Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ».
Zacharie Astruc naît le à Angers, en Maine-et-Loire. En 1851, âgé de 18 ans, il commence à Lille une carrière de journaliste, en rédigeant pour la presse locale (L'Abeille lilloise et L'Écho du Nord[1]). Dès 1852, il gagne Paris et s'oriente vers la critique d'art, publiant son premier essai en 1859, Les Quatorze Stations du Salon (préfacé par George Sand et postfacé par Victor Hugo). Il se lie avec de nombreux artistes, principalement dans le mouvement réaliste : Henri Fantin-Latour, Alphonse Legros, Édouard Manet... Il forge en particulier une relation solide avec le Carolus-Duran (qui est d'ailleurs son colocataire parisien en 1855, lorsque le peintre lillois arrive à Paris[2]).
Astruc participe activement à la vie culturelle parisienne de la deuxième moitié du XIXe siècle, se posant en partisan d'un renouveau vers une peinture plus moderne. En 1867, avec neuf autres artistes, il fonde la Société japonaise du Jinglar, visant à promouvoir le mouvement du japonisme.
En parallèle, dès la fin des années 1850, Astruc est un collectionneur d'art. En 1878, la vente d'une partie de sa collection à l'hôtel Drouot en fait apparaître l'éclectisme : peintures classiques (écoles française, espagnole, anglaise, flamande et hollandaise), peintures contemporaines, art japonais, sculptures, meubles, etc.[1],[3]
Virginie A. Duzer, Histoires littéraires, J. Bogousslavsky, coll. « Le Texte et l'Image », (lire en ligne), « Zacharie Astruc, modèle et personnage au carrefour des arts », p. 101-111
(en) Sharon Flescher, Zacharie Astruc: Critic, Artist and Japoniste (1833–1907), New York, Garland Publishing, (ISBN9780824032265)