Pasquale Villari | |
Fonctions | |
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Sénateur du royaume d'Italie au cours de la XVe législature | |
– (3 ans, 5 mois et 5 jours) |
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Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Naples |
Date de décès | (à 90 ans) |
Lieu de décès | Florence |
Diplômé de | Université de Pise |
Profession | historien |
Religion | catholique |
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Pasquale Villari (né le à Naples et mort le à Florence) est un historien et homme politique italien. Le roi Humbert Ier le nomme sénateur du Royaume.
En 1848, il participe au mouvement hostile aux Bourbons, à Naples, et doit s'exiler à Florence. Il devient par la suite professeur d'histoire à l'Université de Pise, puis d'histoire moderne à l'Institut supérieur de Florence. Il écrit plusieurs ouvrages, notamment sur Savonarole et Machiavel.
Il est surtout connu aujourd'hui pour ses études sur la question méridionale[1], figurant dans son ouvrage Lettere meridionali (Lettres méridionales, publié en 1878). Son épouse, Linda White Mazini Villari, a traduit en anglais une grande partie de son œuvre. Pasquale Villari contribue à la revue Archivio per l'Alto Adige, fondée par Ettore Tolomei.
Il mène parallèlement une carrière politique : il est député au Parlement de 1870 à 1876 et de 1880 à 1882, sénateur du Royaume à partir du . En 1891, il est également ministre de l'Instruction publique dans le gouvernement d'Antonio di Rudinì.
Franc-maçon, il est initié en 1862 dans la loge « La Concordia » de Florence[2].