Forme juridique | Association loi de 1901 |
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Zone d’influence | France |
Fondation | 1984 |
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Siège |
Survie 21 bis rue Voltaire 75011 Paris France |
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Personnages clés | François-Xavier Verschave, Odile Biyidi Awala, Sharon Courtoux, Fabrice Tarrit |
Présidents | Patrice Garesio, Pauline Tetillon |
Financement | indépendant |
Membres | 1 000 |
Employés | 3 |
Slogan | Ensemble contre la Françafrique |
Site web | survie.org |
Survie est une association française créée en 1984, elle a été présidée notamment par François-Xavier Verschave, Odile Tobner, Jean Carbonare ou Fabrice Tarrit. À l'origine composée d'une association unique, on distingue aujourd'hui Survie France des différentes associations locales (régionales ou départementales) telles que Survie Rhône, Survie Isère, Survie Paris-Île de France, Survie Bas-Rhin, etc.
Le thème privilégié de Survie est la « Françafrique », terme tiré du titre d'un des livres de François-Xavier Verschave, La Françafrique, le plus long scandale de la République, paru en 1998.
Survie est membre fondateur de plusieurs associations, de Biens Publics à l’Échelle Mondiale et d'ATTAC notamment. Elle est aussi membre d'autres associations comme le Centre de recherche et d’information pour le développement, de plusieurs collectifs ayant des objectifs politiques, comme la commission d'enquête citoyenne sur l'implication de la France au Rwanda ou la coalition des ONG pour la Cour pénale internationale[1].
L'association déclare 1 000 adhérents et trois salariés.
Les objectifs officiels de l'association sont :
Le déclencheur de la fondation de cette association fut l'appel de prix Nobel, qui en 1981 ont rappelé les souffrances des populations du tiers-monde[2].
Survie se définit elle-même comme une « campagne de citoyens » qui doit interpeller les pouvoirs publics sur les responsabilités présumées de la France, ou tout le moins de réseaux politico-affairistes, dans la conduite de sa politique en Afrique.
Ayant obtenu le soutien de 8 500 maires de France[3], Survie obtint l'engagement écrit de plus des deux tiers des députés de deux législatures consécutives pour un projet de loi pour la Survie et le développement, préparé finalement par cinq groupes parlementaires. En mai 1988, 330 députés et 136 sénateurs ont signé cet engagement. Au cours de la législature suivante, Survie annonce en juillet-août 1989 353 députés signataires et le texte de 4 propositions de lois identiques pour la survie et le développement (PCF, RPR, UDC, et UDF). Les propositions de loi sont enregistrées ensemble à l'Assemblée nationale française le par les députés Jean-Pierre Delalande (RPR), Denis Jacquat (UDF), Jean Paul Fuchs (UDC) et Théo Vial-Massat (PC)[réf. nécessaire].
En octobre 1991, le bulletin de Survie annonce que Jean-Marie Daillet (NI) a déposé une cinquième proposition de loi identique, et qu'une sixième est en cours de dépôt par Jean-Michel Belorgey, Jean-Pierre Luppi et Marie-Noelle Lienemann. Le , 26 députés sont présents à un rassemblement organisé par Survie à l'Assemblée nationale et animé par Bruno Masure[réf. nécessaire].
Ce projet n'a jamais abouti.
Début 1993, un an avant le génocide au Rwanda, Jean Carbonare, alors Président de Survie, avait été enquêteur de la commission parrainée par la Fédération internationale des droits de l'homme, Africa Watch, l'UIDH (Ouagadougou) et le CIDPDD/ICHRDD (Montréal).
Début 1998, à la suite d'articles de Patrick de Saint-Exupéry parus dans Le Figaro, la mission d'information parlementaire sur le Rwanda est créée. Survie demande une commission d'enquête (aux pouvoirs plus étendus) plutôt qu'une mission d'information.
En 2004, Survie invite plusieurs associations et personnalités à créer une commission d'enquête citoyenne sur l'implication de la France au Rwanda. Après avoir fait une enquête documentaire et sur le terrain pendant plusieurs mois, cette commission entend pendant une semaine des témoins, des experts, des journalistes et l'un des rapporteurs de la mission parlementaire.
Le génocide au Rwanda marque un tournant pour l'association qui veut dorénavant démontrer jusqu’à quels désastres la politique de la « Françafrique » peut conduire.
En 1998, François-Xavier Verschave publie La Françafrique, le plus long scandale de la République popularisant le concept de Françafrique dans le débat public[4]. Reprenant une citation, alors connotée positivement, par l'ancien président ivoirien Houphouët-Boigny, l'association va faire de ce mot l'étiquette principale de ce qu'elle dénonce : la perpétuation de la domination française sur ses anciennes colonies par le biais de réseaux occultes mais aussi de mécanismes institutionnels : François-Xavier Verschave parle des « 3 E » (Élysée, État-major, entreprises françaises). C'est le travail de l'association qui va mener à l'acceptation du terme dans sa connotation négative admise aujourd'hui.[réf. nécessaire]
Survie et de François-Xavier Vershave affiche leur intérêt pour les élections dans les anciennes colonies françaises d'Afrique à partir de la publication en 1996 d'un livre, le Dossier Noir N° 8 "Tchad, Niger : Escroqueries à la démocratie" (L'Harmattan, Novembre 1996, (ISBN 2-7384-4698-1)) qui décrit les actions françaises pendant les processus électoraux des présidentielles tchadienne du 2 juin 1996 et nigérienne du 7 juillet 1996, un an après l'arrivée à l'Elysée de Jacques Chirac. Survie dénonce au Tchad, en faveur d'Idriss Déby, des fraudes avec l’aide d'experts électoraux du RPR français, un mélange de fraudes le jour du vote et en aval du scrutin. Survie décrit au Niger une inversion de résultat au moment de la compilation et de l'annonce officielle par le général nigérien Ibrahim Baré Maïnassara, aux dépens de Mahamane Ousmane[5].
A Partir de 1996, Survie et François-Xavier Verschave en particulier jusqu'en 2004 suivent avec attention toutes les principales élections dans les anciennes colonies françaises d'Afrique, accumulant un important travail de surveillance des actions françaises, sans pour autant faire de synthèse sur le thème des élections. François-Xavier Verschave et Survie mettent surtout en évidence l’action de politiciens français du RPR entre 1993 et 1997, les dirigeants au gouvernement et à l’Elysée et quelques autres personnalités agissant selon leur propre intérêt ou en étant envoyée par l’Etat, se présentant comme experts électoraux, juristes ou observateurs dans des observations relativement factices[6].
En 2005, un triple coup d'état, constitutionnel, militaire et électoral au Togo (Coup d'État de 2005 au Togo)[7], provoque une mobilisation de Survie. Dès avril 2005, Survie publie un rapport Le choix volé des Togolais. Rapport sur un coup d’État électoral perpétré avec la complicité de la France et de la communauté internationale, Paris/Budapest/Torino/Paris, l'Harmattan / Survie, 106 p. (ISBN 978-2-7475-8739-6 et 2-7475-8739-8) en coordination avec plusieurs associations de droits humains. L'ouvrage dénonce les fraudes qui ont été constatées lors de l'Élection présidentielle togolaise de 2005 et l'acceptation du résultat par les autorités françaises. Survie décrit des fraudes le jour du vote en particulier des bourrages d'urnes, à un niveau tel que le résultat est modifié par les fraudes du jour du vote aux dépens d'Emmanuel Bob-Akitani (UFC)[8] puis une répression très violente de la contestation faisant des centaines de morts, reconnus ensuite par l'ONU.
En mars-avril 2009, Survie est le principal créateur du Collectif de Solidarité avec les Luttes Sociales et Politiques en Afrique, qui regroupe à Paris des associations et partis politique, français et de diaspora, et dont la première activité est de travailler sur les processus électoraux en Afrique. A Partir de 2016, Survie continue ses actions sur les élections en Afrique indépendamment de ce collectif, en mettant l'accent sur la coopération militaire française. Survie s'intéresse aussi à la limitation du nombre de mandats dans les constitutions en entrant dans la coalition Tournons la page [9].
Survie, comme l'Union africaine, dénonce également la départementalisation de Mayotte, qui selon l'Union des Comores, fait partie de son territoire[10].
L'association juge en effet que les référendums démocratiques par lesquels les Mahorais ont choisi de rester français ne sont pas légaux. L'association demande aussi, faute d'obtenir la cession de Mayotte aux Comores, la suppression du visa entre les Comores et Mayotte, qu'elle prétend illégal puisque selon Survie, les Comoriens ne franchissent aucune frontière en se rendant à Mayotte. L'association a également affirmé que l'expulsion des comoriens entrés clandestinement en France devrait être qualifiée de « crimes contre l'humanité » devant la Cour pénale internationale.
L'adhésion est libre, le conseil d'administration a néanmoins la possibilité d'exclure des adhérents à la majorité pendant les six premiers mois d'adhésion puis par une majorité des deux tiers.
Les membres du conseil d'administration sont élus par les adhérents lors de l'assemblée générale. Les groupes locaux désignent leurs responsables indépendamment.
L'association vit des cotisations de ses adhérents, des droits d'auteur des ouvrages, de ventes de petites publications pédagogiques réalisées notamment par ses salariés et de produits dérivés (CD Africa wants to be free et Décolonisons ! compilés par une quinzaine de groupes de musiques français et africains, tee shirts), et de dons de particuliers.
L'association déclare un budget de 254 000 euros en 2009 dont les sources se répartissent comme suit :
L'association déclare ne pas recevoir de subvention (en dehors des contrats aidés) ni de l'État ni d'entreprises, comme garantie de son indépendance[11].
Plusieurs procès ont été conduits contre son président ou des militants.
En 1999. François-Xavier Verschave est condamné à payer un franc symbolique dans un procès intenté par Charles Pasqua. La cour ayant argumenté que l'accusation portée contre Charles Pasqua dans son livre La Françafrique, concernant l'affaire Carlos, était de la responsabilité de l'ensemble du gouvernement dont il faisait partie et non de Pasqua seulement. Le tribunal note que Verschave « a manqué à son obligation de prudence » en personnalisant « la responsabilité politique de la France et présentant monsieur Pasqua, ministre de l'Intérieur, comme complice des crimes les plus abominables ».
Le procès le plus connu, lié au livre Noir silence et relaté dans Noir procès, filmé en coulisses par Camille de Vitry, a été intenté en 2001 par trois chefs d'État africains, Omar Bongo (Gabon), Idriss Déby (Tchad), Denis Sassou-Nguesso (Congo), pour offense à chef d'État étranger contre François-Xavier Verschave et Laurent Beccaria, directeur de la maison d'édition les Arènes[12]. Défendus par maître Jacques Vergès, les trois chefs d'État ont été déboutés en appel sur le fond et sur la forme. En effet, la cour a disposé que pour se conformer à la Convention européenne de sauvegarde des droits de l'homme, le délit d'offense à chef d'État étranger doit être constitué d'une intention délictueuse, qui n'a pas été démontrée. Néanmoins, si la cour est restée prudente sur la véracité des faits rapportées par la défense, elle a reconnu le « sérieux des investigations effectuées », rappelant qu'il s'agissait d'« un ouvrage militant » dont « les allégations [...] doivent être accueillies avec prudence ». Les avocats William Bourdon, Antoine Comte, Francis N’Thepe ont défendu François-Xavier Verschave, qui a rappelé la proximité du délit d'offense à chef d'État étranger avec le crime de lèse-majesté en vigueur sous l'Ancien Régime. Laurent Beccaria était défendu par Vincent Toledano. Les chefs d'État déboutés ont décidé ne pas porter l'affaire en cassation[13]. Camille de Vitry, sympathisante de Survie et amie de François-Xavier Verschave, réalisa un documentaire sur cet épisode : "Noir procès".
Jean Paul Gouteux, militant de Survie depuis 1994 et auteur du livre Un génocide secret d'État, fut poursuivi en justice par Jean-Marie Colombani, directeur du journal Le Monde, et Jacques Isnard, journaliste spécialisé dans les questions militaires au même journal. Ironisant sur la manière dont ils avaient traité le génocide au Rwanda dans les colonnes du journal, Jean Paul Gouteux les avait qualifiés dans son ouvrage d'« honorables correspondants des services français ». L'accusation sera déboutée en première instance et en appel par le tribunal de Paris en 2000. La cour de cassation a cassé le jugement d'appel en et renvoyé à nouveau l'affaire devant la cour d'appel qui a statué le en déboutant à nouveau les plaignants[14][source insuffisante].
Le thème traité par Survie concernant la fin de la « Françafrique » est repris par des partis politiques, de droite comme de gauche. Jean-Marie Bockel, chargé de la Coopération, demande publiquement le au président, conformément aux promesses de celui-ci, d'accentuer la fin de la Françafrique[15],[16][source insuffisante].
L'association affirme n'avoir d'exclusive à l'égard d'aucun groupe politique, sauf avec l'extrême droite. Elle a d'ailleurs interpellé l'ensemble du paysage politique français sur la Françafrique et la complicité française dans le génocide des Tutsi au Rwanda en 1994[17].
Lors de son combat pour promouvoir une autre politique de coopération, entre 1984 et 1993, des maires et des députés centristes et de droite ont aussi participé à ses travaux. Survie a organisé plusieurs colloques à l'Assemblée nationale française et au Sénat français. L'association affirme n'avoir pour ambition que de faire évoluer la classe politique sur les questions relatives à la politique de la France en Afrique[réf. nécessaire].
Les critiques contre Survie portent aussi bien sur des points précis tels qu'une éventuelle imagination de complots, ou une éventuelle défense du FPR, mais aussi sur des critiques plus évasives (« Tintin au Congo[18] »).
En demandant un débat et un contrôle parlementaire sur la politique étrangère française et a fortiori sur l'action de la France en Afrique, Survie ne suscite pas l'unanimité. Si des hommes politiques lui font des procès, des journalistes et des spécialistes de l'Afrique critiquent sa vision des faits, et une partie d'entre eux parlent de désinformation. Son engagement, ses dénonciations de ce qu'elle perçoit comme des dérives de l'exécutif français, de la discrète « cellule africaine de l'Élysée » et des dictateurs de la « Françafrique » suscitent des critiques parfois vives dans la presse en marge des procès. Une autre critique consiste à affirmer que la façon dont Survie stigmatise la politique française reviendrait à exonérer les Africains de leurs propres responsabilités.
Stephen Smith, Filip Reyntjens, Pierre Péan, Charles Onana, Claudine Vidal, André Guichaoua et le colonel Jacques Hogard figurent parmi les détracteurs de Survie.
Survie estime que toutes ces critiques concernent particulièrement son engagement sur le Rwanda. Ainsi Stephen Smith qui avait des relations cordiales avec François-Xavier Verschave jusqu'en , l'a violemment combattu à partir de la publication son livre Complicité de génocide en particulier dans un article de Libération du [19]
Stephen Smith écrit en 1994 un article dénonçant l'association Survie, après le génocide du Rwanda[20]. En 1995, Jean Carbonare, en désaccord avec un article du journaliste sur les événements de Kibeho au Rwanda, l'interpella : « Monsieur Smith, vous n'êtes pas un journaliste honnête. [...] Pour qui travaillez-vous, monsieur Smith, et où voulez-vous en venir ? Grave question[21]. »
Après la publication par Stephen Smith de Négrologie : pourquoi l'Afrique meurt (2003), dans lequel il affirme que le rôle des pays occidentaux dans le dénuement de l'Afrique est exagéré, et que les caractéristiques sociologiques africaines seraient les principales responsables de ce sous-développement, Boubacar Boris Diop, Odile Tobner et François-Xavier Verschave présentent en un livre-réponse à Négrologie : Négrophobie - Réponse aux « négrologues », journalistes françafricains et autres falsificateurs de l'information[22]. Dans ce livre les auteurs dénoncent « les mensonges de la françafrique » et ses acteurs médiatiques français qui étoufferaient la conscience politique française.
Jean Carbonare fut président de Survie jusqu'en 1995. Ayant trente ans d'expérience comme responsable de projets de développement en Afrique, il quittera la présidence de l'association après le génocide des Tutsi au Rwanda pour partir au Rwanda, se mettre au service de Pasteur Bizimungu, premier président de la République du régime FPR, pour construire des logements selon Survie[23]. Les détracteurs de Survie y voient, pour leur part, un signe de proximité de l'association avec le régime de Kagame. Durant sa présidence chez Survie et après le génocide, Jean Carbonare n'aura de cesse d'affirmer la responsabilité de la France dans le génocide.
Selon Pierre Péan, Jean Barahinyuta, commissaire du FPR à l’Information et à la Documentation pour l’Europe en 1990 et 1991 lui a déclaré que « Carbonare était la personne clé du FPR en France, qui travaillait en liaison avec Immaculée Mukakimanuka » et Jean-Marie Vianney Ndagijimana, ministre des Affaires étrangères du Rwanda entre juillet et , a confirmé et précisé : « Carbonare a été l’œil de Kagame auprès de Bizimungu et des membres du gouvernement qui ne faisaient pas partie du premier cercle de Kagame[24]. ». L'association dément ces accusations qu'elle considère comme faisant partie d'une entreprise négationniste visant à discréditer ses travaux montrant les responsabilités françaises dans le génocide des Tutsi en 1994[25].
Ces critiques accusent Survie d'être proche ou même d'œuvrer directement pour le régime de Paul Kagame. Ainsi, dans son dernier ouvrage, Pierre Péan qualifie l'association Survie de « plateforme de désinformation » qui aurait agi directement pour le compte du Front patriotique rwandais (FPR) de Paul Kagame[26]. L'association condamne pourtant publiquement les crimes commis par le FPR, parlant notamment du récent rapprochement diplomatique comme pouvant « s’assimiler à une amnistie mutuelle pour des crimes imprescriptibles»[27]. Cette position n'est pas nouvelle, François-Xavier Verschave écrivait : « On peut et on doit dénoncer les crimes de guerre commis par l’Armée patriotique rwandaise (APR) lors des conflits où elle a été successivement impliquée, au Rwanda (1990-1994, 1995 à Kibeho, 1997-1998) ou au Congo-Zaïre (1996-1997 et 1998-1999). En 1997, le massacre au Zaïre de dizaines de milliers de réfugiés hutus relève du crime contre l’humanité, imprescriptible. »[28]
La publication est une part importante de l'activité de l'association.
Les dossiers noirs sont des publications de l'association Survie en collaboration initialement chez l'Harmattan, avec Oxfam France-Agir ici, puis chez Agone. Le premier volume a pour thème le génocide des Tutsi au Rwanda. Plus d'une vingtaine de dossiers suivront, tous sur des problèmes africains où l'association estime que la France est impliquée d'une manière ou d'une autre. Ils seront repris et développés dans divers ouvrages de François-Xavier Verschave. D'autres ouvrages ont été édités par l'association ou par ses membres au titre de leur participation à Survie, dans d'autres maisons d'édition, reversant alors leurs droits d'auteurs à l'association.
Créé en 1993, Billets d'Afrique et d'ailleurs est le bulletin mensuel d'information de l'association sur la politique africaine de la France et l'actualité des relations franco-africaines. Édité à 1800 exemplaires en 2007, il est diffusé sur abonnement payant et mis en ligne gratuitement après un délai de deux mois sur le site de l'association. L'ensemble de ses contributions sont bénévoles.