Organisation |
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Constructeur | Lockheed Martin |
Programme | Polar Operational Environmental Satellites |
Domaine | Satellite météorologique |
Type de mission | TIROS |
Statut | Opérationnels |
Base de lancement | Vandenberg, site SLC-2W |
Lancement |
10 h 22 min 0 s UTC[1] |
Lanceur |
Delta II 7320-10C (Delta D338) [2] |
Identifiant COSPAR | 2009-005A |
SATCAT | 33591 |
Masse au lancement | 1 440 kg [3] |
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Dimensions |
4,19 m de longueur 1,88 m de diamètre. |
Contrôle d'attitude | Stabilisé sur 3 axes |
Source d'énergie | Panneaux solaires |
Puissance électrique | W |
Orbite | Héliosynchrone |
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Périapside | 846 km |
Apoapside | 866 km |
Période de révolution | 102 minutes |
Inclinaison | 98,70° |
AVHRR/3 | Radiomètre de très haute résolution |
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HIRS/4 | Capteur infrarouge à grande résolution |
SEM-2 | Moniteur de l'environnement spatial |
Argos ADCS | Système avancé de collecte de données |
SARSAT | Système de surveillance de recherche et sauvetage |
SBUV/2 | Radiomètre de rétrodiffusion des ultraviolets solaires |
AMSU-A | Unité avancé de sondage micro-onde |
MHS | Capteur d'humidité par micro-onde |
NOAA-19, ou NOAA-N' (NOAA-N Prime), est le dernier de la série des satellites météorologiques POES de la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA)[4]. Lancé le , il était destiné à remplacer NOAA-18[5].
Comme le reste de la série POES, NOAA-19 devait fournir un flux continu d'informations environnementales mondiales sur[6] :
Le , le satellite est gravement endommagé lors d’une phase d’assemblage dans l'usine Lockheed Martin Space Systems à Sunnyvale, en Californie. L'engin spatial tombe sur le sol alors qu'une équipe le faisait passer de la position verticale à la position horizontale. Une enquête de la NASA permet de déterminer que cet accident est dû à des manquements dans le suivi des procédures sur l'ensemble de l'installation[7],[8].
Un technicien avait retiré les vingt-quatre boulons fixant une plaque d'adaptation sur le chariot sans documenter cette action. L'équipe qui a ensuite utilisé le chariot pour retourner le satellite n'a pas vérifié les boulons, comme spécifié dans la procédure, avant de tenter de déplacer le satellite[7]. Les réparations du satellite coûtèrent 135 millions de dollars. Lockheed Martin a accepté de renoncer à tous ses bénéfices réalisés ou à venir sur le projet pour aider à couvrir les coûts de réparation ; la société a finalement prélevé à cette fin 30 millions de dollars sur ses profits de 2003. Le reste des coûts de réparation a été payé par le gouvernement des États-Unis[8].
L'intérêt des radioamateurs pour les NOAA est apparu dès que les ordinateurs furent capables de décoder le signal émis par les satellites[9].
NOAA-19 émettant entre autres dans la bande VHF en analogique par WEFAX, il est relativement simple de recevoir et de décoder ses deux canaux allant de la lumière visible à l'infrarouge thermique en fonction des conditions de prise de vue (jour/nuit)[10]. La fréquence se situe à 137,1 MHz, entre la bande d'aviation et celle des deux mètres[5].
Le satellite envoie aussi des données HRPT (High-resolution picture transmission (en)) en UHF à la fréquence de 1 698 MHz, plus difficiles à recevoir car nécessitant plus de matériel comme une parabole[11].