Victor André Cornil | |
Fonctions | |
---|---|
Sénateur français | |
– 17 ans, 11 mois et 28 jours |
|
Élection | 7 janvier 1885 |
Réélection | 25 janvier 1894 |
Circonscription | Allier |
Successeur | Bernard Honoré Préveraud |
Député français | |
– 6 ans et 18 jours |
|
Élection | 20 février 1876 |
Réélection | 14 octobre 1877 21 août 1881 |
Circonscription | Allier |
Législature | Ire, IIe et IIIe (Troisième République) |
Groupe politique | Union républicaine |
Prédécesseur | Circonscription créée |
Successeur | Bernard Honoré Préveraud |
Conseiller général de l'Allier | |
– (27 ans, 11 mois et 3 jours) |
|
Élection | 1870 |
Circonscription | Canton de Cusset |
Président du Conseil général de l'Allier | |
– (26 ans) |
|
Prédécesseur | Amable de Courtais |
Successeur | Jules Gacon |
Biographie | |
Nom de naissance | Victor André Cornil |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Cusset (Allier) |
Date de décès | (à 70 ans) |
Lieu de décès | Menton (Alpes-Maritimes) |
Nationalité | Français |
Famille | Adolphe Messimy (gendre) |
Diplômé de | Faculté de médecine de Paris |
Profession | Professeur de médecine |
modifier |
Victor André (ou André-Victor[1]) Cornil, né le à Cusset et mort le à Menton, est un histologiste, anatomo-pathologiste et homme politique français.
Il est le fils de Félix Cornil (1802-1879), médecin à Cusset et inspecteur des eaux de Vichy, maire de Cusset, et de Reine Rose Boirot, elle-même fille d'André dit Victor Boirot (1783-1849), conseiller général de l'Allier[2]. Il a épousé en premières noces, le à Paris 6e, Élisabeth Jeanne Marie Pauline Caffe (1846-1874), puis, en deuxièmes noces, le à Paris 8e Antoinette Amélie Motet (1856-1917). De sa seconde femme, il a eu une fille, Andrée Cornil, épouse du général Adolphe Messimy, député, sénateur et ministre de la Troisième République.
Ayant obtenu son doctorat à Paris en 1864. Il est lauréat de l'Académie de médecine en 1865, et de l'Académie des sciences en 1868. Il devient chef de clinique entre 1868 avant d'être médecin du bureau central des hôpitaux en 1869. Il poursuit une carrière d'enseignant à la faculté de médecine de Paris en 1869 et exerce dans plusieurs établissements de Paris. Il est élu membre de l'Académie nationale de médecine en 1884[3]. Il est officier de la Légion d'honneur par le ministre de l'Instruction publique[4]
Il se présente en 1869 à la députation comme candidat indépendant dans l'Allier et obtient environ 10 000 voix. Il réussit cependant à entrer dans le conseil général du département l'année suivante. Ami de Gambetta, il devient préfet de l'Allier le mais démissionne un mois plus tard pour se présenter aux prochaines élections où il échoue. Il est élu député en 1876 et conserve son siège jusqu'en 1882. Il siège aux groupes de l'Union républicaine et de la Gauche républicaine et en , il est l'un des signataires du manifeste des 363[5]. Il quitte son siège en 1882 pour occuper un poste de professeur d'anatomie pathologique à la faculté de médecine de Paris. Il s'intéresse aux questions de santé publique et est souvent nommé rapporteur sur ce sujet. Il retrouve un siège de sénateur de l'Allier[6] en 1885, qu'il conserve jusqu'en 1903. Il est rapporteur de plusieurs projets de loi en lien avec la santé publique et la médecine au cours de ses mandats. Il est mis en échec en 1903 après s'être rapproché de la droite en 1894 en critiquant la position des radicaux. Il met fin à ses activités scientifiques en 1907. Il est aussi maire de Creuzier-le-Neuf entre 1874 et 1897.
Victor Cornil bénéficie d'une statue à Cusset sa ville natale depuis 1910 ainsi qu'à partir de 1911 à la Faculté de médecine de Paris.
Sa fille, Andrée Cornil, épouse Adolphe Messimy, député de la Seine et futur Ministre des Colonies et de la Guerre.
Parmi ses très nombreuses parutions, on relève :