Andrew Scheer

Andrew Scheer
Illustration.
Andrew Scheer en 2017.
Fonctions
Député à la Chambre des communes
En fonction depuis le
(20 ans, 1 mois et 20 jours)
Élection 28 juin 2004
Réélection 23 janvier 2006
14 octobre 2008
2 mai 2011
19 octobre 2015
21 octobre 2019
20 septembre 2021
Circonscription Regina—Qu'Appelle
Législature 38e, 39e, 40e, 41e, 42e, 43e et 44e
Groupe politique Conservateur
Prédécesseur Lorne Nystrom (en)
Chef de l'opposition officielle

(3 ans, 2 mois et 28 jours)
Monarque Élisabeth II
Premier ministre Justin Trudeau
Législature 42e et 43e
Prédécesseur Rona Ambrose
Successeur Erin O'Toole
Chef du Parti conservateur du Canada

(3 ans, 2 mois et 28 jours)
Élection 27 mai 2017
Prédécesseur Stephen Harper
Rona Ambrose (intérim)
Successeur Erin O'Toole
Président de la Chambre des communes

(4 ans et 6 mois)
Législature 41e
Prédécesseur Peter Milliken
Successeur Geoff Regan
Biographie
Nom de naissance Andrew James Scheer
Date de naissance (45 ans)
Lieu de naissance Ottawa, Ontario, Canada
Nationalité Drapeau du Canada Canadien
Drapeau des États-Unis Américain[1]
Parti politique Parti conservateur du Canada
Père James Scheer
Mère Mary Gerarda Therese Enright
Conjoint Jill Ryan
Enfants 5
Diplômé de Université d'Ottawa
Université de Regina
Profession Courtier d'assurances
Religion Catholicisme

Signature de

Andrew Scheer, né le à Ottawa, est un homme politique canado-américain. Député fédéral de Regina—Qu'Appelle depuis les élections fédérales de 2004, il est président de la Chambre des communes de 2011 à 2015.

Il est élu chef du Parti conservateur du Canada et donc chef de l'opposition officielle en 2017. Quelques mois après les élections fédérales de 2019, perdues par sa formation, il annonce sa démission de la tête du Parti conservateur. Le , Erin O'Toole lui succède officiellement.

Origines et formation

[modifier | modifier le code]

Outre la nationalité canadienne, Andrew Scheer est aussi citoyen des États-Unis de par sa lignée paternelle, mais il dit avoir entrepris des démarches à l'automne 2019 pour renoncer à celle-ci[2].

Il naît et grandit à Ottawa, en Ontario. Il est le fils de Mary Gerarda Therese (Enright), infirmière, et de James Scheer, bibliothécaire et correcteur d'épreuves, diacre de l'archidiocèse catholique d'Ottawa. Il a deux sœurs. Une partie de sa famille vient de Roumanie. Scheer a fait ses études secondaires à l'Immaculata High School, puis a étudié l'histoire à l'Université d'Ottawa. En 1999, au cours de ses études universitaires, Andrew Scheer a travaillé au département de la correspondance pour le Bureau du chef de l'opposition sous Preston Manning[3]. Andrew Scheer a également travaillé au comité consultatif des jeunes de la conseillère municipale d'Ottawa Karin Howard.

Scheer a été commissaire scolaire du Conseil scolaire catholique d'Ottawa-Carleton lors des élections municipales d'Ottawa en 2000, mais a perdu contre Kathy Ablett.

Il déménage à Regina après avoir rencontré sa future épouse Jill Ryan à l'université et termine son baccalauréat en histoire et science politique à l'Université de Regina[4]. Au lieu de retourner à Ottawa, Andrew Scheer aurait travaillé chez Shenher Insurance et au bureau de circonscription d'un député de l'Alliance canadienne, Larry Spencer, à Regina-Lumsden-Lake Centre. Toutefois, selon un reportage du Globe and Mail, aucune preuve de permis de courtier d'assurances en Saskatchewan au nom d'Andrew Scheer n'a pu être trouvée datant d'avant son élection à la Chambre des communes en 2004[5].

Lors de l'élection de 2004, Scheer est élu dans Regina—Qu'Appelle sous la bannière du Parti conservateur du Canada, remportant la victoire sur le député néo-démocrate de longue date, Lorne Nystrom (en), par 861 votes. Il est réélu lors de l'élection de 2006, défaisant de nouveau Nystrom, cette fois par une marge plus confortable de 2 740 voix.

En , Stephen Harper en fait un des trois vice-présidents de la Chambre des communes : il est alors le plus jeune député à servir dans ce rôle dans l'histoire du Commonwealth.

Président de la Chambre des communes

[modifier | modifier le code]

Le , élu à la présidence de la Chambre des communes du Canada, il devient, à 32 ans, le plus jeune président de l'histoire de la Chambre[6].

Au cours de son mandat, plusieurs députés de l'opposition ont questionné son impartialité en raison de son refus de donner suite à des demandes d'information sur l'affaire des appels téléphoniques automatisés[7] payés par la campagne conservatrice pour l'élection de 2011[8],[9] et effectués par une société dont il avait été lui-même client[10].

Chef du Parti conservateur du Canada

[modifier | modifier le code]

Le , il annonce sa candidature à la direction du Parti conservateur, avec pour slogan « Vrai conservateur, véritable leader[11]. » Après treize tours de scrutin, Scheer obtient la majorité absolue face à Maxime Bernier, député fédéral de la circonscription de Beauce. Il remporte le scrutin avec 50,95 % des voix, et ce après avoir occupé la deuxième position derrière son rival québécois aux précédents tours.

Il est parfois comparé à l'ancien premier ministre Stephen Harper et décrit comme un « Harper's boy » ou un « Harper avec un sourire »[12],[13],[14]. Il a lui-même repris la comparaison[15],[16].

Lors du congrès conservateur d', une fuite de documents révèle que le regroupement des producteurs de lait du Canada (Dairy Farmers of Canada) avait collaboré avec son bureau pour bloquer une motion visant à modifier la position du parti sur la gestion de l'offre en matière de produits laitiers[17],[18].

Le , le Parti conservateur arrive en tête du scrutin en nombre de voix, avec 34,4 % du vote populaire, mais obtient seulement 121 sièges, alors que le Parti libéral recueille 33 % du vote populaire et 157 sièges. Le vote conservateur est particulièrement fort en Alberta et en Saskatchewan, les deux grandes provinces pétrolières, où il atteint 70 %. Les analystes estiment que le chef Andrew Scheer a trop misé sur sa base et n'a pas cherché à l'élargir, en s'aliénant les citoyens préoccupés par les questions environnementales[19].

Le 12 décembre 2019, Andrew Scheer annonce qu'il démissionnera de sa fonction de chef du Parti conservateur à compter de l'élection d'un successeur[réf. souhaitée]. Le 23 août 2020, Erin O'Toole a été élu chef.

Prises de position

[modifier | modifier le code]

Scheer est considéré comme assez éloigné des positions relativement progressistes des Red Tories. Il est plus fondamentalement conservateur que Stephen Harper[20] mais est toutefois resté proche de ce dernier et le consulte avant toute décision importante[21]. Il mentionne volontiers l'ancien premier ministre canadien John Diefenbaker comme une figure de référence[22]. Il partage aussi des points communs avec Jason Kenney[21], premier ministre de l'Alberta depuis 2019, et Brad Wall, qui a été premier ministre de la Saskatchewan. Scheer a qualifié les sénateurs américains Ted Cruz et Marco Rubio de « voix conservatrices fortes » lors de la conférence 2016 du Manning Centre[23]. Jusqu'en 2017, il a accordé plusieurs entrevues à la plateforme d'extrême droite The Rebel, dirigée par Ezra Levant[21].

Après avoir évité la question de l'avortement durant la campagne électorale de 2019, il finit par revendiquer, une journée après le débat des chefs sur les ondes de TVA, qu’il est pro-vie.

Scheer exprime son soutien aux marchés libres, déclarant qu'il croit en « un marché libre où les entreprises profitent en ayant le meilleur produit ou service »[24]. Il promet d'équilibrer le budget deux ans après son arrivée au pouvoir, d'éliminer la TPS sur les factures de chauffage et de baisser l'impôt sur les sociétés[25].

Il a été un ardent défenseur de la suppression de la Commission canadienne du blé[26]. Il a proposé une politique qui obligerait les stations-services à apposer sur leurs pompes un collant avec le drapeau canadien indiquant « Essence éthiquement produite au Canada » (Canadian-sourced, ethically produced oil)[25].

Pendant la course à la direction de son parti, Andrew Scheer promet, s'il venait à prendre le pouvoir, de nommer un ministre québécois à la tête de l'agence de Développement économique Canada pour les régions du Québec. Alors que son opposant Maxime Bernier défendait une politique de la demande en matière agricole, il a pris la défense du système de gestion de l'offre pour les produits laitiers, ce qui explique sa bonne performance au Québec[27]. Les initiés du parti croient que, en fait, il ne soutient pas cette position par conviction personnelle[28].

En , Scheer présente un projet de loi d'initiative parlementaire, le deuxième de sa carrière. Le projet de loi C-394, loi modifiant la loi de l'impôt sur le revenu (crédit d'impôt pour les parents), créerait un nouveau crédit d'impôt destiné à compenser les impôts fédéraux dus sur les prestations de maternité et les congés parentaux. Selon un calcul du DPB, ce crédit d'impôt coûterait 600 millions de dollars ou plus aux contribuables pour la première année[29].

Environnement

[modifier | modifier le code]

En , Scheer s'est prononcé contre la ratification de l'accord de Paris sur le climat[30]. Il s'est opposé pendant longtemps à toute politique précise en ce domaine[31] et a fait campagne contre la taxe carbone mise en place par le gouvernement de Justin Trudeau[32].

En , il dévoile un plan vert assez vague[33], comportant notamment des crédits d'impôt et qui obligerait les grands pollueurs à investir dans des technologies vertes des sommes proportionnelles à leurs émissions excédentaires de gaz à effet de serre[34]. Selon un éditorial très critique du Globe and Mail, ce plan augmenterait le coût de la vie des Canadiens, mais de façon indirecte, contrairement à la taxe carbone, et engendrerait des coûts supplémentaires en raison de nouvelles structures administratives de vérification[35]. Le plan, qu'un chroniqueur du même journal a qualifié de « sad joke » (triste plaisanterie), ne contient aucun engagement réel d'atteindre les objectifs de l'accord de Paris et repose sur les effets potentiels de technologies qui n'ont pas encore été inventées, tout en présumant à tort que le Canada pourrait exporter ces technologies et en obtenir les crédits dérivés par leur mise en œuvre dans des pays étrangers[36].

En , Scheer annonce qu'il abrogera les nouvelles normes nationales de propreté des carburants proposées le par le gouvernement libéral, affirmant que celles-ci constituent une « taxe secrète » sur le prix de l'essence[37].

Questions sociétales

[modifier | modifier le code]

Considéré comme un partisan du mouvement pro-vie, Scheer a constamment voté, quand il était député, de 2006 à 2011, pour une restriction du droit à l'avortement jusqu'à son élection à la tête du parti[38]. En , il a critiqué l'attribution de l'ordre du Canada au médecin controversé Henry Morgentaler, qui avait milité en faveur de la légalisation de l'avortement[39]. Il s'est aussi opposé à la légalisation du mariage homosexuel[21]. Il s'est rendu au Vatican en , à l'âge de 23 ans, pour assister à la canonisation du fondateur de l'Opus Dei[40],[41]; en 2010, il a organisé une rencontre de parlementaires[42] avec l'abbé Fred Dolan, vicaire principal de l'Opus Dei au Canada[43].

Cependant, une fois élu chef du Parti conservateur, il affirme ne pas vouloir rouvrir les débats sur l'avortement ni le mariage homosexuel et promet de ne pas changer la législation en ces matières s'il devient premier ministre[44],[45]. Il a toutefois déclaré que, s'il devenait chef du gouvernement, il faciliterait l'introduction de projets de loi privés au Parlement, notamment en vue de protéger les droits du fœtus[20]. Catholique pratiquant, Scheer affirme avoir aussi des appuis chez des chrétiens œcuméniques et des évangéliques[46].

En 2016, il s'est opposé au projet de loi C-14 sur l'aide médicale à mourir[47]. Les critères prévus par cette loi — seules sont éligibles les personnes en fin de vie et dont la mort n’est pas raisonnablement prévisible — ayant été jugée trop restrictifs par une juge de la Cour supérieure du Québec[48], Scheer s'est engagé à porter la cause devant la Cour suprême pour éviter toute modification de la loi[49].

Andrew Scheer a accusé le gouvernement libéral d'« imposer » le point de vue du premier ministre sur le respect des « droits des femmes et des droits reproductifs des femmes » lorsque des groupes religieux demandent des fonds pour des programmes d'emplois d'été[50].

Scheer s'est opposé à la légalisation de la marijuana récréative par le gouvernement Trudeau et a ordonné au caucus conservateur du Sénat de voter contre le passage de la loi [51]. Il s'est d'abord prononcé en faveur d'une position pragmatique qui viserait à modifier la loi, notamment en haussant l'âge légal actuellement fixé à 18 ans[52], mais n'a pas exclu la possibilité de la recriminaliser[53].

Ardent défenseur de l'instruction à domicile, il promet de mettre en place des aides financières pour les parents qui choisissent cette option[20]. Il veut aussi introduire un crédit d'impôt pour les familles qui envoient leurs enfants dans des écoles privées[54],[55].

Il retirerait tout financement public aux universités qui ne font pas respecter la liberté d'expression de tous les points de vue sur le campus[20].

Nominations au Sénat

[modifier | modifier le code]

Andrew Scheer s'oppose à la transformation du Sénat en un organisme non partisan et a déclaré qu'il nommerait au Sénat « des gens qui partagent [s]on objectif d'abaisser les impôts et de développer le secteur privé [...] Ils seraient des sénateurs conservateurs défendant une vision conservatrice du Canada »[56].

Affaires étrangères

[modifier | modifier le code]

Il appuie le Brexit[57],[58].

Depuis , il figure sur la liste des personnalités interdites de séjour en Russie dans le cadre de la crise ukrainienne.

Il est partisan inconditionnel d'Israël, dont il soutient toutes les actions et souhaite déménager l'ambassade du Canada à Jérusalem, suivant l'action de Donald Trump et plusieurs autres chefs d’État[59].

Élu à la tête du gouvernement, il négocierait l'entrée du Canada dans le programme de défense anti-missiles des États-Unis[59].

Il s'est opposé au Pacte mondial sur les migrations proposé par l'ONU, et signé par plus de 190 pays, dont le Canada, à l'automne 2018[21]. Il appuie son rejet en prétendant que ce pacte « permettra à des entités étrangères de prendre le contrôle de nos frontières[21] », bien que l'accord ne soit pas juridiquement contraignant[60].

Il propose de réduire de 25 % l'aide au développement attribué par le Canada aux pays les plus pauvres de la planète. Il suggère par ailleurs de « renforcer les liens avec des pays aux visions similaires » comme le Japon, l’Inde et Israël, dénonce au contraire plusieurs pays, parmi lesquels la Russie, la Corée du Nord et l'Iran, comme étant « antagonistes, voire ouvertement hostiles aux intérêts et aux valeurs du Canada ». Il réclame également le déplacement de l'ambassade du Canada en Israël de Tel Aviv-Jaffa à Jérusalem, s'alignant sur la décision du président américain Donald Trump, et de suspendre la contribution canadienne à l’Office de secours et de travaux des Nations unies, qui vient en aide aux réfugiés palestiniens[61].

Radio-télévision publique

[modifier | modifier le code]

Dans une entrevue en 2016, il questionne le rôle de l'État dans la diffusion de nouvelles et s'engage à éliminer la section information de la Société Radio-Canada[62]. Un sondage indique en qu'une large majorité de l'opinion publique canadienne s'oppose à une telle mesure[63].

En , il critique la place — selon lui trop importante — que le réseau public donne à la politique américaine et prévient que, s'il devient premier ministre, il le surveillera pour s'assurer qu'il couvre en priorité les nouvelles canadiennes[64].

Vie privée

[modifier | modifier le code]

Il est marié à Jill Scheer, avec qui il a cinq enfants (Thomas, Grace, Madeline, Henry et Mary). Thomas, l'aîné, est né le . Il est un membre actif de son église et de l’organisation des Chevaliers de Colomb[65]. Pendant la course à la direction, Scheer a révélé que ses enfants fréquentaient une école confessionnelle privée[54].

Le , Scheer comptait trois sociétés en commandite immobilière: des véhicules d'investissement qui réduisent le fardeau fiscal des porteurs en amortissant jusqu'à 50% de leur investissement initial, pour ceux qui gagnent un revenu moyen. de 75 000 $ ou plus en Saskatchewan. Scheer a investi 75 000 $ dans les RELP et ses avoirs ont été divulgués à Mary Dawson, la commissaire à l'éthique.

Le frère cadet de Jill Scheer est le joueur professionnel de football américain Jon Ryan.

Résultats électoraux

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Andrew Scheer a la double nationalité canadienne et américaine, Radio-Canada, 3 octobre 2019.
  2. Conservatives confirm Scheer holds dual Canada-U.S. citizenship, Global News, 3 octobre 2019.
  3. Althia Raj, Andrew Scheer, 'Consensus Candidate', Hopes The Nice Guy Finishes First In Tory Leadership
  4. Zone Politique- ICI.Radio-Canada.ca, « Quatre appuis au Québec pour l'aspirant chef conservateur Andrew Scheer », sur Radio-Canada.ca, (consulté le )
  5. Zone Politique- ICI.Radio-Canada.ca, « Les libéraux veulent une enquête sur la carrière d'Andrew Scheer en assurances », sur Radio-Canada.ca (consulté le )
  6. Meagan Fitzpatrick, MPs elect youngest Speaker, CBC News, 3-06-2011.
  7. Hansard, Le jeudi 8 mars 2012
  8. Paul McLeod, Speaker frustrating some MPs, Herald News, 20-06-2012
  9. Hélène Buzzetti, Appels frauduleux - «Pierre Poutine» au cœur de l'enquête , Le Devoir, 29-02-2012.
  10. Laura Peyton, House Speaker used firm linked to Cotler calls, CBC, 14-12-2011.
  11. (en-US) « 'We lose when we are divided': Saskatchewan MP kicks off Conservative leadership bid », CBC News,‎ (lire en ligne, consulté le )
  12. (en) « Alan Holman: Is Scheer just a smiling Harper? », The Guardian, (consulté le )
  13. (en) « Speaker frustrating some MPs », The Chronicle Herald,‎ (lire en ligne, consulté le )
  14. (en-US) « Why Andrew Scheer will never be prime minister - iPolitics », iPolitics,‎ (lire en ligne, consulté le )
  15. (en-CA) « 'Harper with a smile' argues he can keep the Conservative coalition together », sur CBC, (consulté le )
  16. (en-CA) « Andrew Scheer and the anti-abortion movement in Canada », Ricochet,‎ (lire en ligne, consulté le )
  17. (en-US) « Colby Cosh: The dairy lobby’s vile plan to screw us all — revealed! », National Post,‎ (lire en ligne, consulté le )
  18. (en-US) « Full text: The dairy lobby briefing binder found on the floor of the Conservative convention », National Post,‎ (lire en ligne, consulté le )
  19. (en) Adam Radwanski, «The vote was Scheer’s to win, but he failed to expand support beyond the Conservative base», The Globe and Mail, 22-10-2019.
  20. a b c et d (en) Michael Coren, The trouble with Andrew Scheer, Now Toronto, 29-05-2017.
  21. a b c d e et f Alec Castonguay, Le prochain Premier ministre?, L'Actualité, juillet 2019
  22. Roy MacGregor, Andrew who? In search of Scheer's still-elusive Conservative identity, The Globe and Mail, 6-10-2017.
  23. (en) « Video: Former Speaker Andrew Scheer praises Ted Cruz and Marco Rubio as “strong conservative voices” », PressProgress,‎ (lire en ligne, consulté le )
  24. (en-GB) « Scheer lays out Conservative economic vision, but withholds specifics », The Globe and Mail,‎ (lire en ligne, consulté le )
  25. a et b (en) Andy Blatchford, Five things to know about Andrew Scheer's policy positions, Toronto Sun, 30 mai 2017.
  26. (en) Jennifer Ditchburn et Graham Fox, The Harper Factor : Assessing a Prime Minister's Policy Legacy, McGill-Queen's Press - MQUP, , 305 p. (ISBN 978-0-7735-4872-5, lire en ligne)
  27. Zone Politique - ICI.Radio-Canada.ca, « Comment expliquer la bonne performance d'Andrew Scheer au Québec? », sur Radio-Canada.ca.
  28. (en-US) « FUREY: It’s Scheer, not Bernier, who faces tough decisions ahead », Toronto Sun,‎ (lire en ligne)
  29. (en-US) « Proposed Conservative parental tax credit would cost $600M or more: PBO. », sur CBC News,
  30. Alexandre Shields, Le Canada ratifie l'Accord de Paris, Le Devoir, 5-10-2016
  31. Manon Cornellier, Déni conservateur des changements climatiques, Le Devoir, 4-01-2019.
  32. Radio-Canada, Taxe carbone : les conservateurs en avance dans la guerre du message, 1-04-2019
  33. Mélanie Marquis, Andrew Scheer dévoile son plan vert, La Presse, 19 juin 2019.
  34. (en) CTV News, Scheer acknowledges feds would put price on carbon under his plan to cap big emitters, 23 juin 2019.
  35. (en) A climate-change plan that hides the cost of fighting climate change, The Globe and Mail, 20 juin 2019.
  36. (en) Gary Mason, The Conservative climate plan is a sad joke, The Globe and Mail, 25 juin 2019.
  37. (en) Alex Ballingall, «Andrew Scheer wants to scrap Ottawa’s proposed clean fuel standards», Toronto Star, 8 juillet 2019.
  38. Campaign Life Coalition
  39. CTV news, Henry Morgentaler named to Order of Canada, 1-07-2008.
  40. Simon, « Montreal Simon: Who Is The Real Andrew Scheer And What Else Is He Hiding? », sur Montreal Simon, (consulté le )
  41. « Andrew Scheer a work and progress: Where the Conservative leader comes from and how he really », Globe and Mail,‎ (lire en ligne)
  42. « Conservateurs et Opus Dei à la même table », sur Le Devoir (consulté le )
  43. (en) « Opus Dei Vicar tells parliamentarians how to find “permajoy” », sur opusdei.org (consulté le )
  44. Le Devoir, Andrew Scheer ne veut pas rouvrir le débat sur l’avortement, 25-08-2018.
  45. Le Journal de Montréal, Le candidat Scheer s’engage à ne pas rouvrir le débat sur l’avortement et le mariage gai, 28-09-2016.
  46. Ives 2012, 25.
  47. Hélène Buzzetti, Le sort incertain de l’aide à mourir, Le Devoir, 21 avril 2016.
  48. Caroline Touzin, «Deux Québécois lourdement handicapés pourront obtenir l'aide médicale à mourir», La Presse, 11 septembre 2019.
  49. Guillaume Bourgault-Côté et Hélène Buzzetti, Andrew Scheer au cœur des attaques durant le premier débat des chefs, Le Devoir, 3 octobre 2019.
  50. (en) CBC News, Scheer accuses Trudeau of 'imposing' values on abortion with summer jobs grants, 12 janvier 2018
  51. « Cannabis: les conservateurs «concentrés sur le but de bloquer» C-45, dit Scheer », HuffPost Québec,‎ (lire en ligne, consulté le )
  52. Mélanie Marquis, Andrew Scheer conscient du besoin de se faire connaître des Canadiens, La Presse, 28 mai 2017.
  53. (en-CA) « Scheer Smoked Pot When He Was 'Young,' In Case You Were Wondering », HuffPost Canada,‎ (lire en ligne, consulté le )
  54. a et b (en-US) « Trost mimics Scheer's policy on homeschooling - iPolitics », iPolitics,‎ (lire en ligne)
  55. Parlement du Canada (5-02-2018) et LEGISinfo (10-04-2019]
  56. (en-US) « Stephen Greene: Andrew Scheer is wrong to propose a return to a partisan Senate », National Post,‎ (lire en ligne, consulté le )
  57. (en) Monique Scotti, « 'I think I have the best chance of winning' says Tory leadership hopeful Andrew Scheer », Global News,‎ (lire en ligne, consulté le )
  58. (en-US) « Andrew Scheer: A strong Britain is an independent Britain », National Post,‎ (lire en ligne, consulté le )
  59. a et b (en) Campbell Clark, Andrew Scheer’s ‘vision’ is Classic Conservative, with an anti-China twist, THe Globe and Mail, 7 mai 2019.
  60. (en) Andrew Coyne, Andrew Scheer steers hard to right on UN migrants pact, National Post, 5 décembre 2018
  61. « Canada : en cas de victoire face à Justin Trudeau, les conservateurs veulent réduire l’aide internationale », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  62. (en) Janice Dickson, Scheer says he would axe CBC news division, iPolitics, 9 décembre 2016.
  63. (en) Elizabeth McSheffrey, Poll shows majority of Canadians disagree with Scheer on CBC, Canada's National Observer, 12 juin 2017
  64. Teresa Wright, Scheer says he'd scrutinize CBC's work for Canadian emphasis if he becomes PM, The Canadian Press, 28 mai 2019.
  65. « Biographie d'Andrew Scheer (sur son site Web) », sur www.vraichef.ca, (consulté le ).
  66. Élections Canada, « Résultats Élection fédérale canadienne de 2021 », sur https://enr.elections.ca/ElectoralDistricts.aspx?lang=f (consulté le )
  67. Élections Canada, « Résultats Élection fédérale canadienne de 2019 », sur enr.elections.ca (consulté le ).

Articles et ouvrages cités

[modifier | modifier le code]
  • Andrew Ives, « Ferveur religieuse et convictions politiques : la transformation de la culture politique saskatchewannaise », Études canadiennes/Canadian Studies, no 73,‎ , p. 61-73 (lire en ligne)

Liens externes

[modifier | modifier le code]