Supermarine S.4 | ||
Rôle | Hydravion de course | |
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Constructeur | Supermarine | |
Équipage | 1 | |
Production | 1 | |
Variantes | Supermarine S.5 | |
Dimensions | ||
Longueur | 8,12 m | |
Envergure | 9,33 m | |
Hauteur | 3,57 m | |
Aire alaire | 12,9 m2 | |
Masse et capacité d'emport | ||
Max. à vide | 1,179 t | |
Max. au décollage | 1,447 t | |
Motorisation | ||
Moteurs | moteur en W 12 cylindres Napier Lion VII refroidissement liquide |
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Puissance totale | 507 kW (680 ch) |
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Performances | ||
Vitesse maximale | 365 km/h |
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Le Supermarine S.4 est un hydravion de course britannique des années 1920, construit par Supermarine pour la Coupe Schneider de 1925. Il s'écrasa et fut détruit avant la compétition.
Le Supermarine S.4 fut conçu par R. J. Mitchell pour la Coupe Schneider de 1925. Construit par Supermarine à Woolston, le S.4 était un hydravion monoplan principalement en bois (bien que la construction du fuselage soit mixte bois-métal) couplé à une aile cantilever monoplan et un fuselage monocoque. Le moteur était un Napier Lion VII de 680 ch (507 kW). Hydravion monoplan exceptionnellement "propre" au niveau du dessin, le S.4 marqua un contraste important avec le biplan Supermarine Sea Lion II, hydravions que Mitchell avait conçu pour la précédente Coupe Schneider, remportée en 1922 et arrivé troisième derrière l'hydravion Américain Curtiss CR en 1923[1].
Enregistré G-EBLP [2], le S.4 vola pour la première fois le [3]. Le à Southampton Water, il impressionna le monde de l'hydravion par son record du monde de vitesse (et record de vitesse anglais) à 365,071 km/h[4].
Avec l'espoir d'une victoire Britannique, le S.4 et deux Gloster III biplans furent expédiés aux États-Unis pour la course de 1925 [5]. Au cours des essais à Bay Shore Park à Baltimore, le , piloté par le H. C. Biard, il dérapa dans l'eau depuis 61 mètres et fut détruit [6]. Biard survécu avec deux côtes cassées et déclara qu'il avait perdu le contrôle à la suite de violentes vibrations dans l'aile [7]. La course fut remportée deux jours plus tard par le Lieutenant James Doolittle, sur un Curtiss R3C à une vitesse moyenne de 374,443 km/h, plus rapide que le S.4 du record du monde un mois avant[8].
La plupart des sources ont suggéré que l'accident était dû à un flutter (ou couplage aéroélastique)[9].
Très peu de film et de photographies du S.4 existent. Cinq minutes dans le film de 1942 The First of the Few (titré Spitfire aux États-Unis) de Leslie Howard sont conservées, avec lui et David Niven. Les dessins et les images d'archives de la construction de l'avion, les premières phases de décollage et de vol sont visibles dans ce film[10]. L'explication donnée dans le film pour expliquer l'accident est le blackout du pilote due à l'accélération.
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