Pipriac | |||||
La mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bretagne | ||||
Département | Ille-et-Vilaine | ||||
Arrondissement | Redon | ||||
Intercommunalité | Redon Agglomération | ||||
Maire Mandat |
Franck Pichot 2020-2026 |
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Code postal | 35550 | ||||
Code commune | 35219 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Pipriatain, Pipriataine | ||||
Population municipale |
3 871 hab. (2022 en évolution de +3,67 % par rapport à 2016) | ||||
Densité | 80 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 48′ 36″ nord, 1° 56′ 47″ ouest | ||||
Altitude | 50 m Min. 14 m Max. 98 m |
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Superficie | 48,65 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Pipriac (ville isolée) |
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Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Redon | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Ille-et-Vilaine
Géolocalisation sur la carte : Bretagne (région administrative)
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Liens | |||||
Site web | www.mairie-pipriac.fr | ||||
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Pipriac est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne.
Dans un article de 1966 « Problems in paleoclimatology (réimpression à partir des "Nato Paleociimates conferences", Newcastle, 1963). Dangeard (Observations and reflections on the periglacial and glacial formations of the upper Brioverian) » sur la base de l'étude du gisement du Bois Gory, près de Pipriac, estime, contrairement aux auteurs précédents, que les poudingues de Gourin ont une origine fluvio-glaciaire[1].
Située en Bretagne dans le sud du département d'Ille-et-Vilaine.
Les communes limitrophes sont Bruc-sur-Aff, Lieuron, Saint-Ganton, Saint-Just, Saint-Séglin, Guipry-Messac et Val d'Anast.
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[3]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Sud Est », avec des étés relativement chauds et ensoleillés[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 751 mm, avec 12,2 jours de précipitations en janvier et 6,1 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de La Noë-Blanche à 16 km à vol d'oiseau[5], est de 12,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 780,5 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Au , Pipriac est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Pipriac[Note 1], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[10],[11]. La commune est en outre hors attraction des villes[12],[13].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,3 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (96,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (59,1 %), zones agricoles hétérogènes (20,7 %), prairies (15,5 %), zones urbanisées (3,8 %), forêts (1 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le nom de la localité est attesté sous la forme Vicaria Prisperiaca dans la donation d’Anauuoreth[15]. Prispiriac en 834, Prisbiriac en 882, Prispriac en 1107, Pripriac en 1386, Piperiac en 1637, Piperiac en 1713[16].
Il s'agit sans doute d’un type toponymique gaulois, gallo-roman ou gallo-brittonique, peut-être *Prispiriacum, nom de domaine sans doute basé sur un anthroponyme qu'il est difficile d'identifier et suivi du suffixe -(I)ACU qui a régulièrement abouti à la terminaison -(i)ac dans la partie de la Bretagne où l'on a parlé breton, alors qu'à l'est de Rennes, il a abouti à la terminaison -é.
L'hypothèse d'une étymologie semblable à l'ancienne commune de Piré-sur-Seiche, c'est-à-dire liée à la culture du poirier (Piriacum en latin), ajouté à un préfixe issu de l'ancien français "pris" du latin "pretium" ayant comme signification "valeur", cette hypothèse donnerait au terme latin "Prispiriacum" une transcription proche de "le bon lieu planté de poiriers". Le cartulaire de l'Abbaye de Redon mentionne en outre la culture de poiriers en vu d'une production locale de cidres à base de poires (poirés).
Pipriac est, semble-t-il, une ancienne paroisse primitive appartenant au doyenné de Lohéac. Pipriac est cité comme paroisse.
Pipriac englobait autrefois sa trève Saint-Ganton et le territoire de Bruc-sur-Aff.
Vers la fin de ce IXe siècle, une contestation s'éleva entre les moines de Redon, possesseurs de la paroisse de Langon, et quelques habitants de Pipriac, au sujet des limites de ces deux paroisses. L'affaire fut portée devant Alain le Grand, comte de Vannes, dont l'autorité remplaçait alors celle des anciens machtierns. Ce prince vint lui-même sur les lieux, écouta les raisons données par Cadwobri, Breselvobri et Wetenic, représentant les intérêts des habitants de Pipriac, et termina le différend[17]. À cette époque Pipriac était une très grande paroisse, puisque, outre le territoire actuel de Saint-Ganton, sa trève au Moyen Âge, elle renfermait encore Teillac, village se trouvant aujourd'hui en Saint-Just.
En 1294, le territoire dépend de la baronnie de Bossac et du bailli de Ploërmel. On voyait dans le bourg de Pipriac l'auditoire[Note 2], la prison et les ceps et collier de la seigneurie de Bossac en Bruc : cette seigneurie exerçait aussi un droit de haute justice et un droit de quintaine. La paroisse de Pipriac dépendait jadis de l'ancien évêché de Saint-Malo.
Une école est créée en 1719.
La ligne des Tramways d'Ille-et-Vilaine allant de Bréal-sous-Montfort (correspondance avec la ligne de Rennes à Plélan-le-Grand) à Redon via Maure et Pipriac ouvrit en 1912 et ferma dès 1937.
Blason | De sinople au livre ouvert d'or, à la champagne d'argent maçonnée du champ, au chef d'hermine. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[27].
En 2022, la commune comptait 3 871 habitants[Note 3], en évolution de +3,67 % par rapport à 2016 (Ille-et-Vilaine : +5,46 %, France hors Mayotte : +2,11 %).