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Maignelay-Montigny est un bourg du Plateau Picard située dans le Beauvaisis, au nord du département de l'Oise, à mi-chemin de Beauvais et de Compiègne.
La commune s'étend sur une large plaine à vocation agricole parsemée de nombreux bois. Ce territoire dans l'ensemble assez plat, parcouru par quelques vallons ou anciennes vallées sèches, a une altitude moyenne pas très élevée (de 119 mètres, au-dessus du niveau de la mer à l'église Sainte-Marie-Madeleine à 105 mètres à l'église Saint-Martin de Montigny).
En 1839, Louis Graves indiquait que Maignelay était un « bourg [...] situé dans la région moyenne du canton, et dans le voisinage de sa limite orientale ; sen territoire constitue une large plaine entre les versans qui se rendent vers le département de la Somme, et ceux qui tendent au midi vers le bassin de l'Oise. Son périmètre affecte une figure ovate irrégulière dont le grand diamètre est dirigé du nord au midi, Il n'y a ni ruisseau ni source dans l'étendue du pays[1] », et, pour Montigny, son « territoire constitue une plaine traversée par un ravin dont les nombreuses ramifications vers le sud-ouest et le nord-est impriment au pays un aspect tourmenté. Il est dépourvu d'eau courante[1] »
Elle n'est drainée par aucun cours d'eau[Carte 1].
La commune de Maignelay-Montigny, dépourvue de rivières, possède toutefois la curieuse particularité d'être située sur la ligne de partage des eaux, entre le bassin de l'Oise et celui de la Somme. De sorte que si le territoire (y compris l'ensemble du canton) est pauvre en eaux superficielles, il n'en est pas de même pour les eaux souterraines, abondantes, qui se trouvent souvent à une grande profondeur. D'où l'existence à Maignelay-Montigny de deux stations de pompage importantes, celle du Bois des Planiques et celle du Pont Maillet pour l'alimentation en eau potable[réf. nécessaire].
Ce problème d'alimentation en eau se pose de manière assez semblable dans les autres communes du canton de Maignelay et, en partie, sur l'ensemble du Plateau Picard. Les puits d'alimentation des communes doivent en moyenne être forés jusqu'à 40 mètres de profondeur[2] pour pouvoir trouver de l'eau potable. Par le passé, il a parfois fallu descendre jusqu'à 300 mètres, à Méry-la-Bataille et à Welles-Pérennes[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 686 mm, avec 11,1 jours de précipitations en janvier et 8,1 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Godenvillers à 5 km à vol d'oiseau[6], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 701,9 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Statistiques 1991-2020 et records GODENVILLERS (60) - alt : 92m, lat : 49°35'10"N, lon : 2°33'15"E Records établis sur la période du 01-11-1937 au 03-12-2023
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (79,6 %).
La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (78,8 %), forêts (10,7 %), zones urbanisées (10,5 %)[14].
L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Maignelay-Montigny en 2021 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion des résidences secondaires et logements occasionnels (1 %) par rapport au département (2,4 %) et à la France entière (9,7 %).
Maignelay-Montigny disposait autrefois d'une gare située sur la ligne de Saint-Just-en-Chaussée à Douai. Depuis la fermeture de la ligne, la desserte est assurée par de la commune est effectuée par des autocars.
Maignelay, à l'origine petite localité de quelques dizaines de foyers seulement, était surtout connue comme « place fortifiée », dès le XIIe siècle. C'est la famille « Tristan » (dite de Maignelay) qui occupa le château fort et qui contrôla la plupart des villages et terres de la région pendant environ trois cents ans.
Connu depuis le Moyen Âge, l'ancien village de Maignelay, avec alors seulement dix feux recensés au XVe siècle, c'est-à-dire dix maisons réunissant environ une trentaine d'habitants, dépendait entièrement de la position dominante des seigneurs du lieu et de leur puissant château-forteresse, maintenant fort dégradé... tandis que la commune de Montigny, plus importante avec ses 160 feux situés sur une ancienne voie romaine, avec une population d'environ 5 à 600 habitants, était déjà un gros village organisé en Commune dès 1155.
À partir du XVIIIe siècle, l'ancien village de Maignelay va commencer à se spécialiser et deviendra un centre commercial d'importance pour l'ensemble de sa région, avec ses « deux marchés par semaine, où l'on vendait beaucoup de légumes, de grains, de toile, dont une partie destinée à la fabrique de grosse toile de Brunvillers... Il existait aussi deux grandes foires annuelles, les 1er mai et 1er octobre, où l'on pouvait vendre de 7 à 8 000 moutons[18] ».
En 1839 se trouvaient à Maignelay une briqueterie et un moulin à vent. Une partie de la population fabriquait des cordes de tille et de chanvre, fabriquait de la taillanderie ou cousait des gants[1].
Montigny, village plus important de quelques centaines de foyers, bénéficiait d'une charte « communale » octroyée en 1155 par Louis VII le Jeune[19],[1].
« Une ancienne tente de Paris en Picardie passait autrefois par Ravenel, Montigny, Ferrières, etc. ; les troupes avaient séjour ce bourg[1] ».
La seigneurie est réunie à celle de Maignelay vers 1347 par le mariage d'Isabeau de Wace, dame de Montigny, avec Jean Tristan, échanson de France<[1].
En dehors de l'agriculture qui était aussi son activité dominante, il sera longtemps réputé également pour l'existence de nombreuses carrières (une trentaine souvent creusées dans les cours ou les jardins des maisons individuelles) d'où l'on extrayait de la pierre de taille... Montigny a été longtemps renommé pour l'habileté de ses maçons qui bâtirent les deux églises de la commune actuelle et un certain nombre d'autres édifices religieux des environs. Enfin pendant longtemps on y fabriqua aussi, à domicile, beaucoup de gants et de bas.
Les communes de Maignelay et de Montigny, instituées sous la Révolution française, sous l'impulsion de Marcel Ville, le directeur d'école et secrétaire de mairie à Montigny, ont choisies de fusionner en 1971 après un référendum, formant celle de Montigny-Maignelay[20].
La commune est constituée des deux anciennes communes de Maignelay et de Montigny qui ont fusionné en 1971[17], lors de la promulgation des lois sur les regroupements de communes. Ainsi la nouvelle commune regroupée de Maignelay-Montigny a-t-elle la particularité de posséder deux églises, deux châteaux d'eau… mais désormais une seule mairie construite en 1980 à la jonction des deux anciens territoires[20].
Montigny faisait partie du canton de Maignelay, sauf de 1793 à 1801 et de 1802 à 1819, où elle était rattachée au canton de Saint-Just-en-Chaussée[21].
Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, le canton, en tant que circonscription administrative territoriale, a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
La Mission locale du Grand Plateau Picard assure une permanence en mairie. Elle aide les jeunes sortis du système scolaire à trouver du travail[44].
La résidence autinomie destinée à des personnes âgées valides, gérée par l'association La Compassion, a fermé en 2023 faute de résidents[45]. Le Conseil départemental de l'Oise envisage en 2024 d'y installer un foyer pour mineurs isolés, suscitant l'opposition de la municipalité, qui préfèrerait que le bâtiment soit transformé en immeuble de logements[46].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[50]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[51].
En 2022, la commune comptait 2 493 habitants[Note 6], en évolution de −7,63 % par rapport à 2016 (Oise : +0,87 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
La population de la commune est relativement jeune.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 38,0 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 20,3 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 285 hommes pour 1 400 femmes, soit un taux de 52,14 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,11 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[53]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,1
90 ou +
0,6
4,8
75-89 ans
6,9
14,5
60-74 ans
13,8
23,4
45-59 ans
20,8
18,9
30-44 ans
20,2
17,4
15-29 ans
17,9
20,9
0-14 ans
19,8
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2021 en pourcentage[54]
La vie associative de Maignelay-Montigy est forte d'une trentaine de groupements[Quand ?].
Dans le domaine culturel
La Société historique. Les Gardiens du livre universel (AGLU). L'association Culture-jeunesse-sports, créée en 1995[57]
L'Atelier musical medium 6/8. L'Atelier d'études instrumentales et vocales (ADEIV)
Les Collectionneurs du Plateau Picard[58].
Échec et Pat du Plateau Picard.
Un Avenir pour le Château, créée en 2022[59].
Dans le domaine sportif
Pétanque-club. Volley-ball Club (VBCMM). Cyclo-randonneurs
Gymnastique volontaire. Judo Club. Association Sportive de Maignelay-Montigy (ASMM, Football)
Dans le domaine des loisirs
L'Union des retraités et personnes âgées (UNRPA), Ensemble et solidaires (troisième âge)[60] . L'Association Familles rurales. Le Comité des Fêtes[61]
Culture Jeunesse et Sport (CJS). Le Foyer Socio Éducatif du Collège (FSE)
Horse Flamme. Imag'in. Les Scarabées du Plateau Picard. Les Jardins de Julia
Les associations patriotiques
Le Souvenir Français. UMRAC-AFN-TOE. ACPG-CATM. UNC-UNCAFN
De nos jours, sur un territoire d'environ 1200 hectares de terres cultivables, réparties entre une dizaine d'exploitations agricoles, Maignelay-Montigny reste encore un centre de production agricole important, ce qui était sa vocation première. En effet les deux anciennes communes, autrefois éloignées l'une de l'autre de quelques centaines de mètres avant leur fusion, avaient toujours vécu de la culture des céréales, de la vigne, de l'élevage et de l'artisanat. Cette tradition se poursuit, même si d'anciennes cultures ont disparu au profit de nouvelles, telles le maïs, le lin, les oléagineux, les primeurs...
La commune compte cinq sites ou monuments classés ou inscrits à l'inventaire des monuments historiques :
Église Sainte-Marie-Madeleine de Maignelay Classé MH (1862)[62] : il s'agit de l'ancienne église paroissiale de Maignelay. L'édifice, gothique flamboyant, est construit par Louis d'Halluin, seigneur de Peene (Piennes) et de Maignelay à partir de 1498 et terminé en 1516 à l'emplacement d'une église préexistante. Le porche s'accompagne d'un portail à deux portes sculptées, séparées par un trumeau, du XVIe siècle. Le tympan est décoré.
Le chœur gothique possède une voûte à nervures particulières. Une chapelle seigneuriale s'ouvre sur le chœur et a conservé sa cheminée. Dans l'édifice se trouve également un retable de la Passion en bois, datant du XVe siècle, avec ses volets de fermeture peints[63],[64]. Elle contient les sépultures de 14 seigneurs de Maignelay, dont Louis d'Halluin, sa femme Jeanne de Ghistelles et leurs fils François de Halvyn, évêque d'Amiens et Philippe d'Halluin, seigneur de Buguenhout, échanson du roi et gouverneur de Péronne, inhumé avec sa femme Françoise de Bourgogne[65].
Église Saint-Martin de Montigny Classé MH (1919)[66] : cette église des XVIe et XVIIIe siècles est celle de l'ancienne commune de Montigny. De style gothique flamboyant, avec tour Renaissance, le clocher, haut de 37 mètres, est coiffé par un dôme arrondi. À l'intérieur se trouvent un autel-retable remarquable, une statue équestre de saint Martin (XVIe siècle), qu'un aigle-lutrin du XVIIe siècle, des boiseries de chœur du XVIIIe siècle[67],[68].
Château Inscrit MH (2004, partiel)[72], et son jardin[73] ancienne demeure de la famille La Rochefoucauld :
En 1878, le château est vendu à la famille Normand, propriétaire de sucreries dans la Somme, laquelle le revendra vers les années 1960 à différents repreneurs français, puis allemands qui le laisseront dans un état de délabrement avancé. La municipalité de Maignelay-Montigny avait lancé sans succès, dans les années 1995, une procédure en justice pour le récupérer. En 2007 le château, toujours à l'abandon, est racheté par la famille Marini qui souhaitait le restaurer et en faire un centre hôtelier et de conférences[74]. Ce projet, comme tant d'autres, n'a pas abouti et la propriété est en vente depuis 2014. En 2017, un investisseur prévoyait d'investir plus de 2 millions d'euros pour y aménager 17 logements adaptés aux personnes handicapées et un restaurant gastronomique[75],[76]. En avril 2023, une des tours subit un incendie[77].
Monuments historiques
Douves et tour du château.
Château.
Croix de chemin du Bouquet de l'Église.
D'autres lieux peuvent également être remarqués :
La bibliothèque-médiathèque municipale Adélaïde-de-la-Rochefoucauld, près du château, qui fut une halle-mairie, édifiée sur la place communale par Alexandre-François de La Rochefoucauld. Après la construction de la nouvelle mairie en 1982, elle devient la bibliothèque actuelle[78].
La place communale (actuelle place du Général de Gaulle) ornée de la fontaine de la Madone, édifiée en 1867 aux frais de sa fille, Adélaïde de la Rochefoucauld, princesse Borghèse, qui résidait souvent dans son château de Maignelay. Cette fontaine est une réplique d'une autre située villa Borghèse à Rome. Elle a été réhabilitée par la commune en 2017[78],[79].
Ancienne église abbatiale de saint Augustin Notre-Dame[80], construite en 1245, remaniée au XVIe siècle
Monument aux morts, situé à proximité de l'église Saint-Martin de Montigny.
Monument aux morts, situé dans le cimetière du Courtil Frenoy, près de la tombe de la famille Duquesnel comptant plusieurs personnalités de la commune
Autres lieux et monuments
Monument aux morts.
Monument aux morts du cimetière du Courtil Frenoy,
Monument aux morts.
Calvaire situé dans le hameau du Moulin-Élie.
Square de la Paix.
Fontaine de la Madone.
Plaque de la fontaine.
Calvaire situé à l'intersection de la D 47 et de la D 90.
Alexandre-François de La Rochefoucauld (1767-1841), propriétaire du château, qui avait fait construire une halle servant de mairie, l'actuelle bibliothèque, qui porte le nom de sa fille Adélaïde de La Rochefoucauld, princesse Borghèse (1793-1877), bienfaitrice de la commune et qui a donné un grand éclat à Maignelay en invitant au chateau de nombreuses personnalités[81].
Maignelay-Montigny « terre d'artistes » s'honore d'avoir donné naissance ou d'avoir inspiré quatre peintres et un céramiste devenus célèbres, à savoir :
Maurice Boitel (1919-2007), peintre, l'un des principaux représentants de l'École de Paris. Sa famille est originaire de Maignelay où ses grands-parents, sa tante, son oncle et ses cousins sont enterrés. Le nom de son oncle Michel Boitel est inscrit sur le monument aux morts de Maignelay. Pensionnaire de la villa Abd-el-Tif à Alger, Maurice Boitel a reçu plusieurs prix de l'Institut et des rétrospectives de son œuvre ont été réalisées au Musée d'art moderne de la ville de Paris et au grand Palais de Paris. Ses œuvres ont été vendues en France et à l'étranger, surtout en Suisse, aux États-Unis, au Japon et au Vénézuéla. Parmi ses œuvres locales : de nombreuses toiles de la ville d'Amiens et le porche de l'église Ste Marie-Madeleine de Maignelay. Le conseil de Paris, à l'unanimité, a donné le nom de promenade Maurice Boitel, peintre (1919-2007), à l'une des principales voies de la capitale en 2013 et plusieurs autres communes ont donné son nom à des rues ou à des espaces publics.
Marcel Bussy (1922-1990), est né et a été enterré à Maignelay. Attiré très jeune par le dessin et la peinture, il devient élève d'Henri Taurel. Lauréat de l'Académie des Arts d'Amiens, il a exposé dans de nombreuses galeries de France et de l'étranger[réf. nécessaire].
Maurice Dhomme (1882-1975), céramiste, est né et a été enterré à Maignelay. Il s'orienta jeune vers le travail de la faïence, depuis l'école de poterie de Lachapelle-aux-Pots, puis exposa dès 1905 au Salon des Artistes décorateurs des faïences et des grès. Il deviendra célèbre après la Première Guerre mondiale en décorant de nombreux monuments et églises reconstruits des régions dévastées. Grand prix à l'Exposition internationale des Arts décoratifs de 1925, il a souvent exposé au Salon d'automne à Paris. Son fils Sylvain Dhomme est un cinéaste et metteur en scène connu, ancien assistant d'Orson Welles. Maurice Dhomme repose, avec ses parents, dans le cimetière.
Edmond Geffroy (1804-1895), né à Maignelay deviendra d'abord un grand acteur de théâtre, créateur de « Chatterton » d'Alfred de Vigny, avant de devenir Doyen des sociétaires de la Comédie-Française. Il sera également un très bon peintre de l'histoire du Théâtre français, dont huit grands tableaux sont conservés au foyer de la Comédie-Française. Décédé à Saint-Pierre-lès-Nemours, une exposition rétrospective de ses œuvres a eu lieu à Maignelay et à Beauvais et un catalogue a été publié par le Musée départemental de l'Oise en 1995. Sa famille repose dans le cimetière.
La Société historique de Maignelay-Montigny et des environs a été créée en 1991 par une trentaine de passionnés d'histoire locale et elle comprend, selon les années de 60 à 80 sociétaires ou membres associés français ou étrangers, dont quelques correspondants/historiens des États-Unis, du Canada, d'Allemagne, de Suisse et de Belgique.
Elle entretient des relations suivies, au sein du « Collectif Mémoires d'ici » avec les sociétés historiques de Breteuil et de Saint Just pour la réalisation de publications conjointes, mais également avec les sociétés de Clermont, Saint-Martin-aux-Bois, Ravenel... et aussi avec celles de Noyon, Compiègne, Verneuil-en-Halatte, Montdidier... Toute personne intéressée ou curieuse de ses travaux ou de ses publications peut la rejoindre ou la contacter.
La société historique a publié depuis 1991 un grand nombre d'articles, d'études et de communications contenus dans une vingtaine de Bulletins annuels ou de numéros spéciaux[82].
Bulletins annuels de la Société historique de Maignelay-Montigny
Publication commune des "Sociétés historiques" de Maignelay-Montigny, Saint-Just, Breteuil et Clermont : « Mémoires d'ici », volumes I (2006) et II (2009).
« Histoire de l'Intercommunalité et des fusions de Maignelay et de Montigny, du XIVe au XXe siècle », édité en collaboration avec le "District du Plateau picard", 1991.
Marsaux (le chanoine), « L'église de Maignelay », Bulletin de la Société archéologique & historique de Clermont-de-l'Oise, Abbeville, Imprimeur F. Paillart, , p. 16-61 (ISSN1160-3836, lire en ligne)
↑Accès au lien de l'article Wikipédia de la commune limitrophe en cliquant sur celle-ci.
↑Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Nicolas Marminia (1773-1860), Volontaire de l'An II, né et enterré à Maignelay, est issue d'une ancienne famille qui donna son premier maire à Maignelay à la Révolution. Il va servir successivement la République et l'Empire, se battra et sera gravement blessé dans de nombreux pays d'Europe. Devenu chef de bataillon il fera partie, pour son courage et son audace au combat, de la première promotion de la Légion d'honneur[23]. Son mausolée a été restauré en 1998 par la municipalité et la Société historique.
↑Le collège porte le nom de Madeleine et Georges Blin, deux résistants déportés. Madeleine, libérée de Ravensbrück en juin 1945, fut la première femme à être élue au conseil général de l'Oise, entre 1945 et 1949, dans le canton de Saint-Just-en-Chaussée. Georges est mort en déportation au camp de Flossenbürg en janvier 1945[41].
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑ abcdefg et hLouis Graves, Précis statistique sur le canton de Maignelay, arrondissement de Clermont (Oise), Beauvais, Achille Desjardins, , 122 p. (lire en ligne), p. 47-54 et 59-62, sur Gallica.
↑Commission des Annales des mines, Annales des mines, éd. Dunod, 1926, p. 448.
↑Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Maignelay, arrondissement de Clermont (Oise), Beauvais, Achille Desjardins, , 114 p. (lire en ligne).
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑« Ça va gazer encore trente ans dans le réseau de Maignelay-Montigny », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )« Le maire de Maignelay-Montigny, Denis Flour, a renouvelé pour trente ans la convention entre la commune et GrDF ».
↑ a et bJuliette Duclos, « Oise : il y a 50 ans, Maignelay et Montigny enterraient la hache de guerre : Ce village de 2700 habitants du Plateau picard célèbre un demi-siècle d'un mariage heureux, initié à l'époque où les fusions de communes étaient rares. Chez les «anciens», on se souvient toutefois des vieilles querelles qui opposaient ceux d'en haut et ceux d'en ba », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le )« Deux boulangeries, mais aussi deux écoles, deux églises, deux cimetières, deux châteaux d'eau… Mais une seule mairie, construite en 1980, à la jonction de ces deux territoires, à mi-chemin entre « le haut » et le « bas » (...) Il y a 50 ans, sous l'impulsion de Marcel Ville, ces deux villages ruraux ont fusionné pour n'en faire qu'un. Une démarche aujourd'hui devenue courante, mais régulièrement source de conflits qui perdurent. A l'époque, c'était une petite révolution. Surtout qu'entre les deux communes, « il n'y avait rien à faire, c'était la guerre des boutons, il n'y avait que des histoires de clochers », estime Alain ».
↑« Deux citoyens mis à l'honneur à Maignelay-Montigny : Prévue le 10 décembre dernier, reportée en raison de l'indisponibilité d'un des deux hommes concernés, la cérémonie d'intronisation au rang de citoyens d'honneur de la commune a eu lieu le 4 février, à la bibliothèque-médiathèque », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Denis Flour candidat à la mairie de Maignelay », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le )« Jacqueline Girardeau a depuis longtemps déjà fait savoir qu'elle abandonnera son fauteuil de maire au printemps prochain. Pour lui succéder, plusieurs noms ont circulé. Mais il semble désormais acquis que Denis Flour défendra les couleurs de l'actuelle majorité municipale au scrutin de mars 2001 ».
↑F. ND., « Les premières réalisations du nouveau maire », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le )« Je travaille dans la continuité de l'action entreprise par Jacqueline Girardeau, l'ancien maire, et son équipe ».
↑Lucien Djani, « Le maire de Maignelay Denis Flour fait le bilan de son mi-mandat », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
↑Armand Prin, « Denis Flour : « J'ai gardé mes convictions d'homme de gauche » : Le maire de Maignelay- Montigny répond à nos questions à deux ans des prochaines élections municipales. Il s'explique sur son ralliement à Emmanuel Macron », Le Bonhomme picard, édition de Clermont, no 3504, , p. 21.
↑Benjamin Merieau, « Le maire de Maignelay au soutien d’Aurélie Joly, candidate LREM dans la 1ere circonscription de l’Oise », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )« La jeune femme de 29 ans, qui travaille pour les Aéroports de Paris, a reçu le soutien de Denis Flour, maire LREM de la commune et candidat au même poste en 2017 ».
↑« Denis Flour, maire de Maignelay-Montigny, entre à l'ordre national du mérite », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )« élu conseiller municipal en 1989, sur la liste de Jacqueline Girardot, puis adjoint en 1995. Il devient maire en 2001, reconduit depuis à chaque élection, avec 69 % dès le 1er tour en 2014 ».
↑Réélu pour le mandat 2014-202 : « Denis Flour dédie la victoire de sa liste à Daniel Mats », Le Bonhomme picard, édition de Clermont, no 3283, , p. 22.
↑Marjorie Michaud, « Denis Flour réélu maire - Un bug dans la diffusion sur le net », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no 3604, , p. 21.
↑« Les écoles », Enfance et scolarité, sur maignelay-montigny.fr (consulté le ).
↑Lucien Djani, « L’association de parents d’élèves relancée au sein du collège de Maignelay-Montigny », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
↑Lucien Djani, « Les collégiens de Maignelay-Montigny s’associent à l’hommage aux victimes de la Déportation », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )« Juste avant les vacances jeudi 18 avril 2024, les jeunes ont notamment rendu hommage à Madeleine et Georges Blin, dont l’établissement porte le nom. ».
↑« La Mission locale de Saint-Just-en-Chaussée organise des permanences et des ateliers pour aider les 16-25 ans du secteur », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
↑Matthieu Hérault et Carla Bastoni, « Les résidences fantômes vont fermer », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )« Cinq résidences autonomie de l’Oise, affichant pour certaines un taux d’occupation inférieur à 20 %, vont fermer d’ici l’été. Exemple à Formerie, où il ne reste que neuf résidents... pour une cinquantaine d’appartements ».
↑« Oise : les élus de cette commune du Plateau Picard vote une motion contre un foyer pour mineurs isolés », Le Bonhomme picard, (lire en ligne, consulté le ).
↑M.P., « En 2023, la gendarmerie de Maignelay-Montigny sera ouverte tous les jours », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
↑Lucien Djani, « Sébastien Cugny est le nouveau policier municipal de Maignelay-Montigny », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
↑Juliette Duclos, « Maignelay-Montigny bientôt sous vidéosurveillance », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le )« D’ici 2020, la petite commune du Plateau picard devrait être équipée de 24 caméras de vidéosurveillance ».
↑« Maignelay-Montigny : Clément Ducastel, vingtième ceinture noire du club de judo », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Culture-jeunesse-sports : une association qui porte haut ses objectifs », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
↑Lucien Djani, « Les collectionneurs du Plateau picard relancent leurs activités », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )« Pour la première fois depuis des années, les collectionneurs ont tenu salon. ».
↑« L’association pour le château de Maignelay-Montigny recherche des exposants pour un marché artisanal », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Le bureau de l’association Ensemble et solidaires de Maignelay-Montigny reste inchangé », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
↑Abbé Amédée Baudry, « L’église de Montigny-en-Chaussée », dans Congrès archéologique de France : LXXIIe session tenue à Beauvais en 1905 par la société française d'archéologie, Paris / Beauvais, Picard / Delesques, (lire en ligne), p. 535-554, sur Gallica.
↑Armand Prin, « Le château en voie d'être sauvé : Un compromis de vente a été signé il y a peu. L'acquisition définitive pourrait survenir dès juin. Une perspective de réhabilitation du vieux château est désormais envisagée, ouvrant bien des espoirs », Le Bonhomme picard, édition de Clermont, no 3443, , p. 21.
↑Julien Heyligen, « Maignelay-Montigny : le château en ruine va enfin renaître », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Un incendie dans ce château du Plateau Picard mobilise 40 sapeurs-pompiers », Le Bonhomme picard, (lire en ligne, consulté le ).
↑ a et bLucien Djani, « La fontaine de la Madone de Maignelay-Montigny réhabilitée : Le monument, réaménagé et rénové, sera inauguré le 16 septembre prochain à l'occasion des Journées du patrimoine », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
↑Julien Heyligen, « Maignelay : la fontaine de la princesse au grand cœur retrouve son éclat : Le monument, rénové, est inauguré ce samedi. La propriétaire du château de la commune, Adélaïde de la Rochefoucauld l'avait offert aux habitants en 1867 », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
↑Lucien Djani, « Le comte de La Rochefoucauld sur les pas de son aïeule Adélaïde à Maignelay-Montigny », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).