Nicolas Untersteller

Nicolas Untersteller
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ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
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Nicolas Untersteller né le à Stiring-Wendel et mort le à Paris est un peintre français.

Nicolas Untersteller naît en 1900 à Stiring-Wendel, près de Forbach, bourgade minière de l'Empire allemand sise dans le District de Lorraine. En 1918, le district de Lorraine, redevenu Français, forme le nouveau département de la Moselle.

Après des études à l'école des arts Décoratifs de Strasbourg de 1921 à 1923, il est admis à l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris dans les ateliers de Fernand Cormon (1854-1924), de Jean-Pierre Laurens (1875-1932) et de son frère Paul Albert Laurens (1870-1934). Il reçoit le deuxième premier grand prix de Rome de peinture en 1928. Il épouse l'artiste peintre Hélène Delaroche (1907-1996) en 1929. Il séjourne à Rome à la villa Médicis de 1929 à 1931. En 1930, il est professeur de dessin aux cours Yvon à Paris et crée en 1931, dans son département d'origine, une école de peinture à Metz, ville où il présente son exposition « Retour de Rome ». De 1933 à 1934, il est pensionnaire à la Casa de Velázquez à Madrid. En 1934 naît à Metz sa fille Marguerite-Marie Untersteller (morte en 2000) qui deviendra bibliothécaire.

Membre de l'Académie des beaux-arts, Nicolas Untersteller enseigne la fresque à l'École des beaux-arts de Paris en 1937. En 1940, la défaite française face à l'Allemagne nazie entraîne le rattachement de facto du département de la Moselle au Troisième Reich et sa nazification. Aussi Nicolas Untersteller reste-t-il en région parisienne et son second enfant, Louis-Paul Untersteller, naît à Sèvres en 1940. Il est nommé membre du Conseil supérieur des beaux-arts de Paris en 1940. De 1941 à 1948, il est professeur, chef d'atelier de peinture et compte parmi ses élèves : Arcabas[1], Jean Marie Walaster[2], Henriette Lambert, Ernest Risse[3], Roger Forissier et Bachir Yellès. En 1948, il est nommé directeur de l'École nationale supérieure des beaux-arts.

Bien qu'ayant réalisé des tableaux de portraits, de nus ou de paysages, il est surtout connu pour ses fresques et ses peintures murales. Il décora des édifices publics français, notamment en Moselle, des bâtiments publics comme la salle d'attente de l'aéroport du Bourget ou la gare de Grenoble avec des peintures sur des panneaux d'aluminium anodisé. Il œuvre pour des édifices religieux comme l'église Saint-Pierre-de-Chaillot à Paris. Il peint les vitraux de l'église Sainte-Thérèse-de-l'Enfant-Jésus de Metz et décore l'église Sainte-Barbe de Crusnes, fameuse église en fer au pays du fer. Il a également réalisé des panneaux pour les salons du paquebot Liberté et dessiné les décors et costumes du ballet Hop Frog de l'opéra de Paris en 1954.

Il meurt le à l'hôpital Broussais dans le 14e arrondissement de Paris[4] et est inhumé dans le cimetière de Cinq-Mars-la-Pile[5].

Un collège porte son nom dans sa ville natale de Stiring-Wendel.

Fresque peinte par lui dans Saint-Pierre-de-Chaillot.

Une rue porte son nom à Metz depuis 1975.

Collections publiques

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Peintures murales

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Décoration en dalles de lave émaillées

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Décoration sur matériaux modernes

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  • 1961 : décoration de la salle des machines de l'usine de La Bâthie.

Expositions

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Distinctions

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Notes et références

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  1. Peintre d'art sacré.
  2. Peintre et vitrailliste lorrain formé par Untersteller à Paris ; a participé au montage des vitaux d'untersteller à l'église Sainte-Thérèse de Metz. Voir le site : http://walaster.fr/vitraux-eglise-sainte-therese-a-metz-avec-untersteller/
  3. Peintre verrier, lauréat de la Casa de Velãsquez.
  4. Archives de Paris 14e, acte de décès no 5380, année 1967 (page 10/30).
  5. Registre des pompes funèbres payantes, année 1967 en date du 22 décembre (page 6/21).
  6. Technique qui consiste à enchâsser directement le vitrail dans le béton armé. Cf. /metz.fr, et les explications du Républicain Lorrain, en 1952 : walaster.fr.
  7. Fresques de la mairie de Lorient.

Bibliographie

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  • Marie Gloc, Nicolas Untersteller, une redécouverte, no 10[réf. incomplète], 2008, p. 56-61.
  • Marie Gloc, Nicolas Untersteller, le décor pour la salle des pas perdus du conseil général de la Moselle, Metz, 2008, p.
  • Mylène Sarant, Nicolas Untersteller, un prix de Rome à Gravelle, Communauté de communes Charenton-le-Pont Saint-Maurice, 2009, 51 p. — Catalogue de l'exposition de Charenton en 2009.

Liens externes

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