Les quatre dernières communes ne sont pas situées dans la vallée de la Maurienne mais dans la vallée de la Tarentaise et sont séparées de Termignon par les plus hauts sommets du département de la Savoie (Grande Casse et Grande Motte notamment) et par le col de la Vanoise pour Pralognan-la-Vanoise.
La superficie de la commune est de 14 903 hectares ; son altitude varie de 1 277 à 3 855mètres[1], altitude de la Grande Casse qui constitue le plus haut sommet du département de la Savoie.
Une partie importante du territoire de la commune (686,57 hectares) est située dans la zone centrale du parc[2].
Autoroute A43 entre Lyon et l'Italie via le tunnel du Fréjus sortir au Freney. Puis D 1006 (anciennement N 6) de Modane, prendre direction Haute-Maurienne-Vanoise (Lanslebourg) sur 17 km jusqu'à Termignon.
Depuis Chambéry, prendre direction Turin / Maurienne, Saint-Jean-de-Maurienne et Modane. De Modane prendre direction Haute-Maurienne-Vanoise (Lanslebourg) sur 17 km jusqu'à Termignon.
La commune a mis en service une navette estivale gratuite depuis le centre du village, jusqu'au parking de Bellecombe. Le parking de Bellecombe est le départ de toutes les randonnées possibles : GR 5, Tour des Glaciers de la Vanoise, col de la Vanoise, six refuges sur la commune avec une charte environnementale, le choix d'un comportement écoresponsable.
Ligne gratuite pour rejoindre les stations de la vallée.
Le nom de la localité est attesté sous la forme latinisée de Terminione, lors de la mention de l'église, en 1127, d'après Besson (Ecclesia de Terminione)[4],[5],[6], plus tard on trouve Ecclesia de Termeinum en 1184[4],[6] et Termeinon au début XIIe siècle[6]. Un certain Audemarus de Termignono est également mentionné dans le cartulaire de l'abbaye d'Oulx en 1233[6],[4], Curatus Termignionis au XIVe siècle[4], Mistralia Termegnionis en 1450[4].
Le géographe Jules Blache cite le Mémorial du Docteur Marc de Lavis-Trafford (publié en 1962), pour qui le nom serait issu du terme latin terminus désignant la fin de la vallée de la Maurienne, la partie en amont ayant été pendant longtemps un district géographique administré par le versant piémontais[7]. Cette affirmation appelle plusieurs remarques : Il n'y a aucune analyse de la terminaison -on, ni de tentative pour comprendre pourquoi la seconde syllabe est -gnon. En outre, les toponymes ayant une valeur purement descriptive et géographique sont assez rares.
Les formes anciennes et l'évolution actuelle du toponyme s'explique sur la base d'un radical Termini- et non pas *Termin-, le suffixe étant -ONE (autrement noté en latin -onem), suffixe gaulois ou latin de signification générale et assez vague, bien identifié dans la toponymie[5],[6]. Le [i] final de Termini- ne peut en aucun cas être une désinence casuelle du génitif singulier masculin ou du pluriel.
C'est pourquoi les linguistes et les toponymistes voient dans le premier élément Termini-, l'anthroponyme latin Terminius[5],[6]. Le sens global est donc « propriété de Terminius »[6]. Terminius est un gentilice latin bien attesté et basé sur le nom du dieu Terme, appelé Terminus dans la mythologie romaine. Un autre exemple de l'emploi de cet anthroponyme en Gaule est cité avec Terminiers (Eure-et-Loir)[5] qui remonte à *Terminiacum, dérivé avec le suffixe -acum d'origine gauloise principalement utilisé avec un nom de personne.
Certains avancent également qu'il pourrait s'agir également du nom de personne Termignon[6],[4], pris absolument selon un processus parfois observé dans la toponymie.
Un relais de la ligne Paris—Milan du télégraphe Chappe est construit à Termignon, sur la Turra[10].
La Route Napoléon
La construction de la route Napoléon dans les années 1800 attire bon nombre de voyageurs, un grand nombre d'habitants du village profitera du passage du col du Mont Cenis pour ouvrir des commerces tel qu'auberges, restaurants, maréchal-ferrant...
Guerre 1939-1945
Le , les Allemands incendient le village, 214 personnes sont sinistrées, la moitié du village est détruite par les flammes. Beaucoup de gens ne reviendront pas à Termignon et resteront en ville où ils auront bénéficié d'un appartement en dommage de guerre.
Ses habitants sont appelés les Termignonaises et les Termignonais[11]. Selon l'écrivain Joseph Dessaix, dans son ouvrage Nice et Savoie (1864)[12], les habitants étaient surnommés, à cette époque, les Fanfarons[13].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[15].
En 2014, la commune comptait 402 habitants[Note 1], en évolution de −6,07 % par rapport à 2008 (Savoie : +3,63 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
L'on y trouve un véritable espace débutant composé d'un tapis roulant ainsi que deux téléskis nommés Tannes et Marmottons[21] qui desservent deux pistes vertes et une piste bleue.
Le village sous la neige.
La gare aval du télésiège débrayable de la Girarde, appareil principal du front de neige de Termignon-la-Vanoise.
L'espace débutant, desservi par un tapis roulant de montagne ainsi que deux téléskis : Marmottons et Tannes.
Le secteur d'altitude est accessible via la chaîne des appareils Girarde et Roches Blanches[22]. Quoiqu'un peu longue, elle est néanmoins très adaptée au niveau de la fréquentation de la station.
Au sommet du télésiège fixe Roches Blanches, il est possible d'atteindre le front de neige de Lanslebourg-Mont-Cenis via la piste bleue Flambeau enneigée artificiellement[23], puis soit en empruntant le télésiège débrayable de la Turra à la descente[24] soit en descendant la longue piste bleue Traverse.
Autrement, il est possible de skier sur le plateau de Sollières-Sardières à plus de 2 000 mètres d'altitude grâce aux deux téléskis Grand Coin et Lac qui desservent à eux deux 2 pistes bleues et 3 pistes rouges. Ils sont néanmoins classés difficiles par la SEM du Mont-Cenis qui exploite le domaine de Val Cenis Vanoise.
En outre, une partie du secteur du glacier de la Grande Motte, appartenant au domaine skiable de Tignes, se situe sur la commune de Termignon : télésiège de la Leisse et téléski de Termignon.
Enfin le refuge du Lac Blanc est situé à Termignon à 2 300 mètres d'altitude.
Le secteur d'altitude est en partie desservi par le téléski débrayable Lac.
Les pistes autour du téléski du Lac, en été.
Le téléski du Grand Coin qui dessert en majorité des pistes rouges.
La chapelle Saint-André du XVIIIe siècle au bord de l'Arc.
La chapelle Saint-Roch, près de l'église Notre-Dame-de-l'Assomption, construite à la place de la chapelle Saint-Sébastien, qui était près du cimetière des pestiférés.
La chapelle Saint-Colomban, située près du pont Saint Germain sur la rive gauche du Doron, elle fut fondée en 1514. Elle fut plus tard l'école des filles et finalement revendue à un particulier pour devenir un garage.
Valentin Claraz, né à Termignon le , fils aîné du docteur Balthazard Claraz. Fut nommé par le pape Grégoire XVI chevalier de l'ordre de Saint-Sylvestre. En 1883 il est maire de Barby, c'est dans cette commune qu'il meurt le .
Jean-Pierre Duport (fils de Laurent), né le à Termignon en Maurienne et mort à Lyon le 4décembre1820[1], est un négociant savoyard établi à Lyon, puis entrepreneur en Savoie. Il a créé à Annecy vers 1804, la manufacture de coton d'Annecy, qui emploie plus d'un millier d'ouvriers dès 1811. Son fils Saint-Clair Duport donnera la maison familiale pour financer le bourdon de l'église.
Michèle Brocard, Maurice Messiez-Poche, Pierre Dompnier, Histoire des communes savoyardes : La Maurienne - Chamoux - La Rochette (vol. 3), Roanne, Éditions Horvath, , 558 p. (ISBN978-2-7171-0289-5), p. 179-184. ([PDF] lire en ligne)
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2017, millésimée 2014, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2016, date de référence statistique : 1er janvier 2014.
↑Lexique Français : Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 24
↑Joseph Dessaix, Nice et Savoie : sites pittoresques, monuments, description et histoire des départements de la Savoie, Haute-Savoie et des Alpes-Maritimes réunis à la France en 1860, 1864, p. 60.
↑François Miquet, Sobriquets patois et dictons des communes et hameaux de l'ancien genevois et des localités limitrophes, Annecy, , 27 p. (lire en ligne), p. 7.