Régis Juanico

Régis Juanico
Illustration.
Régis Juanico.
Fonctions
Conseiller général puis départemental
de la Loire
En fonction depuis le
(9 ans, 8 mois et 19 jours)
Élection 29 mars 2015
Réélection 27 juin 2021
Circonscription Canton de Saint-Étienne-5
Groupe politique PS puis G.s puis PS
Prédécesseur Canton créé

(11 ans et 1 jour)
Élection 28 mars 2004
Réélection 27 mars 2011
Circonscription Canton de Saint-Étienne-Nord-Est-1
Groupe politique PS
Prédécesseur Guy Laforie
Successeur Canton supprimé
Député français

(15 ans et 1 jour)
Élection 17 juin 2007
Réélection 17 juin 2012
18 juin 2017
Circonscription 1re de la Loire
Législature XIIIe, XIVe et XVe (Cinquième République)
Groupe politique SRC/SER/NG (2007-2018)
app. SOC (2018-2022)
Prédécesseur Gilles Artigues
Successeur Quentin Bataillon
2e Président du Mouvement des jeunes socialistes

(2 ans)
Prédécesseur Benoît Hamon
Successeur Hugues Nancy
Biographie
Date de naissance (52 ans)
Lieu de naissance Saint-Rémy (France)
Nationalité Française
Parti politique PS (1990-2018)
G.s (2018-2022)
PS (depuis 2022)
Diplômé de IEP de Lyon
Université Panthéon-Sorbonne
Profession Fonctionnaire territorial
Résidence Saint-Étienne
Site web www.juanico.fr

Régis Juanico, né le à Saint-Rémy (Saône-et-Loire), est un homme politique français. D'abord membre du Parti socialiste, il rejoint Génération.s de 2018 à 2022, avant de revenir au PS la même année. Il est député de la première circonscription de la Loire de 2007 à 2022.

Jeunesse et études

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Régis Juanico est le fils d'un enseignant d’éducation physique et sportive. Il est diplômé de l'Institut d'études politiques de Lyon, section « Politique et Administration », et de l'université Paris-1 Panthéon-Sorbonne, où il a obtenu une maîtrise en science politique, option sociologie.

Parcours politique

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Il s'engage au Parti Socialiste en 1990 ainsi que dans les clubs Forum ("jeunes rocardiens"). Il milite au syndicat étudiant UNEF-ID et préside le Mouvement des Jeunes socialistes de 1995 à 1998, où il succède au président fondateur Benoît Hamon. Il sera membre du bureau national du PS sans discontinuer de 1995 à [1].

Il entre en au cabinet du ministre de la Défense, Alain Richard, comme conseiller politique et pour la communication, jusqu’en . Il travaille ensuite à la Délégation interministérielle aux restructurations de Défense, auprès de Jean-Pierre Aubert.

De 2001 à 2005, il est chargé d'enseignement à l'Institut d'études politiques de Lyon, sur les questions de Défense nationale. Il est également chargé de mission à l'Agence nationale pour l'amélioration des conditions de travail de 2003 à 2006. De 2006 à 2007, il est attaché territorial à la DRH de la région Rhône-Alpes (2006-2007), chargé des conditions de travail des agents TOS dans les lycées, et en détachement depuis pour l'exercice de ses mandats électifs.

En , il est élu conseiller général de la Loire dans le canton de Saint-Étienne-Nord-Est-1 avec 59 % des voix. Il est réélu en avec 65 % des voix, puis en en tant que Conseiller départemental du canton de Saint-Étienne-5, avec 59,7 % des voix, en binôme avec Marie-Michelle Vialleton (EELV).

Candidat du Parti socialiste aux élections législatives de juin 2007 dans la 1re circonscription de la Loire, il est élu député le , avec plus de 52 % des suffrages, et réélu le avec 57,45 % des suffrages.

En , il est membre de l'équipe de campagne de François Hollande pour l'élection présidentielle de 2012[2], en tant que chargé des questions de financement.

Il est responsable national du PS aux élections de 2005 à 2008. À la suite du congrès de Reims, où il soutenait Benoît Hamon, en 2008, il est élu Premier secrétaire de la fédération de la Loire avec 73 % des voix. Il est nommé trésorier national du Parti socialiste en par la Première secrétaire, Martine Aubry. Il est réélu Premier secrétaire de la fédération de la Loire avec 84 % des voix en , puis en avec plus de 86 % des voix.

En 2017, il soutient Benoît Hamon dans le cadre de la primaire citoyenne puis lors de l'élection présidentielle de la même année[3], occupant respectivement les fonctions de porte-parole et de trésorier de la campagne[4], au terme de laquelle Hamon n'obtient que 6 % des voix.

Il est le député élu avec la deuxième avance la plus courte (23 voix) lors des élections législatives de 2017[5]. Son ultime réélection dans la 1re circonscription de la Loire intervient après une progression phénoménale : en situation de ballotage très défavorable[6], il gagne 6 044 voix entre les deux tours contre près de quatre fois moins (1 575) pour son adversaire de La République en marche. Avec Laurence Dumont, il est le seul frondeur à conserver son siège au palais Bourbon à l'issue du scrutin[7].

Le , il est l'un des cinq députés du groupe Nouvelle gauche à voter contre la confiance au gouvernement Philippe II, la majorité préférant s'abstenir et trois votant pour[8].

Le , il évoque la possibilité de rejoindre le Mouvement du 1er Juillet (devenu Génération.s) tout en restant au PS[9] dont il intègre la direction collégiale du PS le 8 juillet[10]. En 2018, au congrès socialiste d'Aubervilliers, il soutient la candidature de Luc Carvounas[11] qui ne finit que quatrième. Il n'occupe alors plus aucune fonction dans l'appareil socialiste.

Le , il quitte le PS et rejoint Génération.s, tout en souhaitant demeurer membre apparenté du groupe Nouvelle gauche[12]. Il est financièrement rattaché à Europe Écologie Les Verts[13].

Il est l’auteur, avec le député du Nord Christian Hutin, de la proposition de loi no 3108 portant création d'un fonds d’indemnisation des victimes du covid-19, déposée le [14].

Investi sur les questions sportives, Régis Juanico intègre le Comité d’évaluation et de contrôle (CEC) des politiques publiques et, au sein de ce CEC, travaille et rend notamment un rapport dès avec la députée de la majorité Olga Givernet "sur la mise en œuvre des conclusions du rapport d’information (no 4456) du sur l’évaluation de la régulation des jeux d’argent et de hasard"[15] : il propose avec sa coauteur plusieurs conditions à l'évolution actionnariale éventuelle de la Française des Jeux, particulièrement impliquée avec le tissu sportif, tout en soutenant une refonte de l'ensemble de la régulation des jeux de hasard et d'argent en France [16]. Dans le cadre de la loi PACTE examinée en 2018 au Parlement et publiée le , il contribue à obtenir avec sa corapporteur du groupe La République en marche une refonte en ce sens de la régulation, qui prend la forme de l'Autorité nationale des jeux succédant en 2020 à l'Autorité de régulation des jeux en ligne (ARJEL)[17].

Le , il est l'unique député du groupe socialistes et apparentés à voter contre le projet de loi confortant le respect des principes de la République, tous les autres préférant s'abstenir[18].

En janvier 2022, il annonce qu'il ne se présentera pas à sa propre succession lors des élections législatives du mois de juin[19].

Le , il intègre l'équipe de campagne de Yannick Jadot en vue de l'élection présidentielle avec la charge de délégué au sport et à l'éducation populaire[13].

Il ne se représente pas aux élections législatives de juin 2022, mais fait figure de suppléant de Pierrick Courbon, qui se présente en candidat de la gauche républicaine, dissident de la NUPES. Le tandem arrivé troisième le 12 juin n'est pas qualifié pour le second tour.

Quatre ans après l’avoir quitté, l’ancien député a décidé de reprendre sa carte au Parti socialiste. Régis Juanico profite du congrès du parti pour faire son retour et soutenir l’actuel premier secrétaire, Olivier Faure[20].

Résultats électoraux

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Élections législatives

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Année Parti Circonscription 1er tour 2d tour Issue
Voix % Rang Voix % Rang
2007 PS 1re de la Loire 7 969 21,59 2e 18 922 52,13 1er Élu
2012 15 274 41,79 1er 19 357 57,45
2017 5 500 19,25 2e 11 544 50,05

Élections départementales

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Année Parti Canton Binôme 1er tour 2d tour Issue
Voix % Rang Voix % Rang
2015 UG[note 1] Saint-Étienne-5 Marie-Michelle Vialleton 2 635 31,33 1er 5 082 59,66 1er Élu
2021 2 298 52,13 2 784 60,96

Élections cantonales

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Année Parti Circonscription 1er tour 2d tour Issue
Voix % Rang Voix % Rang
2004 PS Saint-Étienne-Nord-Est-1 1 859 31,10 1er 3 866 59,00 1er Élu
2011 1 264 32,94 2 714 65,04
  • Engagements, Actes graphiques, 2018.

Notes et références

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Références

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  1. « Biographie de Régis Juanico | Le blog de Régis Juanico », (consulté le ).
  2. « Régis Juanico intègre l'équipe de campagne de François Hollande », sur Régis Juanico (consulté le ).
  3. Carl Meeus, « En coulisse - Mathieu Hanotin », Le Figaro Magazine, semaine du , page 26.
  4. Mariana Grépinet, « Benoît Hamon, la victoire d'un malin », Paris Match, semaine du 2 au , pages 24-25.
  5. Baptiste Bouthier, « Ces onze circonscriptions qui se sont jouées à moins de 100 voix », Libération, (consulté le ).
  6. Bastien Hugues, « Législatives : les 10 plus grosses "remontadas" du second tour », sur FranceTVInfo.fr, (consulté le ).
  7. Julie Cloris, « Législatives 2017 : seuls deux frondeurs sauvent leur siège », Le Parisien, (consulté le ).
  8. « Analyse du scrutin n° 1 - Première séance du 04/07/2017 », Assemblée nationale, (consulté le ).
  9. David Valverde, « Le député de la Loire Régis Juanico décide de rester au Parti socialiste », sur France Bleu, (consulté le ).
  10. « Le Parti socialiste a désigné sa direction collégiale provisoire », sur Le Monde, .
  11. Agence France-Presse, « Congrès du PS : qui soutient qui? », sur Libération, (consulté le ).
  12. Le JDD, « Régis Juanico : "Pourquoi je quitte le PS" », sur lejdd.fr (consulté le ).
  13. a et b Mathias Souteyrat, « Présidentielle 2022. Le député de la Loire, Régis Juanico, rejoint l'équipe de Yannick Jadot », sur Actu.fr, (consulté le ).
  14. « Covid-19 : Régis Juanico et Christian Hutin veulent créer un fonds d’indemnisation pour les victimes », sur La Tribune (consulté le ).
  15. « Rapport n° 494 déposé le 14 décembre 2017 », sur Assemblée nationale (consulté le ).
  16. Lilian Alemagna, « Française des jeux : des députés s'inquiètent d'une ouverture du capital », sur Libération, (consulté le ).
  17. Privatisation de la FDJ : Bercy ne laisse rien au hasardlexpansion.lexpress.fr, , par Sébastien Pommier : " "L'État est un peu juge et partie, car il joue à la fois le rôle de régulateur et de percepteur. C'était même dangereux que tous les pouvoirs soient concentrés à Bercy, c'est pourquoi on a demandé que soit adjointe une autorité indépendante de régulation", explique Olga Givernet, députée LREM de l'Ain. Avec son collègue Régis Juanico (apparenté PS), auteur de plusieurs rapports parlementaires sur les jeux d'argent, ils ont donc secoué l'Hémicycle l'hiver dernier pour imposer une transformation de l'Autorité de régulation des jeux en ligne (Arjel) en une Autorité nationale des jeux. "Finalement, on aura une Arjel puissance 10, se félicite le député de la Loire. Mais tout dépendra de qui on mettra à la tête de l'autorité." En clair, il ne faudrait pas que le futur patron soit un obligé de Bercy."
  18. Dinah Cohen, FIG Data et Loris Boichot, « Votre député a-t-il voté la controversée loi «séparatisme», largement adoptée par l'Assemblée ? », Le Figaro, (consulté le ).
  19. « Regardez l'émouvant adieu du député Régis Juanico à l'Assemblée nationale », TL7, (consulté le ).
  20. « Loire. Régis Juanico retourne au Parti socialiste », sur leprogres.fr (consulté le ).

Liens externes

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