La commune a obtenu trois fleurs au palmarès 2007 du concours des villes et villages fleuris mais est redescendue sur le podium en perdant une fleur. En 2014, la commune compte désormais 2 fleurs. En 2016, la commune se retire du label Villes et Villages Fleuris.
Angers se trouve à environ 8 km au sud-est. Montreuil-Juigné est une commune de la banlieue nord d'Angers (périphérie) et sur la première couronne d'Angers Loire Métropole.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 694 mm, avec 11,5 jours de précipitations en janvier et 6 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Beaucouzé à 6 km à vol d'oiseau[3], est de 12,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 709,3 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Statistiques 1991-2020 et records BEAUCOUZE (49) - alt : 50m, lat : 47°28'44"N, lon : 0°36'51"O Records établis sur la période du 01-01-1937 au 03-12-2023
Au , Montreuil-Juigné est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[7].
Elle appartient à l'unité urbaine de Montreuil-Juigné[Note 1], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[8],[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Angers, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[9]. Cette aire, qui regroupe 81 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[10],[11].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (63,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
zones agricoles hétérogènes (19,8 %), zones urbanisées (19,7 %), terres arables (15,1 %), prairies (15 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (12,8 %), forêts (5 %), eaux continentales[Note 3] (4,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,3 %), cultures permanentes (2,8 %), zones humides intérieures (1,9 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Centre-ville/République, où se trouve différents commerces et banques, deux écoles (Notre-Dame et Henri-David), le collège Jean-Zay, le centre culturel Jacques-Prévert (bibliothèque, école de musique et expositions), le centre social, l'église Saint-Étienne, l'hôtel de ville ainsi que le foyer logement pour personnes âgées.
Europe - Italie et Plateau-Fleuri, quartiers pavillonnaires autour de l'avenue de l'Europe datant des années 1970 et 1980. On y trouve l'école Marcel-Pagnol.
La Mastelle, quartier pavillonnaire de la fin des années 1990 - début des années 2000.
Cité Bel-air/Espéranto, constitué principalement de logements HLM datant des années 1950.
Le Haut-Coudray, quartier pavillonnaire des années 1970. L'école Jean-Madeleine est située dans ce quartier.
Le Tertre, quartier pavillonnaire datant des années 1980.
Juigné, ancien village où se situent la plupart des exploitations agricoles de la commune.
Béné, sur la rive gauche de la Mayenne.
Le Val de Montreuil, écoquartier en pleine expansion.
Formes anciennes du nom de Montreuil : Montreuil Belfroi en 1793 et 1801, puis Montreuil-Belfroy avant de devenir Montreuil-Juigné en 1973 à la suite de son rapprochement avec Juigné-Béné[13],[14].
Formes anciennes du nom de Juigné : Juigné-Bené en 1801, puis Juigné-Béné[15].
L'histoire industrielle du territoire est marquée par l'installation d'une tréfilerie, Tréfileries et laminoirs du Havre (TLH), sur le barrage de Montreuil-Belfroy (au début du XXe siècle), puis celle de l'usine Pechiney dont le développement important dans les années 1950 et 1960 conduit à une urbanisation rapide de la commune. La proximité de la ville d'Angers est ensuite venue renforcer ce phénomène.
Montreuil-Juigné naît en 1973 de la fusion de Montreuil-Belfroy et de Juigné-Béné[14], deux communes à vocations agricole et viticole traditionnelles.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[29].
En 2022, la commune comptait 7 811 habitants[Note 4], en évolution de +3,97 % par rapport à 2016 (Maine-et-Loire : +2,12 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Évolution démographique de Montreuil-Belfroy (1793-1972), puis de Montreuil-Juigné [ modifier ]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 363
175
230
263
279
246
265
284
285
Évolution démographique de Montreuil-Belfroy (1793-1972), puis de Montreuil-Juigné [ modifier ], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
307
294
258
260
280
257
242
199
232
Évolution démographique de Montreuil-Belfroy (1793-1972), puis de Montreuil-Juigné [ modifier ], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
244
252
229
191
195
273
221
352
419
Évolution démographique de Montreuil-Belfroy (1793-1972), puis de Montreuil-Juigné [ modifier ], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
1 519
1 616
3 832
5 623
6 451
6 666
6 781
6 813
7 213
Évolution démographique de Montreuil-Belfroy (1793-1972), puis de Montreuil-Juigné [ modifier ], suite (4)
La population de la commune est plus âgée qu'au niveau départemental. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 26,4 % la même année, alors qu'il est de 25,6 % au niveau départemental.
En 2018, la commune compte 3 646 hommes pour 3 875 femmes, soit un taux de 51,52 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,37 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[32]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,5
90 ou +
1,0
6,5
75-89 ans
7,6
18,1
60-74 ans
19,1
21,1
45-59 ans
21,3
17,1
30-44 ans
17,0
16,1
15-29 ans
15,8
20,8
0-14 ans
18,2
Pyramide des âges du département de Maine-et-Loire en 2021 en pourcentage[33]
Sur 307 établissements présents sur la commune à fin 2010, 3 % relèvent du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 10 % du secteur de l'industrie, 10 % du secteur de la construction, 56 % de celui du commerce et des services et 21 % du secteur de l'administration et de la santé[34]. Cinq ans plus tard, en 2015, sur les 389 établissements présents, 2 % relèvent du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 11 % sur le département), 8 % du secteur de l'industrie, 8 % de celui de la construction, 62 % du secteur du commerce et des services et 20 % de celui de l'administration et de la santé[35].
Célestin Port (édition révisée par Jacques Levron, Pierre d'Herbécourt, Robert Favreau et Cécile Souchon), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou : D-M, t. 2, Angers, H. Siraudeau et Cie, , 2e éd. (1re éd. 1876) (BNF34649310, lire en ligne), p. 465-467 (Montreuil-Belfroy), p. 317 (Juigné-Béné), t. 1 p. 338 (Béné).
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
↑EHESS, Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui - Notice communale de Montreuil-Juigné, consulté le — Nom de la municipalité en 1793 (an II), selon le recensement réalisé sur l'ensemble du territoire français de l'époque, et en 1801, selon les « Arrêtés de réduction des justices de paix » (actes publiés au Bulletin des lois) constituant la première nomenclature officielle des circonscriptions administratives de la France contemporaine.