La mission Orbital Express est un projet expérimental de l'agence de recherche militaire américaine, la DARPA, destiné à mettre au point des techniques de maintenance et de réparation de satellites en orbite de manière que celles-ci soient peu couteuses et sans risques. Le projet Orbital Express met en œuvre deux satellites :
ASTRO (Autonomous Space Transport Robotic Operations) est le satellite actif ; c'est un prototype de satellite de maintenance et de réparation. ASTRO a été construit par Boeing. Il pèse environ 700 kg. ASTRO dispose d'un système d'amarrage, d'un bras et d'un système permettant le ravitaillement en ergols.
NEXTSat (Next Generation Serviceable Satellite) représente le satellite à dépanner. D'une masse de 224 kilos il présente des caractéristiques permettant sa maintenance et sa réparation en orbite : il dispose d'un système d'amarrage et le plein en ergols peut être fait en orbite.
La mission a pour objectif de tester les techniques suivantes :
Orbital Express a été lancé le avec 6 autres satellites par une fusée Atlas V depuis la base de lancement de Cape Canaveral. Le les deux satellites ont réalisé le premier test : du carburant a été transféré et une batterie a été remplacée et connecté au système d'alimentation électrique de NEXTSat. Les deux satellites se sont ensuite séparés et ASTRO a réalisé une manœuvre de rendez-vous puis d'amarrage sans intervention au sol. Par la suite un composant de l'ordinateur de NEXTSat a été remplacé par ASTRO. Au cours de ces manœuvres, le contrôle au sol a du intervenir à deux reprises pour corriger une manœuvre commandée par l'ordinateur embarqué mais la DARPA estime que la mission est une réussite[1]. Après avoir été séparés, les satellites ont été désactivés le et devraient effectuer leur rentrée atmosphérique dans quelques années[2].
Autoportrait d'ASTRO (à gauche) et NEXTSat (à droite) en orbite et amarrés.
La première date est celle du lancement du lancement (du premier lancement s'il y a plusieurs exemplaires). Lorsqu'elle existe la deuxième date indique la date de lancement du dernier exemplaire. Si d'autres exemplaires doivent lancés la deuxième date est remplacée par un -. Pour les engins spatiaux autres que les lanceurs les dates de fin de mission ne sont jamais fournies.