Michel Grall | |
Fonctions | |
---|---|
Député français | |
– (4 ans, 11 mois et 30 jours) |
|
Élection | 17 juin 2007 |
Circonscription | 2e du Morbihan |
Législature | XIIIe (Cinquième République) |
Groupe politique | UMP |
Prédécesseur | Aimé Kergueris |
Successeur | Philippe Le Ray |
Maire de Carnac | |
– (5 ans, 10 mois et 29 jours) |
|
Prédécesseur | Jacques Bruneau |
Successeur | Jacques Bruneau |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Carnac (Morbihan, France) |
Parti politique | UMP |
Diplômé de | HEC CHEAr |
modifier |
Michel Grall, né le à Carnac (Morbihan), est un homme politique français, membre de l’UMP dont il a été secrétaire national de 2011 à . Il a été maire de Carnac de 2004 à 2010 et a été député du Morbihan de 2007 à 2012.
Michel Grall a fait ses études au collège du Verger (Auray), à Lorient (lycée Dupuy-de-Lôme) et Rennes (lycée Chateaubriand). Il est diplômé de l’école des Hautes études commerciales (HEC) en 1984, puis du centre des hautes études de l'Armement (CHEAr) en 2005.
À sa sortie d'HEC, Michel Grall effectue son service national en tant qu’attaché commercial adjoint à l’ambassade de France en Jordanie avant de commencer sa carrière dans le conseil en stratégie industrielle, intervenant successivement pendant 20 ans au sein de différentes sociétés de conseil.
Michel Grall est entré en politique à l'occasion d'une élection municipale partielle gagnée le à la suite de la démission d'une partie du conseil municipal de Carnac (Morbihan) dont il n'était pas membre. Tête de liste de la nouvelle équipe municipale, il devient ainsi le maire de sa commune natale[1]. À la suite de cette élection, il devient vice-président de la communauté de communes de la Côte des Mégalithes. Réélu en , il est maire de Carnac jusqu'au , date à laquelle il démissionne à la suite de tensions internes avec plusieurs de ses adjoints, qui forment la nouvelle opposition municipale[2].
Il est désigné le par la commission nationale d'investiture de l'UMP (face à Annick Guillou-Moinard et Jean-Michel Belz[3]) comme candidat du parti aux élections législatives de 2007. Il obtient aussi à cette occasion le soutien des adhérents locaux de l'UMP par un vote interne en sa faveur[4].
Le , il a été élu député de la 2e circonscription du Morbihan pour la XIIIe législature (2007-2012), en battant au deuxième tour Nathalie Le Magueresse (PS) avec 52,25 % des suffrages. il prend ainsi la succession d'Aimé Kergueris (UMP) qui se présentait comme suppléant de Jean-Michel Belz, battu dès le premier tour.
Michel Grall exerce la fonction de président de la fédération UMP du Morbihan[5] de à . Il est ensuite nommé secrétaire national de l'UMP en , chargé des anciens combattants et du lien armée-nation[6].
En 2011, Michel Grall se classe à la 71e place sur 577 députés pour son activité parlementaire[7]. Sur l'année, il a notamment assisté à 56 séances en commission, est intervenu à 73 reprises dans l'hémicycle et en commission, a cosigné 106 propositions de lois et 242 amendements, et a rédigé un rapport d'information parlementaire[8].
Cette même année, il participe, en compagnie de 108 parlementaires, au lancement du mouvement des Humanistes de l’UMP, fondé par Marc Laffineur et Jean Leonetti, dont l’objectif est de « remettre l’homme au cœur des préoccupations »[9].
Michel Grall décide de se représenter aux élections législatives de 2012. À l'issue du 1er tour, il arrive en 3e position derrière Nathalie Le Magueresse (PS) et Philippe Le Ray (DVD) avec un score qui lui permet de se maintenir au second tour (20,01 %). Malgré tout, il préfère se retirer du 2e tour et appelle ses partisans à faire barrage à la gauche [10],[11].
Michel Grall est candidat aux élections municipales 2014 à Levallois-Perret, en troisième position sur la liste d'Arnaud de Courson, opposant de droite du maire sortant Patrick Balkany[12]. Le , Patrick Balkany est réélu dès le premier tour, obtenant 51,56 % des suffrages exprimés, et Michel Grall devient conseiller municipal d'opposition.
Le , lors du conseil municipal de Levallois, Michel Grall quitte le groupe « Levalloisiens - Renouveau de la Droite et du Centre » dirigé par Arnaud de Courson, en vue de siéger comme conseiller municipal d'opposition indépendant[13].
Le , il est élu président du groupe des conseillers municipaux d'opposition LaREM - AGIR[14].
Au niveau national, Michel GRALL soutient la candidature d'Alain Juppé lors de la primaire de la droite et du centre en 2016. Il anime les 15 comités de soutien de la partie nord des Hauts de Seine. ll rejoint lors de sa création le nouveau partir AGIR - la droite constructive, présidé par Franck Riester.
En 2009, Michel Grall est nommé par Bernard Accoyer, le président de l’Assemblée nationale, parmi les huit députés participant au « Grenelle de la mer », qui réunit l'État, des élus, des professionnels et des représentants de la société civile. Il participe notamment au groupe de travail sur « la délicate rencontre entre la terre et la mer »[15].
Farouchement opposé aux excès de la loi Littoral, Michel Grall milite pour une application plus claire et équitable de la loi[16]. Dans sa circonscription, il a notamment négocié avec le ministère de l’Écologie afin que l’application de la loi Littoral n’empêche plus la réalisation de deux projets majeurs bloqués depuis plusieurs années : une station d’épuration à Riantec, dont la non réalisation gelait tout permis de construire[17], et la zone d’activité du Suroît à Belz[18].
En 2011, à la suite de l’échouement du TK Bremen sur les côtes bretonnes, Michel Grall a interrogé la ministre de l’Écologie et des Transports, Nathalie Kosciusko-Morizet sur la possibilité de donner aux capitaineries le pouvoir « d'interdire la sortie en mer d'un bateau en situation de risque »[19].
Michel Grall est vice-président du groupe d’études « Mer, Pêche et Souveraineté maritime » à l’Assemblée nationale[20] et intervient régulièrement pour la défense de la filière ostréicole[21].
Michel Grall est un membre actif de la commission de la défense à l’Assemblée nationale[22]. Il a participé en à la convention UMP sur la Défense, intervenant notamment sur la nécessité de renforcer le lien entre les armées et la Nation[23]. Il a rédigé deux rapports d’information de l’Assemblée nationale, l’un sur le budget du ministère de la Défense, l’autre sur la fin de vie des équipements militaires[24].
Depuis 2011 Michel Grall est Secrétaire National de l’UMP aux Anciens Combattants et au lien Armée-Nation[25]. Il soutient la politique en faveur du monde combattant[26]. Il est également membre du Groupe d’Études sur « l’industrie de défense » à l’Assemblée Nationale[27].
Michel Grall est, à l’Assemblée nationale, le président du groupe d’études sur les partenariats public-privé[28]. À ce titre, il suit de près la ligne à grande vitesse Bretagne–Pays de Loire qui autorisera la construction de nouvelles voies permettant de relier Paris à Quimper et Brest en trois heures[29].
Michel Grall se distingue par ses interventions en faveur de la Bretagne. Il s’emploie notamment à favoriser la reconnaissance et la promotion de la langue bretonne (et des langues régionales en général)[30]. En , il a cosigné, défendu dans l’hémicycle et voté un amendement permettant d’organiser un référendum en Loire-Atlantique et dans les quatre autres départements bretons pour favoriser le rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne[31].
Au niveau national et local, Michel Grall soutient également le projet d’inscription des mégalithes du Morbihan sud, dont Carnac, au patrimoine mondial de l’UNESCO[32]. En , il a reçu à ce sujet la visite et le soutien du premier ministre François Fillon[33].
Il a été de 2005 à 2009 vice-président du Groupement d’intérêt public culturel « mémoires de pierre : mégalithes en Morbihan »[34],[35].
Michel Grall est très impliqué dans le soutien aux chrétiens d’Orient. Il a participé en 2010 a un appel de parlementaires français demandant au ministre des Affaires Étrangères d’intervenir pour faire stopper les persécutions des minorités religieuses (dont les chrétiens) au Proche et Moyen-Orient. Il milite également pour une forte implication du gouvernement français dans le processus de paix au Proche-Orient[36].
Malgré son appartenance à l’UMP, Michel Grall n’a pas hésité à s’opposer au gouvernement au sujet[37] la loi sur la bioéthique[38] et contre le texte de loi sur la modernisation des professions judiciaires[39].