Pierre Louis Charles de Failly | ||
Le général de Failly | ||
Naissance | Rozoy-sur-Serre |
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Décès | (à 82 ans) Compiègne |
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Origine | Français | |
Allégeance | Royaume de France Royaume de France République française Empire français |
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Arme | Infanterie | |
Grade | Général de division | |
Années de service | 1826 – 1871 | |
Commandement | 5e corps d'armée | |
Conflits | Guerre de Crimée Campagne d'Italie Guerre franco-allemande de 1870 |
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Distinctions | Médaille militaire Grand officier de la Légion d'honneur |
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Famille | de Failly | |
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Pierre Louis Charles Achille de Failly (Rozoy-sur-Serre, – Compiègne, ) est un officier général français.
Né à Rozoy-sur-Serre dans l'Aisne, il est le fils de Charles, Louis comte de Failly et de Sophie de Mons de Maigneux[1]. Il intègre l'École spéciale militaire de Saint-Cyr en 1826. Il fait ses premières armes à Paris, dans l'affaire de la rue Transnonain, où il gagne une réputation de cruauté militaire. Le crayon de Daumier a reproduit l'épisode de la maison Doyen avec une singulière énergie. Colonel au mois d', général de brigade le , il participe à la guerre de Crimée et revint général de division.
Il épouse en 1857 Felicité de Frézals de Bourfaud née à Compiègne (Oise) le .
Chevalier de la Légion d’honneur depuis 1842, il est nommé grand officier de l’ordre le [2], après la campagne d'Italie.
En 1867, il est chargé d'arrêter net la tentative de Garibaldi sur les États romains ; c'est alors qu'après Mentana il écrit : « nos fusils Chassepot ont fait merveille », phrase qui lui est durement reprochée.
Sénateur depuis le , il commande le 5e corps d'armée durant la guerre franco-allemande de 1870. Le favori impérial donne la mesure de son esprit militaire en laissant écraser Mac-Mahon à Reichshoffen, le .
Le , méprisant les avertissements des habitants de Beaumont-en-Argonne, il se laisse surprendre, près de la Meuse, au moment où ses soldats mangent la soupe. Victime de l'impéritie de son chef, la division de Failly écrasée, découvre le corps principal de l'armée, en marche sur Sedan, et sa déroute précipite le désastre final. Failly est démis de son commandement, et se retrouve prisonnier après la capitulation de Sedan.
À son retour d'Allemagne, le général de Failly échappe au Conseil de guerre et se fait oublier avant de prendre sa retraite.
Voir tableau ci-dessous
Carrière militaire | ||
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Date | grades | Affectations |
Elève-Officier | École Spéciale Militaire de Saint Cyr | |
Sous-lieutenant | 35e régiment d'infanterie de ligne | |
Lieutenant | ||
Capitaine | ||
Capitaine adjudant-major | ||
Capitaine | 7e bataillon de chasseurs à pied | |
8e bataillon de chasseurs à pied | ||
Officier d'ordonnance du roi Louis-Philippe | ||
Chef de bataillon | 68e régiment d'infanterie de ligne | |
Chef de corps | 2e bataillon de chasseurs à pied | |
Lieutenant-colonel | 49e régiment d'infanterie de ligne | |
Chef de corps | École de tir de Toulouse | |
49e régiment d'infanterie de ligne | ||
Colonel | 20e régiment d'infanterie de ligne | |
Général de brigade | ||
Commandant de la 2e brigade de la 2e division d'infanterie du 2e corps (armée d'Orient) | ||
Détaché au grand quartier général de l'armée d'Orient | ||
Commandant de la 2e brigade de la 3e division d'infanterie du 2e corps (Armée d'Orient) | ||
Commandement de la 1re brigade d'infanterie de la Garde impériale | ||
Général de division | ||
Commandant la 3e division d'infanterie du corps de réserve de l'armée d'Orient | ||
Commandement de la 3e division d'infanterie de l'armée de Lyon | ||
Aide de camp de Napoléon III | ||
Commandant la 2e division d'infanterie du 4e corps de l'armée d'Italie | ||
Aide de camp de Napoléon III | ||
Commande le corps expéditionnaire français à Rome | ||
Aide de camp de Napoléon III - Président du comité de l'Infanterie | ||
Sénateur du Second Empire | ||
Commande les manœuvres du camp de Châlons | ||
Commandant du 3e corps d'armée à Nancy | ||
Commandant le 5e corps d'armée de l'armée du Rhin puis de l'armée de Châlons | ||
Fait prisonnier de guerre à la capitulation de Sedan | ||
Rentre de captivité | ||
Maintenu définitivement dans la 1re section du cadre d'état-major |