Léon Vanderkindere sera un des plus éminents raciologues belges. Sa thèse de doctorat, « De la race et de sa part d'influence dans les divers manifestations de l'activité des peuples », fait déjà l'apologie de la race aryenne[2] et tient des thèses antisémites[3].
Il est aussi l'un des fondateurs de la Société d'Anthropologie de Bruxelles, une société où seront étudiées les "races humaines" sur le modèle de la Société d'Anthropologie de Paris. Cette société collectionnera de nombreux crânes humains, collectés de manière violente dans les colonies belges, principalement de l'État indépendant du Congo[4].
De la race et de sa part d'influence dans les divers manifestations de l'activité des peuples, Bruxelles, 1868 (Thèse de doctorat).
Notice sur l'origine des magistrats communaux et sur l'organisation de la markedans nos contrées au moyen âge ; Bruxelles, 1874 (Bulletin de l'Académie).
Le siècle des Artevelde ; Bruxelles, 1879.
Introduction à l'histoire des institutions de la Belgique au moyen âge. I (périodes celtique, romaine et franque) ; Bruxelles, 1890.
Les tributaires ou serfs d'église en Belgique au moyen âge ; Bruxelles, 1897.
La formation territoriale des principautés belges au Moyen Age, t. 1, Bruxelles, H. Lamertin, (lire en ligne)
La formation territoriale des principautés belges au Moyen Age, t. 2, Bruxelles, H. Lamertin, , 485 p. (lire en ligne)
↑Léon Vanderkindere, De la race et de sa part d'influence dans l'activité des peuples, Bruxelles, Hachette, , 152 p. (lire en ligne), p 114
↑Léon Vanderkindere, De la race et de sa part d'influence dans les divers manifestations de l'activité des peuples, Bruxelles, Hachette, , 152 p. (lire en ligne), p. 113-114
↑Maarten Couttenier, "« Et on ne peut s'empêcher de rire » : la physio-anthropologie en Belgique et au Congo (1882-1914)" dans L'Invention de la race, Paris, La découverte, , 380 p. (ISBN9782707183187, lire en ligne), p. 117-132