Éric Straumann | |
Éric Straumann en 2021. | |
Fonctions | |
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Maire de Colmar | |
En fonction depuis le (4 ans, 4 mois et 12 jours) |
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Élection | |
Prédécesseur | Gilbert Meyer |
Président de Colmar Agglomération | |
En fonction depuis le (4 ans, 4 mois et 7 jours) |
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Élection | |
Prédécesseur | Gilbert Meyer |
Vice-président du conseil départemental d’Alsace[1] | |
En fonction depuis le (3 ans, 10 mois et 14 jours) |
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Élection | |
Président | Frédéric Bierry |
Conseiller général puis départemental du Haut-Rhin puis d’Alsace | |
En fonction depuis le (20 ans, 7 mois et 19 jours) |
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Élection | 28 mars 2004 |
Réélection | 29 mars 2015 27 juin 2021 |
Circonscription | Canton d'Andolsheim (2004-2015) Canton de Colmar-2 (depuis 2015) |
Prédécesseur | Constant Goerg (Andolsheim) Canton créé (Colmar-2) |
Successeur | Canton supprimé (Andolsheim) |
Président du conseil départemental du Haut-Rhin | |
– (2 ans, 4 mois et 14 jours) |
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Élection | 29 mars 2015 |
Prédécesseur | Charles Buttner |
Successeur | Rémy With (intérim) Brigitte Klinkert |
Député français | |
– (13 ans, 1 mois et 8 jours) |
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Élection | 17 juin 2007 |
Réélection | 17 juin 2012 18 juin 2017 |
Circonscription | 1re du Haut-Rhin |
Législature | XIIIe, XIVe et XVe (Cinquième République) |
Groupe politique | UMP (2007-2015) LR (2015-2020) |
Prédécesseur | Gilbert Meyer |
Successeur | Brigitte Klinkert |
Maire de Houssen | |
– (13 ans et 6 jours) |
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Élection | 16 mars 2001 |
Prédécesseur | Ernest Kienlen |
Successeur | Christian Klinger |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Colmar (France) |
Nationalité | Française |
Parti politique | UMP (2004-2015) LR (depuis 2015) |
Profession | Professeur agrégé d'économie et de gestion |
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Maire de Colmar | |
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Éric Straumann, né le à Colmar (Haut-Rhin), est un homme politique français. Membre du parti Les Républicains, il est député du Haut-Rhin de 2007 à 2020, président du conseil départemental du Haut-Rhin de 2015 à 2017 et maire de Colmar depuis 2020.
Éric Straumann est scolarisé successivement à l'école Primaire de Houssen, au collège de Fortschwihr, au lycée Bartholdi de Colmar et à la faculté de droit de Strasbourg où il obtient une Maîtrise en Droit des affaires en 1988. Il est diplômé de l'Institut des techniques bancaires (Paris) en 1994. En 1995, il obtient l'agrégation d'économie et de gestion (concours externe).
Directeur d'une agence bancaire, Éric Straumann devient ensuite professeur agrégé d'économie et de gestion. En poste au lycée Camille-Sée de Colmar jusqu'à , il est titulaire d'une Maîtrise en droit en affaires et d'un DESS en administration des collectivités locales.
Il débute en politique lors des cantonales de 1998, et échoue face à Constant Goerg.
En 2001, il est élu maire de Houssen (Haut-Rhin). Trois ans plus tard, il devient membre de l'UMP, et est élu conseiller général du Haut-Rhin.
Le , il est réélu conseiller général dans le canton d'Andolsheim avec 75,8 % des suffrages[2].
Le , il est réélu conseiller départemental du canton de Colmar 2 (en binôme avec Brigitte Klinkert) avec 71,45 % des voix.
Vice-président de la communauté d'agglomération de Colmar (CAC) à partir de 2003, il se présente contre le député et maire de Colmar, Gilbert Meyer, aux élections législatives de 2007.
Le , il est élu avec 66,05 % des voix député de la première circonscription du Haut-Rhin[3].
Il est réélu député le avec plus de 62 % des voix[4].
Il est réélu député le avec 66,6 %[5].
Le , il écrit au ministre de la Santé, Olivier Véran, pour que l’étude menée par le professeur Didier Raoult pour lutter contre le coronavirus soit étendue au Haut-Rhin[6]. Il réitère sa demande dans l'hémicycle de l'Assemblé nationale le [7],[8],[9].
Seul candidat de la majorité départementale, il est élu président du conseil départemental du Haut-Rhin le , avec 31 voix sur 34[10].
Le , il fait adopter une délibération qui subordonne le versement du RSA à un engagement bénévole[11]. Le préfet du Haut-Rhin attaque cette décision du département en justice. La cour administrative d’appel de Nancy annule la délibération en . Le Conseil d’État estime, dans une décision prononcée le , que la cour de Nancy a commis une erreur de droit et reconnaît au conseil départemental le droit de demander des heures de bénévolat en contrepartie du versement du RSA[12].
Le , Éric Straumann démissionne du conseil départemental du Haut-Rhin en application des règles sur le non-cumul des mandats[13]. Brigitte Klinkert, son binôme dans le canton de Colmar 2 et députée suppléante, lui succède le [14].
Le , il se déclare hostile à l'idée d'une grande région Est[15].
Le groupe majoritaire du conseil général du Haut-Rhin décide, sous son impulsion, de lancer le processus de réunion des conseils généraux du Rhin et du conseil régional[16]. La décision de créer un conseil unique est approuvée le à la quasi-unanimité des membres du conseil régional d'Alsace, du conseil général du Bas-Rhin et du conseil général du Haut-Rhin.
Le , la majorité socialiste vote le projet de fusion des régions. L'Alsace disparaît en tant que collectivité. Tous les parlementaires alsaciens ont voté contre le texte sauf les deux députés socialistes Philippe Bies et Armand Jung[17].
À l'occasion de la séance commune du à Colmar, entre les conseillers départementaux du Bas-Rhin et du Haut-Rhin, il se déclare favorable à la fusion des deux collectivités « à condition de récupérer les compétences de la région »[18].
Il se déclare candidat aux élections municipales de Colmar le [19]. Il arrive en tête au premier tour de scrutin avec 37,46 % des voix face au maire sortant Gilbert Meyer (LR) avec 32,47 % des voix[20]. Il gagne largement au second tour des élections municipales du avec 63,88 % des suffrages[21].
Il démissionne de son mandat de député le . Il est brièvement remplacé par Brigitte Klinkert[22].
Il soutient Bruno Le Maire pour la primaire présidentielle des Républicains de 2016[23]. En , dans le cadre de sa campagne, il est nommé conseiller pour les relations avec les députés, en tandem avec Yves Albarello[24]. Il parraine Laurent Wauquiez pour le congrès des Républicains de 2017[25].
Lors de son mandat de président du département du Haut-Rhin, Éric Straumann fait du lobby pro-nucléaire[Selon qui ?] en demandant des mesures compensatoires pour la fermeture de la centrale de Fessenheim[26].
Le , Éric Straumann est condamné à 5 000 € d'amende, dont 2 000 avec sursis, et six mois d'inéligibilité avec sursis, dans une affaire de détournement de fonds publics pour avoir tardé à suspendre un arrêté du maire précédent, Gilbert Meyer, concernant son ex-directeur de cabinet, Joël Munsch, qui a été également condamné dans la même affaire à 3 000 € d'amende et trois ans d'inéligibilité avec exécution provisoire[27].
Éric Straumann décide de faire appel de cette décision[28].