La Résistance danoise (en danois : Modstandsbevægelsen, « Mouvement de résistance danoise ») désigne la résistance mis en place lors de la Seconde Guerre mondiale au Danemark.
Le , le Danemark est occupé par les troupes allemandes. Son gouvernement estime que tout combat serait inutile et signe un pacte avec l'envahisseur, afin de « garantir l'ordre et le calme dans le royaume ».
La première manifestation de résistance demeure celle de l'ambassadeur du Danemark aux États-Unis, qui refusant d'obéir au gouvernement de Copenhague, décide de mettre à la disposition des Américains les bases danoises au Groenland. Il s'agit de la toute première manifestation du mouvement danois de libération. En raison des dispositions initialement clémentes où l'occupation nazie autorisa le gouvernement démocratique à rester au pouvoir, le mouvement de résistance a été plus lent à se développer que dans certains autres pays. Ce n'est qu'à partir de 1943 que le mouvement commence à prendre de l'ampleur, les deux principaux groupes étant le BOPA communiste (Borgerlige Partisaner, partisans civils) et le Holger Danske, tous deux basés à Copenhague.
Les principales activités de la résistance danoise allaient de la publication de journaux clandestins à l'espionnage et au sabotage.
Elle permet par ailleurs l'important sauvetage des juifs du Danemark notamment en , où les autorités danoises prévenues d'une rafle encouragent les pêcheurs danois à emmener les juifs en Suède. Cet acte héroïque collectif est reconnu par Yad Vashem de façon exceptionnelle comme Juste parmi les nations, cette distinction étant normalement une médaille individuelle[1].
Le Danemark restera en outre dans l'histoire comme le pays d'Europe ayant montré le plus de courage dans la défense de la communauté israélite face aux nazis[1].