Marian Wright[1] est la plus jeune des cinq enfants du révérend Arthur Jerome Wright (un pasteurbaptiste) et de Maggie Leola (Bowen) Wright[2],[3]. En 1953, son père meurt alors qu’elle n’a que 14 ans, lui adressant dans ses dernières paroles : « Ne laisse rien entraver ton éducation »[4].
Marian Wright Edelman déménage en 1968 à Washington, où elle poursuit son travail et contribue aux campagnes de Martin Luther King[13] et de la Southern Christian Leadership Conference. Elle fonde le Washington Research Project, un cabinet d'avocats d'intérêt public et s’implique également dans les questions relatives au développement de la petite enfance et des enfants.
En 1973, elle fonde le Children's Defense Fund (CDF), comme une voix pour les enfants pauvres, les enfants de couleur, et les enfants handicapés. L'organisation sert de centre de défense, de documentation et de recherche pour les questions relatives aux enfants, ainsi que sur les solutions possibles d’aide aux enfants dans le besoin. En tant que fondatrice, leader et principal porte-parole du CDF, elle s’emploie à persuader le Congrès américain d’améliorer l’aide sociale et les soins des enfants défavorisés, handicapés, sans-abri, maltraités ou négligés[14],[15]. Comme elle l'exprime: «Si vous n'aimez pas la façon dont le monde est, vous avez l'obligation de le changer. Il suffit de procéder étape par étape ».
Elle continue de préconiser le contrôle des naissances, le financement de la garde d'enfants, les soins prénatals, une plus grande responsabilité des parents dans l'enseignement des valeurs et la réduction de l'exposition des enfants aux images violentes transmises par les médias. Marian Wright Edelman est membre du conseil de la Fondation Robin Hoodbasé à New York, un organisme de bienfaisance voué à l'élimination de la pauvreté.
Lors d'une tournée de Robert Kennedy et de Joseph Clark dans les bidonvilles du Mississippi en 1967, elle rencontre Peter Edelman(en), un assistant de Kennedy. Ils se marient le en Virginie. C'est le premier mariage d'un blanc et d'une afro-américaine dans cet État du sud des États-Unis. La cérémonie est présidée par William Sloane Coffin, pasteur et militant pour la paix, et par l'ancien juge de la Cour suprême Arthur Goldberg, dont Peter Edelman avait été stagiaire[16]. Peter Edelman deviendra ensuite professeur de droit à l’université de Georgetown. Ils ont eu trois enfants : Joshua Robert, Jonah Martin, Ezra Benjamin[6],[15].
The Measure of Our Success : Letter to My Children and Yours, Harper Perennial, , 112 p. (ISBN978-0-06-097546-3).
The State of America's Children Yearbook 1995 : A Report from the Children's Defense Fund, Beacon Press, (1re éd. 1995), 128 p. (ISBN978-0-8070-4125-3)
(en-US) « Children at Risk », Proceedings of the Academy of Political Science, Vol. 37, No. 2,, , p. 20-30 (lire en ligne),
(en-US) « Invest in Our Young-Or Else », Human Rights, Vol. 16, No. 2,, , p. 46-48 (lire en ligne),
(en-US) « Children's Defense Fund Responds », Journal of College Science Teaching, Vol. 19, No. 6, , p. 325 (lire en ligne),
(en-US) « The Richard A. F. Penrose, Jr., Memorial Lecture. The Plight of Our Children: Invest Now or Pay Later », Proceedings of the American Philosophical Society, Vol. 141, No. 1, , p. 1-12 (lire en ligne),
(en-US) « Spelman College: A Safe Haven for a Young Black Woman », The Journal of Blacks in Higher Education, No. 27, , p. 118-123 (lire en ligne),
(en-US) Marian Wright Edelman & James M. Jones, « Separate and Unequal: America's Children, Race, and Poverty », The Future of Children, Vol. 14, No. 2,, , p. 134-137 (lire en ligne),
(en-US) Wendie C. Old, Marian Wright Edelman : Fighting for Children's Rights, Enslow Publishers, , 112 p. (ISBN978-0-89490-623-7),
(en-US) Marian Wright Edelman & James M. Jones, « Separate and Unequal: America's Children, Race, and Poverty », The Future of Children, Vol. 14, No. 2,, , p. 134-137 (lire en ligne),
(en-US) Stephen J. Wermiel, « humanrights hero: Peter B. Edelman », Human Rights, Vol. 32, No. 3, , p. 25-26 (lire en ligne),
(en-US) Susanna Ashton et Rhondda-Robinson Thomas, The South Carolina Roots of African American Thought, Maison d'édition de l'Université de Caroline du Sud, , 376 p., « Marian Wright Edelman (b. 1939) », p. 257-260.
↑ a et b(en-US) Carol Lawson, « AT HOME WITH: Marian Wright Edelman; A Sense of Place Called Family », The New York Times, , Section C, Page 1 (ISSN0362-4331, lire en ligne, consulté le )
↑(en-US) Krissah Thompson, « Marian Wright Edelman marks 40 years of advocacy at Children’s Defense Fund », The Washington Post, (lire en ligne)