Yves Piétrasanta | |
Fonctions | |
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Député européen | |
– (4 ans, 6 mois et 13 jours) |
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Élection | 13 juin 1999 |
Législature | 5e |
Groupe politique | Verts/ALE |
Successeur | Marie-Françoise Duthu |
Maire de Mèze | |
– (24 ans) |
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Prédécesseur | Georges Jean |
Successeur | Yvon Pibre |
Biographie | |
Nom de naissance | Yves Jean Daniel Pietrasanta |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Mèze (Hérault) |
Date de décès | (à 82 ans) |
Lieu de décès | Mèze (Hérault) |
Nationalité | Française |
Parti politique | PRG (jusqu'en 1991) GE (1991-1997, 2011-2022) LV (1998-2008) |
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Yves Piétrasanta est un homme politique français né le à Mèze (Hérault), où il est mort le [1],[2].
Pionnier de l'écologie politique[3], il fut maire de Mèze, conseiller général de l'Hérault, conseiller régional du Languedoc-Roussillon et député européen.
Yves Piétrasanta commence sa carrière politique en devenant conseiller municipal de Mèze en 1971, puis il y est élu maire lors des municipales de 1977 et sera ainsi renouvelé (1983, 1989 et 1995) jusqu'en 2001. Entre-temps, il est élu conseiller général du canton de Mèze de 1972 à 2001, et il est nommé vice-président délégué à l’Environnement du conseil général de l'Hérault jusqu’en mars 2001.
Radical de gauche, il rejoint Brice Lalonde en 1991 à la création de Génération écologie dont il est membre fondateur. Contestant le mode de fonctionnement et les orientations de celui-ci, il quitte Génération écologie et fonde le Parti écologiste en 1995 dont il est porte-parole jusqu'en 1997 (d'abord Parti écologiste pour le rassemblement de l'écologie sociale avant la fusion en 1996 avec l'Alliance pour l'écologie et la démocratie, aussi issue de GE[6]).
Les 28 et , ce parti fusionne avec celui de Noël Mamère, Convergences écologie solidarité, pour créer Écologie citoyenne, avec Yves Piétrasanta comme président et Noël Mamère comme porte-parole[7].
Après les élections législatives de 1997 où un rapprochement s'était opéré avec Les Verts, la fusion des deux formations est envisagée. Un premier accord avorta : l'adhésion de 'Écologie citoyenne aux Verts ne fut approuvée que par 58,77 % des militants Verts alors que la majorité statutaire était des 2/3. L'intégration aux Verts eut finalement lieu le [8]. Yves Piétrasanta devient Président du Conseil Scientifique des Verts.
Le , il est élu président de la FEDEL (Fédération des élus locaux pour une alternative écologiste, citoyenne et solidaire)[9].
Il est élu député européen le sur la liste des Verts menée par Daniel Cohn-Bendit, mais démissionne de son mandat à la fin de 2003 pour se mettre en conformité avec les statuts de son parti sur le cumul des mandats. Il sera remplacé au Parlement européen par Marie-Françoise Duthu. Pour les élections européennes de 2004, sa candidature dans la circonscription Sud-Est ne sera pas retenue par le CNIR au profit de celle de Jean-Luc Bennahmias.
Il entre au conseil régional du Languedoc-Roussillon lors des régionales de 1986, et il est réélu en 1992 obtenant par-là même une vice-présidence. Il est réélu en 2004 sur la liste menée par Georges Frêche et devient vice-président chargé du Développement durable, de l'Environnement, des Énergies renouvelables, de la Prévention des risques industriels et de l'Agenda 21.
Pour avoir refusé de se plier à la décision du CNIR des Verts de se retirer des majorités présidées par Georges Frêche, il est exclu des Verts par le conseil d'administration régionale des Verts de Languedoc-Roussillon en ; de manière concomitante, il annonce dans la presse sa démission de ce mouvement[10].
Il figure sur la liste divers gauche de Georges Frêche pour les régionales de 2010, et il est confirmé dans ses anciennes fonctions.
Élu président de Génération écologie le , lors de la 9e convention nationale du parti, où il était l'unique candidat à se présenter pour le poste[11], il est désigné candidat de GE à l'élection présidentielle française de 2012 le mois suivant[12]. Il annonce le qu'il retire sa candidature et rejoint l'équipe de campagne de François Hollande[13].
Après la fusion de la communauté de communes Thau Agglo avec la Communauté de communes du Nord du Bassin de Thau, dont il était président, il devient conseiller communautaire. François Commeinhes, président de Sète Agglopôle Méditerranée lui succède à la présidence de la commission locale de l'eau du bassin de Thau en 2017[14]. Pour des raisons de santé, il démissionne de son poste de premier adjoint au maire de Mèze et de conseiller communautaire de Sète Agglopôle Méditerranée et redevient simple conseiller municipal[15]. Le , jour de ses 80 ans, alors que des élus quittent la majorité municipale conduite par Henry Fricou, il démissionne de son poste de conseiller municipal de Mèze[16], et n'occupe donc plus aucun mandat électif.