Thierry Cornillet | |
Fonctions | |
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Député européen | |
– (9 ans, 11 mois et 23 jours) |
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Élection | 13 juin 1999 |
Législature | 5e |
– (2 ans, 1 mois et 21 jours) |
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Élection | 25 mai 2014 |
Législature | 8e |
Conseiller régional de Rhône-Alpes | |
– (12 ans) |
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Député français | |
– (4 ans et 19 jours) |
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Élection | 28 mars 1993 |
Circonscription | 2e de la Drôme |
Législature | Xe (Cinquième République) |
Groupe politique | UDFC |
Prédécesseur | Alain Fort |
Successeur | Éric Besson |
Maire de Montélimar | |
– (10 ans) |
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Prédécesseur | Maurice Pic |
Successeur | André Orts |
Conseiller général de la Drôme | |
– (8 ans) |
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Circonscription | Canton de Montélimar-2 |
Prédécesseur | Maurice Pic |
Successeur | Alain Fort |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Montélimar |
Nationalité | Française |
Parti politique | UDF-RAD - MoDem - MR |
Enfants | Julien Cornillet |
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Maires de Montélimar | |
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Thierry Cornillet, né le à Montélimar, est un avocat et homme politique français, membre du Mouvement radical, social et libéral.
Docteur en science politique[1], titulaire d'un DEA en droit de l'environnement, il est chargé d’enseignement aux universités Paris-Sud et Lyon III. Avocat au barreau de Paris, il a cofondé Hélios Avocats, un cabinet d'avocats spécialisé en droit public et en droit de l'environnement[2].
Administrateur territorial de formation, il est notamment chef de cabinet du ministre des collectivités locales.
Président du parti radical de 1997 à 1999, Thierry Cornillet restera membre de l'UDF lorsque ce parti la quittera pour rejoindre l'UMP en 2002, puis participera à la création du MoDem de François Bayrou.
Il est élu conseiller régional Rhône-Alpes en 1998 et le restera jusqu'en 2010 (vice-président chargé de l’économie et des relations internationales) ; où il est président du groupe du Centre (composé de 10 conseillers Nouveau Centre, MoDem ou radicaux valoisiens) à partir de 2004.
Il est député européen de 1999 à 2009 (UDF-PDE puis parti radical-ADLE). Il se démarque de la stratégie menée par François Bayrou, déclarant ainsi à son sujet qu'il « sacrifie ses élus pour une chimère présidentielle ». Il évoque tout d'abord la création d'un courant de centre-droit au sein du MoDem[3] avant de le quitter pour retourner au parti radical valoisien, toujours associé à l'UMP. Il reste depuis membre du parti radical, qui devient en 2012 une des composantes de l'UDI de Jean-Louis Borloo, ce qui permet à Thierry Cornillet d'être une nouvelle fois candidat aux élections européennes en 2014, cette fois-ci au titre de l'UDI.
Il soutient Emmanuel Macron à l'élection présidentielle de 2017. En février de cette année, il porte une motion au sein du parti radical en faveur d'un soutien à Emmanuel Macron, qui n'est pas adoptée, ne recueillant que 29 % des voix[4] face au texte maintenant l'alliance du parti avec LR et son soutien à François Fillon.
À la suite de la nomination de Sylvie Goulard comme ministre des Armées, il redevient député européen en [5].
En , il est candidat à la présidence du parti radical et échoue face au président sortant Laurent Hénart, très largement réélu avec 79% des suffrages[6]. Le parti quitte l'UDI en et fusionne avec le PRG au sein du MRSL, évolution également souhaitée par Thierry Cornillet, qui en devient donc membre.