Il reprend les collections du musée Guimet et a pour mission de compléter ce fonds par des acquisitions. Il fait l'objet de dépôts et prêts de musées et institutions diverses (musées d'art et de la culture, jardins botaniques, fondations, congrégations religieuses...) pour ses espaces d'exposition temporaires et permanentes. Le musée a une activité orientée vers la scénographie (coopération avec des salles de spectacle musical et de théâtre) et a débuté celle d'éditeur de livres (romans autour de quelques objets fameux de sa collection en collaboration avec des auteurs de textes littéraires ou de dessins et de photographies).
Le projet déclaré est celui d'une pédagogie distrayante et artistique, « les confluences des savoirs », en même temps que d'un signal architectural, comme un phare et comme une porte ouverte sur la ville[3]. Il est associé aux franchissements des deux fleuves et mis en ensemble urbain avec les ponts. Le jardin de « la confluence » permet de relier les promenades établies sur les bords de la Saône à celles du Rhône dans l'urbanisme nouvelle manière de la ville écosystème. Ce musée est géré par l'agglomération devenue la métropole de Lyon à structure de département.
La collection du musée des Confluences est issue du Muséum de Lyon, celui-ci ayant vu ses collections se constituer autour des sciences naturelles, mais également de l'ethnographie et d'une collection coloniale, issue d'un musée créé en 1927 et fermé en 1968[5]. Une partie de la collection du musée, de plus de 2 millions d'objets, fut placée en 2002 dans le Centre de conservation et d’étude des collections (CCEC)[6],[7].
L'exposition permanente du Musée des Confluences repose sur quatre espaces expositions, appelés Origines, les récits du monde ; Sociétés, le théâtre des Hommes ; Espèces, la maille du vivant et Éternités, visions de l'au-delà[9] :
Espèces, la maille du vivant montre l'histoire des groupes constitués d'animaux dont l'homme. Des animaux momifiés datant de l'Égypte antique, mais aussi des exemplaires de dodo et de loup de Tasmanie, ainsi que des insectes[10] ;
Sociétés, le théâtre des Hommes expose pour diverses civilisations actuelles les processus civilisateurs. Ils sont fondés sur la matérialité (production), la dématérialisation (monnaies, instruments économiques de mesure d'échange d'objets et de mesure d'identité individuelle), l'échange social par le langage et la constitution de parenté dans les groupes (politesse et mariage) en dehors de l'acte de l'agression-destruction-appropriation et de la constitution de la langue.
Éternités, visions de l'au-delà, consacré à la représentation de la mort dans l'histoire de civilisations, met en avant notamment une momie péruvienne[10].
Les deux premières expositions permanentes sont sur le fondement de création d'un « musée des confluences », la notion de collectionner, l'une sur Émile Guimet[9], et l'autre sur la mise en perspective de la constitution du « savoir » distingué de l'« imaginaire » dans l'histoire des cabinets de curiosités avec le « faire savoir » par l'échange épistolaire des curieux à propos des objets et des phénomènes naturels. Depuis son démarrage, des expositions temporaires courtes sont mises pour partie en accès libre sur le thème artistique du ressenti à propos de la création du musée placé dans son époque. Des spécialistes (chorégraphes, musiciens, photographes, dessinateurs, etc.) font fonction de témoins-traducteurs extérieurs[11].
En 2014, le chiffre de 500 000 visiteurs par an revient souvent comme estimation de la fréquentation future par les autorités[12], même si 400 000 ou 1 million de visiteurs par an sont également évoqués[7].
Le 26 juin 2015, 6 mois après son ouverture, le musée a franchi la barre des 500 000 visiteurs[13].
En 2022, 654 601 visiteurs ont été recensés au Musée des Confluences à Lyon. Soit une moyenne quotidienne de 2052 entrées. La fréquentation est en forte hausse par rapport à 2021 (+ 86 %) mais moins qu'en 2019[15].
En 2022, le musée des Confluences a passé la barre des 5 millions de visiteurs accueillis depuis son ouverture, huit ans plus tôt, en décembre 2014[15]. C'est le premier musée de la métropole de Lyon et de la région Auvergne Rhône-Alpes en termes de fréquentation[16].
Dans le détail, l'institution culturelle annonce en 2022 que 68 % des curieux accueillis sont originaires de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Et seulement 10 % sont des touristes étrangers.
55 % des visiteurs sont des primo-visiteurs. « La fidélisation reste néanmoins élevée, se défend le musée dans un communiqué de presse. 22 % sont des visiteurs réguliers, déjà venus au cours des 12 derniers mois »[15].
Le public est en majorité familial, seulement 17 % des visiteurs viennent au musée des Confluences sans être accompagnés[15].
L'exposition temporaire qui a connu le plus de succès en 2022 est sans conteste L'Oiseau rare, de l'hirondelle au kakapo, avec 651 412 visiteurs, dont 423 915 en 2021[15].
La Piste des Sioux a intéressé 283 786 personnes en 2022. À noter que Jusqu'au bout du monde, regards missionnaires, pourtant installée plus longtemps que les Sioux, n'a attiré que 110 947 visiteurs[15].
« En 2023, trois nouvelles expositions temporaires poseront leurs valises sur la pointe du 2ᵉ arrondissement de Lyon : Marc Riboud, 100 photographies pour 100 ans (24 février), Afrique, milles vies d'objets (9 juin) et A nos amours (20 octobre) »[15].
Le projet de création d'un nouveau musée à partir des collections du Muséum de Lyon est lancé en juillet 1999[7].
En 2001, le projet piloté par Michel Mercier, le président du Conseil départemental du Rhône, est l'objet d'un concours international d'architecture, supervisé par un jury de 18 personnes. Il confronte 7 équipes[43] :
Félice Fanuele, Peter Eisenman et CRB Architectes proposent une structure ondulée surplombée de deux tours ;
La programmation culturelle initiale du musée s'est faite en octobre 2011, en attendant la fin des travaux, notamment à travers un festival appelé Mise en bouche[7].
En 2003, un premier permis de construire est délivré pour le musée[44]. En mai 2005, le boulodrome qui était sur le terrain du musée est détruit[7]. Mais les promoteurs découvrent un peu tard que le site, alluvial, est instable et inondable, et situé trop près de l'autoroute A7 : les travaux de renforcements coutèrent 6 millions d'euros et un premier retard[12].
Les travaux démarrent le 10 octobre 2006, ils sont menés par l'entreprise Bec Frère, filiale du groupe Fayat[44]. Assez rapidement, des désaccords surviennent entre les différents acteurs impliqués, c'est-à-dire l'entreprise Bec Frère, le cabinet d'architecture Coop Himmelb(l)au et la Société d’Équipement du Rhône et de Lyon (SERL), chargée de la maitrise d'ouvrage. À la suite de ces désaccords, le chantier est à l'arrêt pendant 7 mois en 2007[44].
À la mi-2008, le chantier est arrêté, l'entreprise Bec Frère se désengage du projet, par une résiliation à l'amiable, le 4 décembre 2008[45],[44]. Bec Frère est indemnisé pour les frais engagés à hauteur de 5 millions d'euros. Il rend 8 millions d'euros sur l'avance de 14 millions, qu'il a perçue pour réaliser le projet[44].
En 2009, un appel d'offres est lancé reposant sur un nouveau cahier des charges, celui-ci ne reçoit aucune offre. Un nouvel appel d'offres est relancé juste après la clôture du premier. Entre 16 et 18 entreprises répondent à celui-ci, deux d'entre elles sont pré-sélectionnées Vinci et Léon Grosse, leur donnant un délai supplémentaire pour répondre à l'appel d'offre[44],[43]. Finalement, Vinci propose une offre à 117,89 millions d'euros et Léon Grosse une offre à 99,5 millions d'euros[44].
Le chantier du Musée des Confluences est finalement confié à Vinci en janvier 2010[46]. Les sociétés spécialisées SMB et Renaudat Centre Constructions réalisent les études, la production et le montage de l'ouvrage métallique révisé dans sa structure par la modification de la forme de la salle d'accueil et sa passerelle[47]. Les travaux ont repris dès avril 2010 pour une ouverture le 20 décembre 2014[48].
Le musée est finalement inauguré le 20 décembre 2014, en l'absence remarquée du président de la République, du Premier ministre ou de la ministre de la Culture[12].
Le site du chantier du musée, à l'arrêt, en avril 2011.
La construction a connu de nombreux déboires, dont un retard de dix ans et un dépassement de son budget à hauteur de cinq fois son montant initial[12]. Le coût du musée, tout d'abord estimé à 61 millions d'euros en juillet 2000[12], a été révisé par le Conseil général du Rhône en 2009 à hauteur de 175,1 millions d'euros[49], puis en 2012 pour 267 millions d'euros pour l'achèvement du projet[50]. Fin octobre 2014, le coût prévisionnel du chantier s'établit à 255,1 millions d'euros ; le Conseil général a pendant un temps affiché un bilan financier ramené à 213,8 millions d'euros en incluant dans le bilan la pénalité de retard qu'il souhaite appliquer au groupement constructeur emmené par Vinci, pénalité atteignant provisoirement 41,3 millions d'euros. Cette somme est contestée par l'entreprise, qui met en avant des difficultés au démarrage des travaux du fait d'études insuffisamment précises fournies par la maîtrise d'œuvre retenue par le Conseil général[51].
Le coût total s'élèvera finalement à 330 millions d'euros, soit plus de 5 fois le coût initial prévu[12].
Pour compenser ce « coût faramineux », le Conseil Général a vendu pour 63 millions d'euros d'actions dans des sociétés autoroutières en 2012, vente « menée à la va-vite[52] » (elle sera valorisée par les acheteurs à 460 millions d'euros[12]). Fin 2014, l'Association des Contribuables Actifs du Nord-Ouest Lyonnais (CANOL) déplorait l'absence de budget détaillé pour le fonctionnement du musée, censé être autosuffisant selon le département, même si aucune étude de marché n'a été réalisée[12].
Sa philosophie architecturale est la même que celle définie par Wolf D. Prix de l'agence Coop Himmelb(l)au pour l'Opéra-centre-ville (International Conference Center) de Dalian, Chine (2008-2012). Mais à Lyon, l'architecte n'est pas contraint par le fait d'englober d'une pièce un espace (salle de spectacle) qui n'est pas de son ressort dans le projet, comme ce fut le cas en Chine[53].
Le concepteur utilise d'importants porte-à-faux qui n'en font pas une construction « faisable à l'économie ». C'est une prouesse. Selon les termes de Coop Himmelblau : « Pour construire un musée de la connaissance, une nouvelle forme complexe a dû être développée comme passerelle emblématique. »[54]. Cette structure, qui ressemble à un mikado dans la partie tournée vers la ville, le cristal, utilise les possibilités offertes par la conception assistée par ordinateur en architecture.
Le musée mesure 190 mètres de long, sur 90 de large et 41 mètres de haut[55].
Le projet est composé de trois ensembles appelés « Socle », « Cristal » et « Nuage » :
le socle en béton regroupe sur sa proéminence les espaces fermés disjoints d'accueil et de restauration, un espace ouvert composé d'un bassin. Le socle contient un auditorium ainsi que les espaces techniques ;
le cristal, entièrement vitré, est un espace composé de circulations autour d'un « vortex symbolique » et permet d'accéder à une boutique et librairie. Le vortex fut ajouté après le démarrage du chantier pour des problèmes de structure posés par un embasement problématique et fut intégré dans l'architecture comme une pièce non rapportée. Le cristal marque la perspective sur les berges du Rhône depuis le Nord, il permet depuis son intérieur un demi-tour d'horizon sur l'hyper-centre à buildings-signaux de la ville. Cet espace est libre d'accès ;
le nuage est l'espace des expositions permanentes et temporaires[5] en salles à dimensions prédéterminées et articulées sur des passages « ouverts sur l'extérieur » : passage à grand claustra vitré transparent circulable sur le niveau au-dessus du bassin ; passage d'exposition au dernier niveau dont le vitrage supérieur de couverture transparente est bleu (éclairage façon galerie) ; point de vue panoramique fermé sur le fleuve sur le sud de la ville. Le nuage comporte, à son sommet libre d'accès, une cafétéria en espace fermé, et deux points de vue panoramiques ouverts : à l'ouest, en surplomb vue sur l'horizon du coteau urbanisé de la Saône et sur la ville reliée historiquement au sud en traversant ce fleuve (nœud routier des ponts et ouvrage d'art métal remarquable du patrimoine industriel en France du chemin de fer) ; à l'est vue sur l'horizon de la plaine industrialisée, une vue en perspective des montagnes.
De par sa forme atypique, le journal Le Monde le compare à un « vaisseau à la Star Wars »[56].
En 2018, le juriste Claude Danthony, enseignant-chercheur à l'ENS de Lyon, obtient l'annulation de la création de l'EPCC du musée par le tribunal administratif, estimant que le risque financier pour l'ENS (membre de l'établissement) est trop important et que la représentation du personnel du musée n'est pas correctement assurée[58],[59]. Un nouvel arrêté préfectoral intervient en novembre 2018 pour recréer l'établissement et corriger ces irrégularités.
Le 19 mars 1999, avant la finalisation du projet, le Conseil Général du Rhône nomme Michel Côté directeur du pôle Sciences et Sociétés, avec pour mission principale de transformer le Muséum de Lyon en un musée des sciences et des sociétés. Il quitte alors le Québec et le Musée de la civilisation pour s'installer dans l'agglomération lyonnaise et y conduire le projet du Musée des Confluences[60]. En mai 2010, il annonce qu'il quitte ses fonctions pour retourner à Québec et y exercer à partir du 1er août la direction générale du Musée de la civilisation[61].
En 2016, la moitié des employés du Musée des Confluences travaillent via des entreprises de sous-traitance. Les conditions de travail précaire et de rémunération des sous-traitants sont dénoncés par certains employés, ainsi que des accusations de sexisme[62]. La direction explique ce recours à des prestataires par un souci de trésorerie[63].
En 2018, le comité scientifique de l’exposition Coléoptères, insectes extraordinaires, découvre une nouvelle espèce de longicorne nocturne vivant en Afrique du Sud et qu'il baptise Capezoum museiconfluentiarum, en hommage au musée hôte[64].
La programmation de l’accessibilité intègre l'intégration poussée des handicaps dans la perception des collections présentées et des espaces architecturaux qui les contiennent (handicap auditif visuel et de mobilité) avec les technologies traditionnelles. Lors de la fermeture Covid une visite virtuelle numérisée a été fournie[65].
Le musée est desservi depuis février 2014 dès l'ouverture par la station « Musée des Confluences » du tramway . Il est également desservi par les lignes de bus,
Le parking pour les cars de groupes est aménagé sous le viaduc de nœud routier.
Parking visiteurs payant à proximité, tarif préférentiel pour les visiteurs du musée à valider à l'accueil de celui-ci.
↑Alexis Ferenczi, « PHOTOS. Le Musée des Confluences ouvre ses portes sur fond de polémiques », Le Huffington Post, (lire en ligne, consulté le )
↑« Le bâtiment devrait servir de phare distinctif et d'entrée pour les visiteurs qui s'approchent du Sud, ainsi que de point de départ pour le développement urbain. » : traduction tirée de (en) « Musée des Confluences. The Crystal Cloud of Knowledge », sur Coophimmelb(l)au. Wolf D. Prix & Partner, non daté (consulté le )
↑En juin 2015 simultanément avec l'exposition "Appartement témoin" [1] en connexion avec le monde de la bande dessinée [2] succède aux regards des photographes sur les rites bouddhiques de l'exposition en accès libre en mai 2015 (par exemple): « The Musée des Confluences understands itself not as an exclusive “Temple of the Muses” for the educated elite, but as a public gateway to the knowledge of our time. It stimulates a direct, active use—not only as a place of contemplation, but also as a meeting place in the city », Wolf D. Prix[3].
↑Auvergne Rhône-Alpes Tourisme, Chiffres-clés 2022, coll. « Les carnets de l'ingénierie » (no 18) (lire en ligne [PDF]), p. 22
↑Céphalophe du Natal. H. env. 50 cm sur la croupe. « La forêt exerce de fortes contraintes sur les espèces qu'elle abrite. Ainsi, une petite taille, de courtes pattes, un dos arrondis, des cornes courbées vers l'arrière permettent aux différentes espèces de céphalophes de se faufiler avec aisance dans ce milieu dense » : notice du Musée des Confluences.
↑Masque ype des Indiens Tapirapé(en). Mato Grosso, Brésil. XXe siècle. Plumes: aras, amazones, fibres végétales, nacre, bois. L. env. 100 cm.
↑Bison européen et cheval de Przewalski : réintroduction dans la nature d'espèces menacées d'extinction.
↑L'essentiel de l'oxygène produit par les bactéries reste piégé au fond des océans sous forme d'oxydes de fer. Alternances de lits de quartz et de fer oxydé.
↑Ptérosaure : Anhanguera santanae. Crétacée (115 Millions d'années). Brésil.
↑Placenticeras meeki, Crétacé, 80 millions d'années. Provenance : Canada, Alberta. La nacre opalescente de ce type de fossile est appelée ammolite en gemmologie.
↑Tarbosaurus : -70 Millions d'années (Maastrichtien). Mongolie, désert de Gobi. Tarbosaurus est un genre éteint de dinosaures théropodes de la famille des tyrannosauridés. "Avec ses dents en poignards ce dinosaure ferait régner la terreur en Asie, comme en Amérique, son proche parent, le Tyrannosaure." (notice du Musée des Confluences)
↑Fibre de verre, aluminium, plastique, textile. D. env 120 cm.
↑Météorite Zerhamra. Sidérite (groupe III AB). Découverte en 1967 à Zerhamra en Algérie, Dépôt du Museum National d'Histoire Naturelle, Paris. "Cette météorite de 640 kg est un fragment du noyau métallique d'un corps céleste qui s'est fragmenté lors d'une énorme collision" : notice du Musée des Confluences. Lyon.
↑Fermenteur Frenkel, 1969. France, Rhône, Saint-Priest. Villanova. Acier inoxydable, métal, caoutchouc. Don de Mérial. « Cette cuve de fermentation témoigne du passage, au milieu du XXe siècle, de la fabrication artisanale à la fabrication industrielle de vaccins, qui a permis dans ce cas d'enrayer l'épidémie de fièvre aphteuse qui décimait les troupeaux de bovins. » : Notice du musée.
↑Voiture double phaéton, Berliet. 1908. Bois, métaux, cuir, verre. Dépôt de la fondation Berliet, Lyon.
↑Métier à tisser mécanique Diederichs 7700. 1903, France, Isère, Bourgoin-Jallieu. Ateliers Diederichs. Acier, fonte, bois. Dépôt du Musée du tisserand dauphinois, La Batie Montgascon. "Ce métier Diederichs, avec son moteur électrique et sa grande adaptabilité, est typique de la production en usine qui se développe à la fin du XIXe siècle." : notice, Musée des Confluences.
↑Armure en laque d'argent. Edo (1600-1868). Fer laqué, soie, cuivre, crin. Fin XVIIe - début XVIIIe siècle. Musée des Confluences. Lyon. "Spectaculaire, cette armure permet à son propriétaire de bénéficier d'une forte visibilité et d'affirmer son rang" : notice du Musée des Confluences.
↑Masque. Population Wauja. Parc du Xingu. Mato Grosso, Brésil, début XXIe siècle. Fibres végétales, bois, pigment. H. env 150 cm.
↑Sans titre [Grand Chaman]. Jacko Kadluk (né en 1952), (Nunavut, Iqaluit), Canada. Vers 1990. Os de baleine, bois et peau de caribou. L. env. 120 cm.
↑Kplekple bla (masque). Baoulé. Côte d'Ivoire. Bois polychrome. Fin XIXe - début XXe siècle. Ancienne collection Charles Ratton. Prêt du Musée Barbier-Mueller, Genève. « La couleur rouge de ce masque appartenant au rite du Goli, indique qu'il est féminin. Ces masques interviennent lors de funérailles ou en période de danger. Leur rôle est d'établir un lien avec les forces surnaturelles qui influencent positivement la vie des humains, ou négativement si elles ne sont pas apaisées. » : notice Musée des Confluences.
↑Homme barbu (à gauche) : pierre. 3800-3500 Nagada I (civilisation amratienne). Haute-Égypte (Gebelein). Homme barbu (à droite) : brèche. 3300-3100 Nagada I (civilisation amratienne). Haute-Égypte (Gebelein). inv 90000171. Musée des Confluences, Lyon. "Retrouvées dans des sanctuaires ou des tombes, ces statues très rares sont probablement une représentation du pouvoir masculin. À la période dynastique, la barbe sera l'un des symboles du pouvoir pharaonique." : notice Musée des Confluences, Lyon.
↑Présentation regroupée de trois ensembles distincts : 1, Sarcophage de Tja-Khonsou, membre du clergé d'Amon (Nout protège le défunt en déployant ses ailes. Quatre fils d'Horus). Bois polychrome. Haute-Égypte (Thèbes), 663 - 323 AEC (avant l'ère commune). // 2, Momie de Taubasthis, fils de Psébos, et ses parures de cartonnage. Momie, cartonnages constitués de tissus de lins stuqués et polychromes. Haute-Égypte, 332 AEC - 337 EC (périodes macédonienne, lagide et romaine). // 3, Résille et amulettes, faïence, Égypte 664 AEC - 337 EC.
↑Tombe féminine, sépulture 9, nécropole de Koban, Ossétie du Nord-Alanie. Russie. Âge du bronze final et débuts de l'âge du fer 967-813 avant l'ère commune. Ossements humains et animaux, bronze, cornaline et coquillages. La nécropole a commencé à être utilisée à l’âge du bronze final vers 1400-1200 AEC (il y donc environ 3 500 ans depuis le présent).
↑Référence Himmelb(l)au: [4] et [5], sur ArchDaily : En Chine l'édifice est construit à la même époque mais plus rapidement et en fond de port, dans un espace à remplir, ce qui n'assure pas la même position stratégique de signal urbain.
↑Delphine Hummel, Aude Porcedda et Laurent Lapierre, « Michel Côté et le projet du Musée des Confluences (2007) », Revue internationale de cas en gestion, HEC Montréal, vol. 9, no 1, (lire en ligne)