L'Hommage à Joseph Haydn est une commande de Jules Écorcheville pour la Revue musicale de la Société Internationale de Musique et son numéro spécial consacré à Haydn à l'occasion du centenaire de la mort du compositeur autrichien[1]. Outre Ravel, participent à cette livraison Claude Debussy, Paul Dukas, Reynaldo Hahn, Vincent d'Indy et Charles-Marie Widor[2].
La partition de Maurice Ravel, Menuet sur le nom de Haydn, est composée en septembre 1909[3],[4], publiée dans la revue sous le titre de « Menuet » en janvier 1910[2], puis la même année en édition séparée par Durand sous le titre de « Menuet sur le nom d'Haydn »[5].
De ce « XVIIIe siècle fugitivement rêvé »[14], le musicologue Marcel Marnat souligne la « mignonne silhouette, bien cintrée, mélancolique sans être fade »[note 3].
La pièce porte le numéro O 58 dans le catalogue des œuvres du compositeur établi par Marnat[15]. La durée d'exécution moyenne de l’œuvre est de deux minutes environ[13].
Guy Sacre, La musique pour piano : dictionnaire des compositeurs et des œuvres, vol. II (J-Z), Paris, Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 2998 p. (ISBN978-2-221-08566-0), p. 2218
Michel Duchesneau, L'Avant-garde musicale et ses sociétés à Paris de 1871 à 1939, Paris, Éditions Mardaga, , 352 p. (ISBN2-87009-634-8).
Maurice Ravel. L’intégrale : Correspondance (1895-1937), écrits et entretiens, édition établie, présentée et annotée par Manuel Cornejo, Paris, Le Passeur Éditeur, 2018, 1776 p. (ISBN978-2368905777)
Jacques Chailley, « Anagrammes musicales et "langages communicables" », Revue de musicologie, vol. 67, no 1, , p. 69–79 (lire en ligne, consulté le ).
(en) Jean-Philippe Soucy, Six French composers’ homage to Haydn : an analytical comparison enlightening their conception of tombeau, McGill University, (lire en ligne).
↑Une des versions mentionnées par François Hudry dans ses Choix discographiques en annexes de la réédition 2018 en poche de Ravel de Jankélévitch[18].
↑Une des versions recommandées par François Hudry dans ses Choix discographiques en annexes de la réédition 2018 en poche de Ravel de Jankélévitch[18].
↑Une des versions recommandées par François Hudry dans ses Choix discographiques en annexes de la réédition 2018 en poche de Ravel de Jankélévitch[18].
↑Une des versions mentionnées par François Hudry dans ses Choix discographiques en annexes de la réédition 2018 en poche de Ravel de Jankélévitch[18].
↑(en) Eric Sams, « Cryptography, musical », The New Grove dictionary of music and musicians, 1980, (6th ed. of the grove dictionary), vol. 5, p. 80.
↑Jacques Chailley, « Anagrammes musicales et "langages communicables" », Revue de Musicologie, vol. 67, no 1, , p. 69–79 (ISSN0035-1601, DOI10.2307/928141, lire en ligne, consulté le )