Mary McLeod Bethune

Mary McLeod Bethune
Mary McLeod Bethune en 1949.
Fonctions
Présidente
National Association of Teachers in Colored Schools (d)
-
Présidente
Florida State Teachers Association (en)
-
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 79 ans)
Daytona BeachVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Mary McLeodVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Domicile
Mary McLeod Bethune Council House National Historic Site (en) (-)Voir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Barber–Scotia College (en) (-)
Institut biblique Moody (en) (-)
Université Johnson-C.-SmithVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Autres informations
Membre de
  • National Association of Colored Women
  • National Association for the Advancement of Colored People
  • National Urban League
Maître
Lucy Craft Laney, Booker T. Washington
Distinctions
Médaille Spingarn ()
National Women's Hall of Fame ()
Florida Women's Hall of Fame (en) ()Voir et modifier les données sur Wikidata

Mary Jane McLeod Bethune , née le à Mayesville dans l'État de la Caroline du Sud et morte le à Daytona Beach dans l'État de la Floride, est une enseignante, philanthrope, militante pour les droits civiques des Afro-Américains et une femme politique américaine. Elle participe à l'administration des présidents Calvin Coolidge et Herbert Hoover puis est conseillère du président Franklin D. Roosevelt. En , elle est nommée directrice de la National Youth Administration (NYA), charge qu'elle occupe jusqu'en 1944.

Elle est la fondatrice de divers établissements scolaires et universitaires pour les Afro-Américains, tels que la Daytona Normal and Industrial School (en) à destination des jeunes femmes en 1904, puis en 1926 une école d'enseignement supérieur pour les étudiants afro-américains à Daytona Beach, le Cookman Institute, devenu aujourd'hui l'université de Bethune-Cookman.

En 1920, elle est élue est vice-présidente de la National Urban League, de 1924 à 1928 elle préside la National Council of Negro Women (en), puis de 1936 à 1950 elle est présidente de l'Association for the Study of African American Life and History.

Jeunesse et formation

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Une famille pauvre et illettrée

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Née le dans une petite ferme à proximité de Mayesville dans le comté de Sumter, Mary McLeod est la quinzième des dix-sept enfants d'un couple d'anciens esclaves, Samuel McLeod et Patsy McIntosh McLeod, affranchis à la suite du Treizième amendement de la Constitution des États-Unis promulgué en 1865 après la guerre de Sécession et du Quatorzième amendement de la Constitution des États-Unis ratifié en 1868. Liberté qui leur permet de devenir fermiers. La famille McLeod est un exemple des familles afro-américaines de la période de l'immédiat après guerre de Sécession : elle est illettrée comme 78 % des Afro-Américains, contre 22 % des Blancs, elle est pauvre malgré le travail du Freedmen's Bureau. Après la période dite de la Reconstruction, la situation des McLeod se détériore du fait de la reprise en main des Blancs sur les Noirs du comté de Sumter par les lois Jim Crow et le terrorisme du Ku Klux Klan et autres milices de suprémacistes blancs. La minorité blanche contrôle la vie sociale, familiale et économique de la majorité noire, qui compose 70 % de la population du comté de Sumter. C'est dans ce contexte de violence liée à la ségrégation raciale que la jeune Mary McLeod assiste en 1887 au lynchage d'un Noir[1],[2],[3],[4],[5],[6],[7].

Une réussite scolaire dans un contexte hostile

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Booker T. Washington.

Les parents de Mary McLeod, de confession méthodiste, l’élèvent dans la confiance en soi, en ses capacités, les vertus du travail , de la foi chrétienne et l’encourage à suivre des études. Or l'accès à la scolarité pour les Afro-Américains est un parcours d'obstacles dans un contexte hostile où les fermiers blancs du Sud font tout pour que les Afro-Américains ne puissent apprendre à lire, écrire et compter, pour les maintenir dans un état ignorance permettant toutes les exploitations possibles. Sur la pression du Freedmen's Bureau ( Bureau des réfugiés, des affranchis et des terres abandonnées), les Blancs du Sud acceptent seulement un enseignement de type technique et professionnel comme l'a préconisé Samuel C. Armstrong (en)[8] fondateur du Hampton Normal and Agricultural Institute, devenu la Hampton University, modèle d’établissement repris par Booker T. Washington quand il fonde le Tuskegee Institute dans l'État de l'Alabama. Booker T. Washington est accepté parce qu'il croit qu'il est nécessaire de s’accommoder au système ségrégationniste pour faire avancer l'instruction des Afro-Américains. Pour bien marquer la ségrégation scolaire, l'Assemblée générale de Caroline du Sud promulgue une loi établissant la ségrégation scolaire au sein de l'enseignement public. Système qui se dégrade du fait de la corruption des détournements de fonds, les établissements à destination des Afro-Américains sont sous-dotés, les enseignants recrutés sont sous-payés et le plus souvent incompétents. Dans le comté de Sumter, la dégradation de l’enseignement public s'ajoute à la crise économique[1],[5],[3].

C'est dans cette pénurie qu'en 1886, Emma Wilson, une missionnaire afro-américaine envoyée par l'Église presbytérienne du Nord ouvre une école à proximité de Mayesville, la « Trinity Presbyterian Mission School » dans un dépôt désaffecté. Cette école accueille dix élèves dont la jeune Mary McLeod âgée d’environ onze ans. Au bout de quatre ans, Emma Wilson a transmis tout ce qu'elle pouvait à Mary McLeod qui se montre être une brillante élève[1],[3],[5],[9].

Au regard de ses performances scolaires, Emma Wilson cherche les moyens pour que Mary McLeod puisse suivre ses études dont ses parents ne peuvent supporter les coûts ; grâce à une collègue quaker, Mary Chrissman, qui enseigne à Denver, elle lui obtient une bourse d'études financée par un mécène blanc de Denver (Colorado). Bourse qui lui permet de suivre ses études secondaires et pré-universitaires au Scotia Seminary[note 1] de Concord, dans l'État de la Caroline du Nord[note 2]. C'est un séminaire pour jeunes femmes afro-américaines fondé en par le Reverend Luke Dorland et animée par des presbytériens[10]. Les étudiantes y reçoivent une formation qui leur permet d’accéder à des postes d'enseignantes ou de travailleuses sociales. Calqué sur le modèle du Mount Holyoke College, tout comme lui il dispense la meilleure formation possible. Le corps enseignant est composé de Blancs et de Noirs, car pour eux, l'intelligence n'est pas une question de couleur de peau. C'est le premier contact vivant de Mary McLeod avec des Blancs, expérience qui marque ses convictions d'espoir dans une société mixte. Pendant sept ans, elle reçoit un enseignement comprenant des cours de mathématiques, de littérature anglaise et latine, de géographie, d'histoire, de physique-chimie, d'astronomie, de rhétorique, de musique et d'études bibliques. À côté de ces matières académiques, tout comme ses camarades, elle reçoit un enseignement d'arts-ménagers et de bonnes manières pour s'intégrer au sein de réunions et salons mondains. Durant sa scolarité Mary McLeod noue des relations durables avec deux de ses enseignantes blanches, Mary Chapman et Ida Catheart. Mary McLeod obtient son diplôme de fin d'études en 1894[1],[3],[7],[5],[6],[11].

L'entrée au Moody Bible Institute de Chicago

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Dwight Lyman Moody.

Après ses études au Scotia Seminary, Mary McLeod envoie une lettre candidature auprès du Moody Bible Institute (en)[12] établi à Chicago et fondé par Dwight L. Moody en . Cet institut a pour vocation de former des missionnaires pour prêcher les valeurs chrétiennes auprès des pauvres et ouvriers des grandes villes. La formation s'étale sur deux ans par l'apprentissage d'une exégèse biblique conservatrice et l'apprentissages des gospels. Mary McLeod obtient une bourse d'études et commence ses études en [13],[14],[3].

Si Mary McLeod est la seule étudiante afro-américaine, elle n'a jamais ressenti rejetée par ses collègues, elle écrira que pour elle cette période fut un moment d'ouverture d'esprit, de stimulation intellectuelle[15].

Pendant son cursus, Mary McLeod fait ses stages pratiques à la Pacific Garden Mission (en)[16] de Chicago, un abri pour les plus démunis. Chaque jeudi, elle fait partie d'un groupe d'étudiants qui se rendent à des postes de police pour convertir les prisonniers en leur chantant des hymnes et par la lecture de passages de la Bible. Elle est également affectée à la création d'écoles dans les régions rurales du Dakota, du Minnesota et du Wisconsin[15],[17].

Mary McLeod est également envoyée seule dans les quartiers les plus dangereux de Chicago pour y distribuer des tracts invitant « les âmes perdues » à se joindre aux offices dominicaux de l'institut[15].

Dans un contexte de montée d'un racisme pseudo-scientifique lié au darwinisme social, Mary McLeod grâce à ses rencontres avec de nombreux Afro-Américains, prend conscience que l'état de l'exclusion sociale des Noirs est lié aux carences de l'enseignement qui leur est dispensé, carences qui limitent leurs possibilités de développement[15].

Ayant obtenu son examen de fin d'études en 1895, Mary McLeod espère qu'elle pourra partir comme missionnaire en Afrique. Pour cela, elle se rend à New York pour faire sa demande de candidature auprès du siège de l'Agence missionnaire presbytérienne, celle-ci lui répond, à sa grande déception, qu'il n'y a aucun poste de missionnaire à destination de l'Afrique ouvert aux Afro-Américains[18],[19].

Carrière d'enseignante

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Les premiers pas

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Salle de cours de couture du Haines Normal and Industrial Institute
Lucy Craft Laney.

En 1895, Mary McLeod n'ayant pas obtenu une affection pour l'Afrique, retourne à Mayesville pour assister Emma Wilson à la « Trinity Presbyterian Mission School » devenu le « Mayesville Institut ». Elle y apprend comment fonder une école, comment obtenir des subventions auprès des instances gouvernementales ou auprès de philanthropes. Puis une année plus tard, en 1896, elle obtient un poste de professeure au « Haines Normal and Industrial Institute » d'Augusta dans l'État de la Géorgie[20]. Cet Institut est fondée par Lucy Craft Laney (en) une Afro-Américaine diplômée la Clark Atlanta University (en)[21],[22]. Mary McLeod commence par donner des cours d'hygiène et de bienséance, selon les recommandations de Lucy Craft Laney qui pensait que c'est par leurs rôles d'épouses et de mères que les femmes afro-américaines pourront influencer le comportement de leurs époux et la moralité de leurs fils. Les établissements d'enseignement pour les jeunes femmes afro-américaines comme le Haines Normal and Industrial Institute, l'Atlanta Baptist Female Seminary (devenu le Spelman College (en), le Hartshorn Memorial College (en) adoptent cette ligne pédagogique[5],[23],[24].

L'influence de Lucy Craft Laney

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Lucy Craft Laney, devient un modèle pour Mary McLeod en tant qu'enseignante, ses capacités à fonder des établissements et en tant que défenseure des femmes afro-américaines et ses engagements au sein de diverses organisations telles que la National Association of Colored Women's Clubs, la Southwestern Federation of Women's Club, la Georgia State Teachers Association, la Young Women's Christian Association, la commission interraciale de la ville d'Augusta[25].

C'est sous la supervision de Lucy Craft Laney, que Mary McLeod va élaborer, consolider ses convictions, sa philosophie pédagogique pour l'optimisation de la formation des élèves afro-américaines, notamment par la diversification des programmes adaptés aux attendus des métiers et aux compétences des étudiantes. elle renforce ses conviction par la lecture des publications de Booker T. Washington et celles concernant le Tuskegee Institute. C'est pendant ses années passées au Haines Normal and Industrial Institute que Mary McLeod murit son projet de fonder un établissement scolaire ouvert aux Afro-Américaines, établissement conforme aux principes pédagogiques de Lucy Craft Laney et de Booker T. Washington[26].

Ouvrir la formation des Afro-Américaines

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W.E.B. Du Bois.

Cela dit, si pour Mary McLeod la formation technique, professionnelle est indispensable, mais n'est pas suffisante. Elle insiste sur le fait qu'une formation culturelle serait un moyen de dialogue entre les communautés blanches et noires. Peu à peu, elle développe un projet de fondation d'un établissement qui forme à la fois des médecins, des scientifiques et aussi des leaders afro-américains ayant reçu une formation à la citoyenneté pour défendre les droits civiques des Afro-Américains, à partir du droit. Position partagée également par W.E.B. Du Bois et autres réformateurs sociaux[27].

Daytona Beach

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Elle fonde une école pour jeunes filles noires à Daytona Beach, qui fusionne avec un institut pour garçons noirs et devient la Bethune Cookman School. Mary McLeod Bethune a travaillé très dur pour assurer le financement de son école, qu'elle utilise comme vitrine pour des touristes ou des donateurs, pour montrer ce que les afro-Américains éduqués sont capables d'accomplir. Elle est présidente de l'Université de 1923 jusqu'à 1942 et de 1946 jusqu'à 1947, l'une des rares femmes dans le monde qui a évolué en tant que présidente d'université à son époque[7],[28],[4].

La personnalité politique

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Mary McLeod Bethune est très active dans des clubs de femmes, et devient leader au niveau national. Elle milite pour l'élection de Franklin D. Roosevelt en 1932, et devient membre du Black Cabinet (en) (cabinet noir) du gouvernement, en partageant les préoccupations de la population afro-américaine avec l'administration Roosevelt, tout en diffusant le message des Afro-Américains, qui étaient traditionnellement des électeurs républicains. En 1935, elle fonde le National Council of Negro Women (en). En 1936, Mary McLeod Bethune est nommé à tête du Bureau des affaires des minorités au sein de la National Youth Administration[3],[29],[4],[30].

Mary McLeod Bethune en 1943 avec ses étudiants de l'université qui porte désormais son nom.

Mary McLeod Bethune a été vice présidente de la National Association for the Advancement of Colored People (NAACP) et de la National Urban League[31].

Mary McLeod Bethune décède chez elle, des suites d'un infarctus du myocarde le [1],[3].

Après ses funérailles, elle est inhumée sur le campus de l'université Bethune-Cookman[3].

Vie privée

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En , Mary McLeod épouse Albertus Bethune, en 1899, le couple donne naissance à un fils Albert McLeod Bethune. Albertus Bethune ne pouvant suivre le rythme des activités de sa femme Mary McLeod Bethune, le couple sépare en 1905. Albertus Bethune meurt en 1918[3],[5],[6].

Après sa mort, le journaliste Louis E. Martin écrit dans un hommage « Il est difficile de comprendre combien de Noirs avaient besoin d'une source de motivation en ces premières années de ce siècle, et à quel point une personne qui a su inspirer et motiver les autres comme Mme Bethune a réellement contribué au bien-être général. Elle a donné la foi et l'espoir comme s'il s'agissait de pilules et faisant d'elle une sorte de médecin. »[32].

La maison de Mary McLeod Bethune à Daytona Beach est devenue un site national historique aux États-Unis, sa maison à Washington à Logan Circle est préservée par le service des parcs nationaux, et une sculpture d'elle est située au Lincoln Park, à Washington (district de Columbia).

  • « The Association for the Study of Negro Life and History: Its Contribution to Our Modern Life », The Journal of Negro History, vol. 20, no 4,‎ , p. 406-410 (5 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • « Clarifying Our Vision with the Facts », The Journal of Negro History, vol. 23, no 1,‎ , p. 10-15 (6 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • « Clarifying Our Vision with the Facts (suite) », Negro History Bulletin, vol. 1, no 5,‎ , p. 8-9 (2 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • « The Adaptation of the History of the Negro to the Capacity of the Child », The Journal of Negro History, vol. 24, no 1,‎ , p. 9-13 (5 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • « The Negro in Retrospect and Prospect », The Journal of Negro History, vol. 35, no 1,‎ , p. 9-19 (11 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • « True Leadership is Timeless », Negro History Bulletin, vol. 13, no 8,‎ , p. 173 (1 page) (lire en ligne Inscription nécessaire)
  • « The Torch Is Ours », The Journal of Negro History, vol. 36, no 1,‎ , p. 9-11 (3 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • « The Sacrifices and Achievements of African-American Women », The Journal of Blacks in Higher Education, no 32,‎ été 2001 (posthume), p. 35 (1 page) (lire en ligne Inscription nécessaire),

Notes et références

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Références

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  1. a b c d et e (en-US) John A. Garraty & Mark C. Carnes (dir.), American National Biography, vol. 2 : Baker - Blatch, New York, Oxford University Press, USA, , 959 p. (ISBN 9780195127812, lire en ligne), p. 703-704
  2. (en-US) Emma Gelders Sterne, Mary McLeod Bethune, New York, Alfred Knopf, , 296 p. (ISBN 9780394813974, lire en ligne), p. 20-37
  3. a b c d e f g h et i (en-US) Barbara Sicherman, Harriette Walker & Carol Hurd Green (dir.), Notable American Women : A Biographical Dictionary, vol. 4 : The Modern Period, Cambridge, Massachusetts, Belknap Press of Harvard University Press, , 773 p. (ISBN 9780674627338, lire en ligne), p. 76-80
  4. a b et c (en-US) Suzanne Michele Bourgoin (dir.), Encyclopedia Of World Biography, vol. 2 : Bardeen-Briand, Detroit, Michigan, Gale Research, , 282 p. (ISBN 9780787622213, lire en ligne), p. 241-242
  5. a b c d e et f (en-US) Barbara C. Bigelow (dir.) et James Podesta, Contemporary Black biography, vol. 5, Detroit, Michigan & Londres Royaume-Uni, Gale Research, , 319 p. (ISBN 9780810385573, lire en ligne), p. 17-21
  6. a b et c (en-US) Anne Commire (dir.), Women in World History : A Biographical Encyclopedia, vol. 2 : Ba-Brec, Waterford, Connecticut, Yorkin Publications, , 920 p. (ISBN 9780787640613, lire en ligne), p. 527-532
  7. a b et c (en-US) William M. Brewer, « Mary McLeod Bethune », Negro History Bulletin, Vol. 19, No. 2,‎ , p. 48, 36 (2 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire)
  8. (en-US) Robert Francis Engs, « Samuel Chapman Armstrong (1839–1893) », sur Encyclopedia Virginia,
  9. Hanson 2003, p. 34-36.
  10. (en-US) Adam Christian Smith, « Barber-Scotia College (1867-) », sur Black Past,
  11. Hanson 2003, p. 37-39.
  12. (en-US) James Findlay, « Moody, "Gapmen," and the Gospel: The Early Days of Moody Bible Institute », Church History, Vol. 31, No. 3,‎ , p. 322-335 (14 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire)
  13. Hanson 2003, p. 42-43.
  14. Halasa 1988, p. 30.
  15. a b c et d Hanson 2003, p. 44.
  16. (en-US) R. Jonathan Moore, « Pacific Garden Mission », sur Encyclopedia of Chicago,
  17. Halasa 1988, p. 30-32.
  18. Halasa 1988, p. 32.
  19. Hanson 2003, p. 45.
  20. (en-US) « Haines Normal and Industrial Institute », sur Georgia’s Historical Society,
  21. (en-US) Ashley Jones, « Lucy Craft Laney (1854-1933) », sur Black Past,
  22. (en-US) Kent Anderson Leslie, « Lucy Craft Laney », sur New Georgia Encyclopedia,
  23. Halasa 1988, p. 32-33.
  24. Hanson 2003, p. 46-47.
  25. Hanson 2003, p. 48.
  26. Hanson 2003, p. 49.
  27. Hanson 2003, p. 50.
  28. (en-US) Audrey Thomas McCluskey, « Ringing up a School: Mary Mcleod Bethune's Impact on Daytona », The Florida Historical Quarterly, Vol. 73, No. 2,‎ , p. 200-217 (18 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire)
  29. a et b (fr) Stéphanie Le Bars, « A Washington, l’hommage inédit à l’Afro-Américaine Mary McLeod Bethune », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne Accès limité, consulté le )
  30. (en-US) James J. Podesta, « Bethune, Mary McLeod 1875–1955 », sur Encyclopedia. com
  31. (en-US) John A. Garraty (dir.), The Story of America, vol. 2, Austin, Texas, Holt, Rinehart, and Winston, , 759 p. (ISBN 9780030729010, lire en ligne), p. 383
  32. (en-US) Dana Rubin, « On this day, Mary McLeod Bethune spoke out for Black women », Linked-In,‎ (lire en ligne)
  33. (en-US) « Mary McLeod Bethune », sur National Women's Hall of Fame
  34. Le film est accessible online sous hébergement Vimeo.
  35. (en-US) « The Sunflower Quilting Bee at Arles », sur Philadelphia Museum of Art

Pour approfondir

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Bibliographie

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Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Notices dans des encyclopédies et manuels de références

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Essais et biographies

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Articles anglophones

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Années 1950-1999
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  • « Mary McLeod Bethune », The Journal of Negro History, vol. 40, no 4,‎ , p. 393-395 (3 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • William M. Brewer, « Mary McLeod Bethune », Negro History Bulletin, vol. 19, no 2,‎ , p. 48, 36 (2 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article,
  • B. Joyce Ross, « Mary McLeod Bethune and the National Youth Administration: A Case Study of Power Relationships in the Black Cabinet of Franklin D. Roosevelt », The Journal of Negro History, vol. 60, no 1,‎ , p. 1-28 (29 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • Dolores C. Leffall et Janet L. Sims, « Mary McLeod Bethune-The Educator; Also Including a Selected Annotated Bibliography », The Journal of Negro Education,, vol. 45, no 3,‎ , p. 342-359 (18 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • Eloise McKinney Johnson, « Langston Hughes and Mary McLeod Bethune », The Langston Hughes Review,, vol. 2, no 1,‎ , p. 1-12 (12 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • « Remembering Mary McLeod Bethune », Negro History Bulletin, Vol. 47, No. 4, vol. 47, no 4,‎ , p. 17 (1 page) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • « Dedication: Mary McLeod Bethune », The Journal of Blacks in Higher Education, no 3,‎ , p. 2-3 (2 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • Audrey Thomas McCluskey, « Multiple Consciousness in the Leadership of Mary McLeod Bethune », NWSA Journal, vol. 6, no 1,‎ , p. 69-81 (13 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • Audrey Thomas McCluskey, « Ringing up a School: Mary Mcleod Bethune's Impact on Daytona », The Florida Historical Quarterly, vol. 73, no 2,‎ , p. 200-217 (18 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article,
  • « Mary McLeod Bethune: "She Is a Nigger, Ain't She?" », The Journal of Blacks in Higher Education, no 9,‎ , p. 27 (1 page) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • (en-US) Subira Kifano, « Afrocentric Education in Supplementary Schools: Paradigm and Practice at the Mary McLeod Bethune Institute », The Journal of Negro Education, vol. 65, no 2,‎ , p. 209-218 (10 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • Elaine M. Smith, « Mary McLeod Bethune's "Last Will and Testament": A Legacy for Race Vindication », The Journal of Negro History, vol. 81, nos 1/4,‎ automne / hiver 1996, p. 105-122 (18 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • Christopher E. Linsin, « Something More than a Creed: Mary McLeod Bethune's Aim of Integrated Autonomy as Director of Negro Affairs », The Florida Historical Quarterly, vol. 76, no 1,‎ , p. 20-41 (22 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
Années 2000-2019
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  • « Mary McLeod Bethune », The Journal of Blacks in Higher Education, no 29,‎ , p. 125 (1 page) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • Ashley N. Robertson, « Review: Book/Media Reviews », The Journal of Negro Education, no 84,‎ , p. 4 (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • Moses Massenburg, « Documenting the Contributions Made by Black Women to Carter G. Woodson's Early Black History Movement: Mary McLeod Bethune and Zora Neale Hurston », Black History Bulletin, vol. 81, no 1,‎ , p. 28-34 (7 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
Années 2020-
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  • Shelia Y. Flemming et Elaine M. Smith, « Mary McLeod Bethune: Born for Greatness: Introduction to Special Volume », Phylon (1960-), vol. 59, no 2,‎ , p. 5-20 (16 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • Elaine M. Smith, « Mary McLeod Bethune: In the Leadership Orbit of Men », Phylon (1960-), vol. 59, no 2,‎ , p. 55-76 (22 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • Sheila Y. Flemming, « The Ethical Ambition of Dr. Mary McLeod Bethune: A Ubiquitous Leadership Model », Phylon (1960-), vol. 59, no 2,‎ , p. 21-54 (34 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • Ashley Robertson Preston, « Looking Beyond the United States: Mary McLeod Bethune's Relationships with Afro-Cubans », Phylon (1960-), vol. 59, no 2,‎ , p. 77-88 (12 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),

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Articles connexes

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Liens externes

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