Règne | Fungi |
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Division | Basidiomycota |
Sous-division | Agaricomycotina |
Classe | Agaricomycetes |
Sous-classe | Agaricomycetidae |
Ordre | Agaricales |
Famille | Inocybaceae |
Tubaria (W.G. Smith) Gillet (1876), de son nom français Tubaire, est un genre de champignons traditionnellement rattachés à la famille des Cortinariaceae[1]. Munis d'un stipe, à silhouette collybioïde ou mycénoïde, lames subdécurrentes à décurrentes. Revêtement fibrilleux, parfois un peu tomenteux, en général sec.
Vizzini préfère le placer dans les Tubariaceae Vizz. 2008 [2] mais les études phylogénétiques[3] le classe dans le clade VI des agaricales. Selon Index Fungorum (7 avril 2012)[4] et MycoBank (7 avril 2012)[5], il fait encore partie de la famille des Inocybaceae. Le genre est largement distribué (en particulier dans les régions tempérées) et contient environ 20 espèces[6]. Type: Agaricus furfuraceus Pers. : Fr.
Les sporophores sont de taille petite à moyenne, avec un chapeau de couleur variant du brun-rosâtre pâle à brun rougeâtre, et présentant souvent des restes de voile partiel adhérant à la marge. Ces champignons sont saprophytes, ils se développent sur le bois pourri ou, moins fréquemment, dans le sol. Aucune espèce du genre n'est réputée comestible.
Tubaria était à l'origine un sous-genre d'Agaricus décrit par Worthington George Smith en 1870, dans le découpage morphologique de tradition friesienne où l'ensemble des Naucoria était encore mal connu jusqu'à la création du genre Alnicola[7]. C'est Claude Casimir Gillet qui l'a promu au rang générique en 1876.
Selon Catalogue of Life (7 avr. 2012)[9] :
Selon Paleobiology Database (7 avr. 2012)[10] :