2S12 Sani

2S12 Sani
Image illustrative de l'article 2S12 Sani
Présentation
Pays d'origine Drapeau de l'URSS Union soviétique
Pays Drapeau de la Russie Russie
Type Mortier
Conflit(s) Guerre d'Afghanistan
Première guerre de Tchétchénie
Seconde guerre de Tchétchénie
Guerre russo-ukrainienne
Utilisateur(s) Voir → opérateurs
Nombre de servants 5
Munitions 120 mm
Projectiles explosif, fragmentation, guidé laser, fumigène, incendiaire ou éclairant
Accessoire(s) Châssis de transport de 2 roues 2F510 (transporté par camion GAZ-66 4 × 4)
Fabricant Uraltransmash Works (Iekaterinbourg, Russie)
Motovilikha Plants Corporation (Perm, Russie)
Période d'utilisation 1981→ présent
Production + 2 000
Poids et dimensions
Masse 190,5 kg
Masse du projectile 16 kg
Caractéristiques techniques
Portée de 0,5 km à 7,1 km
Cadence de tir 12 coups par minute
Viseur MPM-44M
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Le 2S12 « Sani » (« traîneau ») (indice GRAU 2S12) est un complexe de mortier lourd de 120 mm utilisé par l'armée russe et d'anciens États soviétiques[1]. Mis en service pour la première fois en 1981, le 2S12 est un développement continu de mortiers sur châssis utilisés pour la première fois pendant la Seconde Guerre mondiale.

Conception

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Camion militaire transportant le 2S12 illustré dans un manuel de l'armée américaine.

2S12 est en fait l'indicatif de la combinaison du mortier lourd 2B11 Sani avec son véhicule de transport 2F510, un camion 4×4 GAZ-66-15. Le 2B11 pèse près de 200 kg une fois entièrement assemblé, et doit donc être monté sur un châssis de deux roues 2L81 et remorqué jusqu'au site de mise en place par le camion. Le GAZ-66 transporte également la charge de munitions : des caisses de 24,32 kg comprenant deux bombes par caisse de 16 kg[2].

Une fois sur place, il est déchargé du châssis de transport et mis en place manuellement par une équipe de 5 personnes. Il s'agit de l'artillerie indirecte de plus gros calibre utilisée au niveau du bataillon.

Il existe également un modèle amélioré, le 2B11M, pouvant tirer un obus guidé « Gran » d'une portée de 7 500 mètres[3]. Les modèles améliorés 2S12A et 2S12B sont désormais en service[4]. Le 2S12A a reçu un nouveau véhicule de transport « Oural » équipé d'un moteur diesel de haute puissance et d'un palan électrique pour le chargement du mortier et une nouvelle dalle ronde avec une charnière permettant de pointer horizontalement sans tourner le support imposant[5],[6],[7],[8],[9].

Opérateurs

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Carte montrant les opérateurs du 2S12 en bleu et les anciens opérateurs en rouge.

Opérateurs actuels

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Anciens opérateurs

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Notes et références

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  1. ↑ Yanko, Eugene (December 2008).
  2. ↑ Motovilikha Plants Corporation.
  3. ↑ « Masters of Artillery Fire contest to operate Sani modernised mortars » [archive du ] (consulté le )
  4. ↑ « ABOUT COMPANY » [archive du ] (consulté le )
  5. ↑ « В войска Центрального военного округа поступают модернизированные минометы » [archive du ] (consulté le )
  6. ↑ « Модернизированные минометы поступили на вооружение 90-й танковой дивизии » [archive du ] (consulté le )
  7. ↑ « В войска ЮВО поступили модернизированные минометы "Сани" » [archive du ] (consulté le )
  8. ↑ « Артиллерийские подразделения морской пехоты Каспийской флотилии ЮВО получили модернизированные минометы "Сани" » [archive du ] (consulté le )
  9. ↑ « ЦАМТО / Новости / Модернизированные минометы поступили на вооружение артиллерийского соединения ЮВО в Адыгее », armstrade.org
  10. ↑ The Military Balance 2016, p. 182.
  11. ↑ The Military Balance 2016, p. 184.
  12. ↑ Small Arms Survey, Small Arms Survey 2012: Moving Targets, Cambridge University Press, (ISBN 978-0-521-19714-4, lire en ligne [archive du ]), « Blue Skies and Dark Clouds: Kazakhstan and Small Arms », p. 131
  13. ↑ The Military Balance 2016, p. 187.
  14. ↑ The Military Balance 2016, p. 190&200.
  15. ↑ « ЦАМТО / / Ростех передал в войска новую партию «кочующих» минометов «Сани» », armstrade.org (consulté le )
  16. ↑ https://tass.com/defense/1661363
  17. ↑ The Military Balance 2016, p. 205-206.
  18. ↑ The Military Balance 2016, p. 208.
  19. ↑ The Military Balance 2016, p. 416.

Voir aussi

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Sources

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Liens externes

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