à 40 minutes théoriques, avec la ligne 14 du Stan (45 à 50 minutes officieusement en raison des embouteillages dans le quartier de la gare et en périphérie de Nancy que la ligne traverse). La gare se situe dans le quartier « Sainte-Blaine », non loin de la mairie.
Au , Ludres est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Ludres[Note 3], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle est ville-centre[Note 4],[17],[18]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[18]. Cette aire, qui regroupe 353 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[19],[20].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (65,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (51,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (37 %), zones urbanisées (23,8 %), forêts (18,8 %), zones agricoles hétérogènes (8,5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (4,8 %), prairies (4 %), terres arables (3,3 %)[21]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Les vestiges d'un camp protohistorique (la cité d'Affrique[22], où l'on a étudié le procédé de construction de murs vitrifiés) sont encore visibles sur les coteaux de Ludres, sur le territoire de la commune de Messein, et témoignent d'une implantation ancienne, fin Hallstatt-début La Tène. Ludres a toujours été habité depuis l'âge du fer, avec en particulier l'exploitation de la minette Lorraine (minerai oolithique comportant seulement 20 % de fer).
Un fourneau de réduction du minerai de fer, datant de la période 450-550, y a été fouillé en 1997[23]. Il servait à la production de fer brut.
Des vestiges d'ateliers médiévaux de production de fer subsistent sous le village, de la mairie à la Maison Gallé (Centre culturel consacré aux arts du patrimoine et contemporains dans une maison d'anciens vignerons et laitiers de la famille « Cuirin » et réhabilitée par la commune ; Emile Gallé n'y a jamais vécu).
Le conseil municipal de Ludres demande, le , l'ouverture d'une foire aux bestiaux dans la commune. Cette demande est refusée le par le ministère du Commerce et des Travaux Publics, en raison de la taille peu importante de la ville et de la proximité avec Nancy[24]..
Cette année-là, les terres de la commune sont essentiellement composées de bois (184 hectares), cultures de céréales (131 hectares) et jachère (95 hectares) mais aussi de prairie (75 hectares), vigne (57 hectares) et diverses autres plantes (navettes, colza, trèfle, luzerne, 23 hectares)[25].
En raison d'une épidémie, la municipalité avait interdit le dépôt des tas de fumiers devant les habitations ; en 1854, 75 propriétaires cultivateurs déposent une pétition afin de lever l'interdiction, sans succès[26].
Le village de Ludres, alors essentiellement rural, est transformé par l'activité minière en 1870.
Le minerai des anciennes mines de fer de Ludres a été utilisé pour la fabrication des boulons qui ont servi à la construction de la tour Eiffel alors que la structure provenait des forges de Pompey.
La ville a subi des dommages au cours de la Seconde Guerre mondiale (1939-1945).
En 2021, le budget de la commune était constitué ainsi[30] :
Avec les taux de fiscalité suivants :
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2020 : médiane en 2020 du revenu disponible, par unité de consommation : 26 890 €[31].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[33].
En 2021, la commune comptait 6 081 habitants[Note 6], en évolution de −4,43 % par rapport à 2015 (Meurthe-et-Moselle : −0,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Ludres possède deux écoles maternelles et primaires (Jacques-Prévert et Pierre-Loti), ainsi que le collège Jacques-Monod. Une école de musique qui était située dans les locaux de la gare a déménagé en 2007 dans les locaux de l'ancienne école Charcot[36].
Professionnels et établissements de santé[37] :
Hébergements et restauration à Ludres, Houdemont, Méréville, Vendoeuvre-lès-Nancy, Neuves-Maisons, Villers-les-Nancy.
Ludres doit sa dynamique actuelle en grande partie à sa zone d'activités de 310 entreprises, dénommée Dynapôle (agro-alimentaire, transport, services, etc.), ce qui en fait la première ZI du Grand Est. Cette zone industrielle est implantée sur le territoire de Ludres en partie, ainsi que sur celui de la commune voisine de Fléville-devant-Nancy.
Cette zone implantée non loin de l'échangeur autoroutier des autoroutes A33 et A330, permet de relier directement Nancy-Metz-Luxembourg-Sarrebrück d'une part, et Paris-Dijon-Lyon et Mulhouse-Bâle d'autre part.
Le taux de chômage sur l'ensemble de la ville oscille entre 6,5 % () et 7,5 % ().
Le château de Ludres.
Blason | Tranché : au premier d’or maçonné de gueules au casque romain du même brochant, au second d’or semé de pins stylisés (filet en pal sommé en pal alésé sommé d’un triangle en filet) de gueules, superposés et accolés, au pic et au marteau de mineur passés en sautoir, et à la lampe brochant en pal le tout du même brochant sur le semé ; à la bande de gueules chargée d’une branche de vigne vrillée et feuillée d’or fruitée de deux grappes de raisin du même, brochant sur la partition. |
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Détails | Adopté le 15 juin 1976, ce blason rappelle la Lorraine (la bande de gueules), le vin apprécié du pays, le Camp d'Affrique (casque romain), et l'activité minière de la localité. L'Armorial des villes et villages de France : Ludres. |