Manuel Baldizón | |
Manuel Baldizón en 2015. | |
Fonctions | |
---|---|
Secrétaire général du Parti Liberté démocratique renouvelée (en) | |
– (6 ans et 8 mois) |
|
Prédécesseur | Poste crée |
Successeur | Roberto Villarte |
Membre du Congrès du Guatemala | |
– (4 ans) |
|
Secrétaire du Congrès du Guatemala | |
– (1 an) |
|
Prédécesseur | Luis Fernando Pérez Martínez |
Successeur | Francisco Javier del Valle |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Flores (Guatemala) |
Nationalité | Guatémaltèque |
Parti politique | PAN (2003-2006) UNE (2006-2008) Liberté démocratique renouvelée (en) (2009-2015) |
Père | Salvador Baldizón Tager |
Mère | Dora Gloria Méndez de Baldizón |
Conjoint | Rosa Maria Vargas de Baldizón |
Enfants | José Eduardo (fils) Manuel Antonio (fils) |
Diplômé de | Université Mariano Gálvez (en) Université de Valparaíso Université de San Carlos |
Profession | Avocat, homme d'affaires |
Religion | Évangélisme |
modifier |
Manuel Antonio Baldizón Méndez, né le à Flores (Guatemala), est un avocat, homme d'affaires et homme politique guatémaltèque.
Manuel Baldizon est issu d'une riche famille chrétienne dont la fortune provient, selon Insight Crime, du commerce illégal de pièces archéologiques. Avocat de formation, il dirige le groupe Balvar, présent dans le transport, le commerce, l’énergie, la construction, l’hôtellerie, les télécommunications. D'après certains journalistes, certaines de ses entreprises pourraient être utilisées comme des sociétés écrans destinées au blanchiment d’argent[1].
En 2004, il prend part à la négociation des accords de libre-échange avec les États-Unis. En 2008, il fait voter la « loi Fonpetrol », qui permet à la multinationale Perenco de renouveler pour quinze ans un contrat d’exploitation de pétrole marqué par de nombreuses irrégularités[1].
Selon Insight Crime, Manuel Baldizon fait partie de la « liga mayor » au Péten, c’est-à-dire des « groupes régionaux disposant d’une représentation législative, qui ont bénéficié — à travers leurs ONG ou par le biais d’entreprises — de fonds publics »[1].
Un câble diplomatique révélé par WikiLeaks indique que son parti, la Liberté démocratique rénovée, aurait acheté ses députés au prix de 61 000 dollars chacun[1].
Il propose de donner réponse « dure » à la violence, notamment avec la fin du moratoire sur la peine de mort[1].
À l'issue du premier tour de la présidentielle du , il se classe troisième, derrière Sandra Torres, arrivée deuxième[2], et Jimmy Morales, arrivé premier[3]. Face à son échec, le , il annonce qu'il renonce à ses responsabilités politiques, tout en dénonçant le processus électoral[4].
Il est recherché au Guatemala pour association illicite, corruption et blanchiment d'argent. Le , il est arrêté à Miami alors qu'il fuyait le Guatemala[5].
Le , il est condamné à 4 ans et 2 mois de prison par la cour de district des États-Unis pour le district méridional de Floride (en) après avoir plaidé coupable de blanchiment d'argent[6]. Le , il commence à purger sa peine à l'établissement pénitentiaire de McRae (en) en Géorgie[7].
Il est extradé au Guatemala en 2022 pour répondre à d'autres affaires de corruption et placé en détention dès son arrivée. Il est libéré en janvier 2023 après avoir payé une caution et reprend sa carrière politique, se présentant aux élections législatives de 2023. Obtenir un siège au Parlement lui procurerait une immunité contre les poursuites judiciaires[8].