Socpresse | |
Disparition | 2011 : la Socpresse devient le Groupe Figaro |
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Forme juridique | SA à conseil d'administration |
Siège social | 37, rue du Louvre, Paris 2e France |
Actionnaires | groupe Hersant (65 %) groupe Dassault (30 %) Management (5 %)[1] |
Activité | médias |
Produits | presse |
Société mère | groupe Hersant |
Filiales | Le Figaro, Les Journaux de l'Ouest, Groupe Est Républicain, Groupe La Voix (Groupe Rossel), Groupe Express-Expansion, L'Étudiant |
Effectif | 8 700 (en 2004) |
Chiffre d'affaires | 1,45 milliard d'euros (en 2004) |
Société suivante | Groupe Figaro |
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La Socpresse était un important groupe de presse français. C'était jusqu'en 2005 l'une des deux branches du groupe Hersant, l'autre étant France Antilles. Très secret, le quatrième groupe de presse français ne publiait pas son chiffre d'affaires[1] et son organisation était discrète[2],[3]. Son fleuron était le premier quotidien national français, Le Figaro.
Le groupe est fondé à partir de 1950 avec la création de L'Auto-Journal[2], puis de L'Oise-Matin en 1952[4]. Il a longtemps été dirigé par Yves de Chaisemartin, et était avec France Antilles l'une des deux composantes du groupe Hersant. France Antilles est devenu le groupe Hersant Média, qui a appartenu à ses héritiers[5] jusqu'à sa liquidation le 15 juin 2020.
Le groupe Socpresse a racheté de grands quotidiens prestigieux à Paris (France-Soir et Le Figaro), et en province (L'Aisne nouvelle, L'Ardennais, Le Courrier de l'Ouest, L'Est-Éclair, Libération Champagne, Paris-Normandie, L'Union de Reims, La Voix du Nord), puis des titres en Guadeloupe, Guyane, Martinique, Nouvelle-Calédonie, La Réunion, Polynésie (France Antilles), soit environ 70 quotidiens[6],[7], ainsi qu'un groupe de petits hebdomadaire en Normandie et en Savoie.
En 1987, Hersant acquiert 40 % du Groupe Rossel, éditeur du grand quotidien belge Le Soir. Le groupe Rossel entre en 2000 au capital du Groupe La Voix qui édite La Voix du Nord.
En 2002, Hersant rachète à Hachette Filipacchi Médias (Lagardère SCA) d'Arnaud Lagardère les quotidiens régionaux La Provence, Var-Matin, Nice-Matin et Corse-Matin.
Robert Hersant décède en 1996. En , le groupe d'investissement américain Carlyle prend une participation de 4,9 % du capital du Figaro Holding (Socpresse)[2]. La Socpresse est valorisée à 1,8 milliard d'euros en [1]. En , la Socpresse acquiert les groupes Express-Expansion et L'Étudiant auprès de Vivendi[8].
En , Serge Dassault fait une entrée au capital de la Socpresse à hauteur de 30 % dans la filiale du groupe Hersant[9]. Le groupe affichait en 2004 un chiffre d'affaires de 1,45 milliard d’euros et employait 8 700 personnes, sans compter les groupes Express-Expansion et L’Étudiant[10]. Serge Dassault qui détenait déjà 30 % du capital convainc les héritiers de rompre le pacte d'actionnaires : c'est la cession du groupe Hersant.
Le , la Socpresse est vendue à Dassault[1].
Jusqu'en , le groupe Dassault détient 87 % du capital, les restant 13 % le sont par Aude Ruettard, petite-fille de Robert Hersant. Après rachat des parts détenues par de cette dernière, le groupe Dassault fut propriétaire de la totalité de Socpresse.
À partir de l'arrivée de Serge Dassault, le groupe Socpresse se démantèle complètement, se désengageant du secteur de la presse quotidienne régionale et de la presse magazine, mettant ainsi un terme à l'« empire » fondé par Robert Hersant[11].
En 2005, la Socpresse vend les 40 % détenus depuis 1987 dans le Groupe Rossel et les 40 % détenus dans Les Journaux de l'Ouest via Loire Océan communication au groupe SIPA - Ouest-France, puis en 2006 il cède au groupe belge Roularta le Groupe Express-Expansion et L'Étudiant. La Vie financière est cédé par la suite au britannique MoneyWeek avant de disparaitre en 2011.
Entre 2005 et 2006, le siège du groupe, les rédactions du Figaro, du Figaro Magazine, de Madame Figaro ainsi que la régie Publiprint (devenue Figaro Média) quittent le siège depuis 1975 au 37, rue du Louvre (Paris 2e) pour emménager au 14, boulevard Haussmann (Paris 9e)[12].
La société Socpresse devient officiellement Dassault Média (Groupe Figaro) en [13],[14].
4,9 % de cette holding sont détenus à partir de par Carlyle[2], puis Socpresse retrouve 100 % du capital en 2004[1] comprenant :
Il devient le Groupe Figaro en 2005.
Jusqu'à sa revente par section en 2005/2006, le pôle « Presse quotidienne régionale » était dirigé par Michel Nozière (-2006) et comprenait[6] :
Le pôle est cédé en au Groupe SIPA - Ouest-France, déjà coactionnaire.
Il est cédé à France Est Médias (Groupe Est Républicain) en , avant d'être lui-même racheté par le Crédit mutuel en .
Il est cédé en au groupe belge Groupe Rossel, déjà coactionnaire, intégrés au Groupe La Voix.
Ces titres sont cédés à 35 % en , puis à 100 % à Roularta pour devenir Groupe Express-Roularta.
Le , la Socpresse a revendu sa participation de 52 % dans son fleuron tchèque, le grand quotidien pragois Mladá Fronta Dnes, premier quotidien national tchèque, au groupe de presse allemand Rheinische Post. La Socpresse détenait aussi une participation de 40 % dans le Groupe Rossel propriétaire du quotidien belge Le Soir (Bruxelles)[6] et le groupe belge Sudpresse (six quotidiens régionaux), cédé en , avec le Groupe La Voix (67,6 % Socpresse, 32,4 % Rossel). La Socpresse détenait également 1 % dans le groupe italien Poligrafici Editoriale, qui lui-même détenait 30 % de France-Soir[6].
La Socpresse détenait les imprimeries Roissy Print[6] et Midi Print