Surnom | SOJG |
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Naissance |
La Jolla (Californie), États-Unis |
Nationalité | américaine |
Activité principale | auteur-compositeur-interprète |
Genre musical | Pop, smooth jazz, bossa nova, blues, folk rock, country rock |
Instruments | Vocal, cabasa, guitare, banjo, mandoline |
Années actives | Depuis 1973 |
Labels |
Warner Bros. Records Reprise Records DRG Rhino Koch Records Shanachie |
Site officiel | michaelfranks.com |
Michael Franks est un auteur-compositeur-interprète américain né le , à La Jolla, en Californie.
Son style évolue entre pop et smooth jazz. Il enregistre avec un grand nombre de musiciens; Walter Becker de Steely Dan, Mark Egan Pat Metheny Group, Larry Carlton, Joe Sample The Crusaders, Michael Brecker, Astrud Gilberto, David Sanborn, Peggy Lee, Chuck Loeb, Bonnie Raitt, Art Garfunkel...
Ses chansons sont reprises par divers artistes : The Manhattan Transfer, Diana Krall Popsicle Toes, Patti Labelle, Ringo Starr Monkey-see Monkey-do, Kurt Elling, Dee Dee Bridgewater, Shirley Bassey Nightmoves, The Carpenters B'wana He No Home, The Crusaders Chain Reaction, Jean-Louis Murat Antonio's Song, Peggy Lee A Robinsong, Carmen McRae Underneath The Apple Tree, Natalie Cole Tell Me All About It. Gordon Haskell, puis Leo Sidran le fils de Ben Sidran, consacrent un album entier à la musique de Michael Franks[1].
Michael Franks naît le en Californie, à La Jolla, élégant quartier balnéaire situé au Nord du centre-ville de San Diego. Il y grandit avec ses parents et sa petite sœur Christine.
Le blues et le folk sont alors très populaires aux États-Unis. Ses parents Betty et Gerald ne sont pas musiciens. Ils écoutent cependant beaucoup de disques. Notamment les chanteuses en vogue de l’époque; Peggy Lee, June Christy, Patti Page. Michael prend goût au blues, au folk, au swing.
À l’âge de 14 ans, il s’offre sa première guitare acoustique pour 29,95 $ (environ 315 $ d’aujourd’hui). C’est une Marco Polo de la marque japonaise K Yairi. Six cours particuliers sont inclus avec l’achat. Ce sera le seul véritable enseignement musical qu’il recevra[2].
Pendant ses années lycée, il chante du folk rock en s'accompagnant à la guitare. Il écrit aussi quelques nouvelles et un peu de poésie. Certains écrits sont publiés dans de petits magazines confidentiels. Il est en institution jésuite et il lit beaucoup. Il adore la poésie; John Berryman, Robert Frost.
En dernière année de lycée, il découvre Theodore Roethke. Son introspection, ses subtiles variations de rythme, son sens de l’imagerie... L’écrivain, qui publie notamment dans divers magazines littéraires, est, comme lui, un grand amoureux de la nature. Sa plume la prend souvent comme fondement. Roethke joue très bien au tennis. Il enseigne l’anglais à l’Université de Washington. Ses cours sont immensément populaires. Michael veut y aller mais il ne peut pas se le permettre. Trop loin de San Diego. Il reste en Californie pour ses études universitaires. Il ne rencontrera pas le poète qui décèdera l’année suivante d’une crise cardiaque.
1962, Michael Franks part pour Los Angeles. il poursuit à UCLA ses études d’anglais.
En 1966, il obtient une licence[3].
En 1968, il est à l'Université de l'Oregon. il y obtient une maîtrise[4].
Dans le cadre du programme de son doctorat en littérature américaine, il a l’opportunité de s’envoler pour le Canada afin de devenir assistant maître de conférences à l'Université de Montréal. C’est là, au Québec, qu’il se familiarise avec le français.
De retour en Californie, Michael Franks enseigne à temps partiel à UCLA.
Il commence alors à écrire des chansons. La première est une déclaration contre la guerre : Anthems in E-flat, avec Mark Hamill. Il compose aussi des musiques de films (voir Filmographie).
Pour l'album Sonny and Brownie (A&M Records, 1973), Sonny Terry et Brownie McGhee enregistrent trois de ses chansons, dont le succès White Boy Lost in the Blues. Michael y joue de la guitare, du banjo, de la mandoline, et les suit pour la tournée de l’album.
La même année, Michael Franks enregistre son premier album homonyme. L’album Michael Franks est signé chez Brut, maison de disques indépendante appartenant aux eaux de Cologne du même nom. Le titre Can't Seem to Shake this Rock 'n Roll qui sort en single se vend mieux que l’album. Brut attendra le succès du disque suivant chez Warner pour que Michael Franks s’écoule. Sous la forte demande des fans, l’album épuisé est réédité dix plus tard par DRG, d’abord en CD, puis K7 et vinyle, sous le nom Previously Unavailable (précédemment indisponible).
The Art of Tea sort en 1975. Publié par Reprise label de Frank Sinatra, cet album[5] marque le début d'une longue collaboration avec Warner Brothers Music. Joe Sample, Larry Carlton et Wilton Felder du groupe The Crusaders participent à cet album rendu célèbre grâce au titre Popsicle Toes.
Sleeping Gypsy, son troisième album, contient les titres The Lady Wants to Know et Down in Brazil. L'enregistrement est en partie réalisé au Brésil, ce qui permet à Michael de rencontrer le percussionniste Ray Armando. Celui-ci lui offre l'instrument qui va devenir sa signature et dont il jouera en concert chaque fois qu'il n'est pas à la guitare; une cabasa.
Burchfield Nines en 1978 inclut la chanson When the Cookie Jar is Empty et reflète par son style East Coast l'installation de Michael Franks à New York. Par la suite, une quinzaine d'albums suivra.
Ses chansons les plus populaires en France sont Popsicle Toes, Monkey See Monkey Do, The Lady Wants to Know, Down in Brazil, When The Cookie Jar is Empty, Tiger in the Rain, Baseball, When Sly Calls (don’t touch that phone) et Doctor Sax, ce dernier titre mettant à l’honneur la virtuosité du saxophoniste ténor Michael Brecker.
Michael Franks écrit un recueil de poèmes dont certains sont devenus des chansons sous le titre Poems from the Road[6].
Albums studio↙ | 18 |
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Albums live↙ | 1 |
Compilations↙ | 7 |
Singles↙ | 28 |
Michael Franks Objects Of Desire (Warner Bros.)
Michael Franks Objects Of Desire (Warner Bros.)
Michael Franks Skin Dive (Warner Bros.)
Michael Franks Blue Pacific (Reprise)
Me Phi Me One (RCA Records)
Michael Franks Dragonfly Summer (Reprise)
Laura Fygi The Lady Wants to Know (Mercury)
David Benoit Remembering Christmas (DRG)
Michael Franks Barefoot On The Beach (Windham Hill Records)
Leo Sidran The Music of Michael Franks (Bonzaï Records)
Nicholas Payton Drip
Les chansons de Michael Franks reprises par divers artistes dans diverses œuvres :