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En 1978, l'État major de l’armée de terre (EMAT) lance un appel à projets visant à concevoir un véhicule blindé à roues pesant moins de 3,5 tonnes et devant assurer des missions de reconnaissance ou de lutte antichar. Cinq sociétés (dont Panhard, Renault et Lohr[2]) répondirent à l'appel d'offres, Panhard et Renault furent sélectionnées en vue de concevoir et fabriquer chacun trois prototypes qui furent testés en 1983 et 1984 par l'Armée de Terre française.
Le 15 février 1985, le prototype de Panhard remporte l'appel d'offres et prit l'appellation de VBL (Véhicule Blindé Léger). Quinze VBL de présérie furent livrés entre juin et octobre 1988 à l'Armée de Terre en vue d'effectuer des essais complémentaires dans des environnements variés. Entre-temps, trois VBL furent déployés en mars 1985 par l'Armée de Terre au Liban dans le cadre de la FINUL.
Le VBL est remplacé par le PVP (Petit Véhicule Protégé) en 2008.
Le lundi , au cours d’une mission d’escorte de convoi entre Gossi et Hombori, au Mali, le BCH Tanerii MAURI, le 1CL Quentin PAUCHET et le 1 CL Dorian ISSAKHANIAN du 1er régiment de Chasseurs de Thierville-sur-Meuse sont tombés lorsque leur véhicule blindé léger a été touché par l’explosion d’un engin explosif improvisé. Ils sont morts sur le coup.
Le samedi au cours d'une mission de renseignement dans la région de Menaka un vehicule blindé léger est touché par un engin explosif improvisé. Malgré les premiers secours apportés, le SGT Yvonne HUYNH et le BRI Loïc RISSER y laissent leur vie.
Il existe une version « châssis court » (VBL classique) et une autre « châssis long » (VB2L ou VBR pour Véhicule Blindé à roues). À partir de ces deux versions de base, la société Panhard a développé 13 versions :
Éclairage : 1 mitrailleuse de calibre 7,62 mm - des optiques à intensification de lumière pour la conduite de nuit - des appareils de détection NBC ;
VBL Eryx : destinée au combat antichar courte portée, jusqu’à 600 mètres, des unités blindées ou mécanisées, elle est équipée du poste de tir pour missiles Eryx avec 4 missiles embarqués ;
VBL AT4CS : destinée au combat antichar très courte portée, jusqu’à 250 m avec emport de 5 munitions ;
VBL PC (châssis long) : poste de commandement avec 2 postes radioVHF et un poste HF/BLU ;
VBL RECO 12.7 : équipée d'une mitrailleuse de calibre 12,7 mm en superstructure, d'une portée maximale effective de 2 000 m ;
VBL RECO lance-grenades : équipée d'un lance-grenades de 40 mm d'une portée de 2 000 m ;
VBL ULTIMA : VBL rénovée au standard Ultima à partir du mois de , elle possède un PSADW10F de 130ch et une boîte de vitesses automatique Daimler W5A 580 à cinq rapports. Remplacement de la suspension arrière par un système double triangle avec double combiné ressort et amortisseur. Renforcement de la suspension avant avec intégration d'une barre antiroulis. Modification du circuit de freinage avec intégration de l'ABS et modification de la boîte de transfert ainsi que du circuit de refroidissement. Son PTAC passe à 5,2 tonnes et sa charge utile de 1,3 tonne. 730 véhicules sont prévus en 2025 et 70 de plus en 2030[4].
VBL TOW : équipée d’un poste de tir lance-missiles antichars américain TOW, destiné au combat antichar longue portée, jusqu’à 3 750 m. Emport de 4 munitions ;
VBL canon de calibre 20 mm : (prototype) est équipé d’un tourelleau KUKA armé d’un canon mitrailleurRheinmetall Rh-202 de calibre 20 mm à double alimentation. Ce véhicule permet le déplacement rapide d’un moyen d’appui performant contre l’infanterie, les véhicules de combat blindés et les fortifications (antisniper dans les immeubles, tirs de précision) ;
VBL Tourelle fermée : équipée d’une mitrailleuse de calibre 12,7 mm en superstructure installée sur tourelle à commande électrique déportée.
VBL Source : développé par Thales sous mandat DGA. Il consiste en un système d'acquisitions vidéo, thermique et laser monté sur un mât entièrement rétractable. Il a été présenté à l'Eurosatory en .
VBL Mistral (en cours de définition) : il sera destiné à emporter sous blindage le poste de tir sol-airMISTRAL destiné à protéger les forces en opérations avec 6 missiles emportés.
VBL Azur (action en zone urbaine) : modifié pour le combat en zone urbaine, ce véhicule devrait être équipé de coupe-fils, de lance-grenades (à l'avant et à l'arrière), d'un pare-buffle, d'un panneau d'identification, de porte-coffres latéraux et d'un phare de recherche[5]
VBL Mk. 3 : développé à partir de la version « Ultima », il dispose d’un tableau de bord permettant une « meilleure gestion de la situation tactique », d’un moteur diesel « moderne » de 130 ch, d’une nouvelle boîte de vitesses automatique, du système centralisé de gonflage des pneus CTIS ainsi que de suspensions et d’un système d’assistance au freinage amélioré[6]