Artignosc-sur-Verdon

Artignosc-sur-Verdon
Artignosc-sur-Verdon
Vue aérienne du village
Blason de Artignosc-sur-Verdon
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Var
Arrondissement Brignoles
Intercommunalité communauté de communes Lacs et Gorges du Verdon
Maire
Mandat
Serge Constans
2020-2026
Code postal 83630
Code commune 83005
Démographie
Gentilé Artignoscais
Population
municipale
281 hab. (2021 en évolution de −13,8 % par rapport à 2015)
Densité 15 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 42′ 14″ nord, 6° 05′ 28″ est
Altitude Min. 401 m
Max. 600 m
Superficie 18,53 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Flayosc
Législatives Huitième circonscription
Localisation
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Artignosc-sur-Verdon
Liens
Site web artignosc-sur-verdon.fr

Artignosc-sur-Verdon est une commune française du département du Var, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Géographie

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Localisation

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Commune située à 7 km de Baudinard-sur-Verdon et 9 km de Régusse[1].

La commune est bâtie à 515 mètres d’altitude, avec des maisons groupées au pied du château, dans d'étroites ruelles[2].

Relief et géologie

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Étagée sur une éminence, elle s'inscrit dans un paysage vallonné, à proximité des gorges du Verdon et du lac de Sainte-Croix. La superficie de la commune est de 1 853 hectares.

Artignosc se trouve sur un plateau jurassique calcaire entaillé par de petits vallons qui descendent vers le Verdon au nord. Dans le quartier de Fontayne, un calcaire gris foncé, dur et caverneux renferme de nombreux mollusques fossiles[3],[4].

Hydrographie et eaux souterraines

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Les cours d'eau sur la commune ou à son aval[5] :

Le projet de Schéma d'aménagement et de gestion des eaux (S.A.E.G.E.) du bassin versant du Verdon[6] a été validé par la Commission Locale de l'Eau, le 13 septembre 2012.

L'hydrographie de la commune s'inscrit dans l'hydrographie d'ensemble du vaste bassin supérieur du Verdon[7], ce qui explique les mesures prises globalement pour la préservation des ressources en eau et du milieu naturel aquatique[8].

Un chemin de l'eau à vocation touristique a été créé sur la commune[9].

Protection de l'environnement

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La commune dispose d'une station d'épuration de 1 000 Équivalent Habitants[10].

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[11]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[12].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 775 mm, avec 6,2 jours de précipitations en janvier et 3 jours en juillet[11]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Regusse », sur la commune de Régusse à 6 km à vol d'oiseau[13], est de 13,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 717,9 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,9 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −10,3 °C, atteinte le [Note 1],[14],[15].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[16]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[17].

Voies de communications et transports

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Voies routières

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Commune desservie par les routes départementales D 71 et D 471.

Transports en commun

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Outre les transports scolaires les communes sont desservies par plusieurs lignes de transport en commun.

En effet les collectivités territoriales ont mis en œuvre un « service de transports à la demande » (TAD), réseau régional Zou ![18].

Les lignes interurbaines :

Communes limitrophes

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Rose des vents Saint-Laurent-du-Verdon (Alpes-de-Haute-Provence) Rose des vents
Quinson (Alpes-de-Haute-Provence) N Baudinard-sur-Verdon
O    Artignosc-sur-Verdon    E
S
Montmeyan Régusse

Le nom d'Artignosc est composé du gentilice d'origine gauloise Artinius et du suffixe de tradition ligure -oscu[19]. Selon d'autres sources, Artinius est le nom d'un ancien soldat romain qui a établi une ferme sur ces terres[20].

L'appellation castrum de Artignosco apparaît en 1232 dans la liste des localités du diocèse de Riez, puis on retrouve le castrum de Artijosco rattaché à l'évêché de Fréjus en 1246[19].

Le nom de la commune devient Artignosc-sur-Verdon en 1937[21]. Ses habitants sont appelés les Artignoscais.

Artignosc-sur-Verdon s'écrit Artignosc-sus-Verdoun en provençal de norme mistralienne et Artinhòsc de Verdon en provençal classique[réf. nécessaire].

Les vestiges d'un oppidum protohistorique ont été retrouvés à proximité du premier bourg castral d'Artignosc[22]. Ce bourg castral a laissé des traces visibles sur le site de Saint-Estève[19].

Le village d'Artignosc-sur-Verdon résulterait de l'implantation au XIIIe siècle d'un établissement des templiers qui dépendait de la commanderie du Temple de Saint-Maurice à Régusse[23].

En 1036[24], la famille de Pontevès fait don du prieuré de Sainte-Marie-Madeleine à l'abbaye de Saint-Victor de Marseille[25]. En 1113, l'abbaye marseillaise cède ce prieuré au monastère de Lérins[26]. En 1304, l'évêque de Riez revendique et obtient la possession de l'église Sainte-Marie-Madeleine[27],[28].

En 1385, la reine Jeanne, comtesse de Provence, confie la juridiction de ce fief à Foulques de Pontevès. La peste et les guerres de succession qu'ont entraînées la mort de cette dernière dévastent entièrement le premier bourg castral. Abandonné au début du XIVe siècle, un nouveau village est construit à l'emplacement actuel à la fin du XVe siècle ; il est repeuplé par des familles génoises et espagnoles[29]. En 1632, Jean Antoine de Thoron, conseiller au parlement de Provence[30],[31] issu d'une famille originaire de Digne, achète les terres et devient le premier seigneur du nom[32]. À sa mort, il se fait inhumer dans l'église paroissiale, sous l'autel Saint-Clair.

À la suite du coup d’État du 2 décembre 1851, Artignosc fait partie des communes insurgées[33],[34],[35] et une cinquantaine d’hommes arrivent à Aups le 8 décembre 1851. Vingt-et-un républicains artignoscais sont poursuivis[36]. Ils sont indemnisés par la République en 1882[37],[38].

Durant la Seconde Guerre mondiale, neuf Artignoscais composent le Comité local de libération qui s’occupe des tâches de résistance et prépare la libération[39]. Le pont Saint-Laurent sur le Verdon est saboté par les FTP le 20 juillet 1944, avant d'être bombardé par l'aviation alliée en août 1944[40].

Les Templiers et les Hospitaliers

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La ferme fortifiée du domaine de Fontayne avec ses deux pigeonniers-tours, a jadis appartenu aux Templiers. Lors de la dévolution des biens de l'ordre du Temple elle passe aux Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem

Politique et administration

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Administration municipale

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Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 11[41].

Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
2001 2020 Jean-Marie Garron DVG Retraité agricole
2020 En cours Serge Constans sans étiquette  

Budget et fiscalité

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Comptes de la commune

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Évolution des finances de Ampus (en k€)[42],[43].
Postes 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019
Produits de fonctionnement 600  575  636  607  651  565  611  569  627  548  564 
Charges de fonctionnement 425  370  437  420  566  396  490  520  515  540  568 
Ressources d’investissement 853  665  273  205  591  274  112  192  247  359  19 
Emplois d’investissement 554  408  465  481  501  1 167  446  112  246  235  186 
Dette 11  14  15  14  14  14  16  213  194 
Source : Ministère de l’Économie et des Finances[44].

Budget et fiscalité 2019

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En 2019, le budget de la commune était constitué ainsi[45] :

  • total des produits de fonctionnement : 564 000 , soit 1 684  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 568 000 , soit 1 697  par habitant ;
  • total des ressources d'investissement : 19 000 , soit 57  par habitant ;
  • total des emplois d'investissement : 186 000 , soit 556  par habitant ;
  • endettement : 194 000 , soit 579  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • Taux d’imposition Taxe d’habitation : 15,13 %
  • Taxe foncière sur propriétés bâties : 5,10 %
  • Taxe foncière sur les propriétés non bâties : 88,87 %
  • Taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 %
  • Cotisation foncière des entreprises : 0,00 %
  • Montant total des dettes dues par la commune : 194 000 € pour 335 habitants, soit 579,00 € par habitant.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2018 : Médiane en 2018 du revenu disponible, par unité de consommation : 20 520 [46].

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[47]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[48].

En 2021, la commune comptait 281 habitants[Note 2], en évolution de −13,8 % par rapport à 2015 (Var : +4,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
453400443453457453423445429
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
415390372388370333338314291
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
270240208202207205190182161
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
160173181187201221237238293
2014 2019 2021 - - - - - -
328288281------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[49] puis Insee à partir de 2006[50].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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Établissements d'enseignements[51] :

  • Écoles maternelle et primaire[52],
  • Collège de secteur : Henry-Nans à Aups
  • Lycées de Lorgues et Draguignan.
  • Personnels de santé scolaire[53],
  • Professionnels et établissements de santé[54] :
    • Médecins à Régusse, Riez, Aups[55],
    • Pharmacies à Aups, Régusse, Riez,
    • Infirmiers à Saint-Laurent-du-Verdon, Monmayan, Riez,
  • La communauté de communes dispose désormais, à Aups, d'une Maison de santé pluriprofessionnelle (Médecine générale, Médecine spécialisée, Paramédical, Soins infirmiers), et intégrant également un lieu ressource "Social et solidaire"[56] intégrant un lieu ressource "Social et solidaire".
  • L'hôpital le plus proche est le Centre hospitalier de la Dracénie et se trouve à Draguignan, à 47 km[57],[58]. Il dispose d'équipes médicales dans la plupart des disciplines[59] : pôles médico-technique ; santé mentale ; cancérologie ; gériatrie ; femme-mère-enfant ; médecine-urgences ; interventionnel.

Entreprises et commerces

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Agriculture

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  • Artignosc-sur-Verdon, qui tire ses ressources de l’agriculture, de l’élevage et du tourisme, fait partie du territoire Haut-Var Verdon.
  • La coopérative vinicole Le Verdon[61].
  • Épicerie le Relais du Lac[64].
  • Une petite maison d'édition est installée à Artignosc : les éditions Parole[65].

Intercommunalité

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La communauté de communes Lacs et Gorges du haut-Verdon (CCLGV) constituée initialement de onze communes (Aiguines ; Artignosc-sur-Verdon ; Aups ; Baudinard-sur-Verdon ; Bauduen ; Moissac-Bellevue ; Les Salles-sur-Verdon ; Régusse ; Tourtour ; Vérignon ; Villecroze) comprend désormais seize communes après intégration de cinq communes supplémentaires au  : Trigance, Le Bourguet, Brenon, Châteauvieux et La Martre[66],[67].

La communauté de communes « Lacs et Gorges du haut-Verdon (LGV) » constituée initialement de 11 communes (Aiguines ; Artignosc-sur-Verdon ; Aups ; Baudinard-sur-Verdon ; Bauduen ; Moissac-Bellevue ; Les Salles-sur-Verdon ; Régusse ; Tourtour ; Vérignon ; Villecroze) comprend désormais 16 communes[68] après intégration de 5 communes supplémentaires au  : Trigance, Le Bourguet, Brenon, Châteauvieux et La Martre[69],[70].

Son président en exercice est Rolland Balbis (maire de Villecroze)[71]. Ont été élus vice-présidents[72] :

  • Mme Raymonde Carletti (maire de La Martre) 1er vice président : Administration Générale et Finances ;
  • M. Antoine Faure (maire d'Aups) 2e vice président : Aménagement du Territoire (SCOT) et transition ;
  • M. Charles-Antoine Mordelet 3e vice président (maire d'Aiguines) : Tourisme et Itinérance ;
  • M. Fabien Brieugne 4e vice président (maire de Tourtour) : Agriculture, Fibre et numérique, Développement éco ;
  • M. Pierre Constant 5e vice président (commune de Villecroze)[73] ;
  • M. Serge Constans 6e vice président (commune d'Artignosc-sur-Verdon)[74].

La Communauté de communes Lacs et Gorges du Verdon compte désormais 34 représentants + 12 suppléants pour 16 communes membres.

Au , Artignosc-sur-Verdon est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[75]. Elle est située hors unité urbaine[76] et hors attraction des villes[77],[78].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (74,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (74,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (70,7 %), zones agricoles hétérogènes (18,3 %), terres arables (6,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,4 %), cultures permanentes (1,1 %), eaux continentales[Note 3] (0,4 %)[79]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • Le château : Le château est aujourd'hui partagé entre plusieurs propriétaires, la commune en ayant conservé la partie centrale, avec les locaux de la mairie[80] et des logements sociaux.
  • L'église paroissiale Saint-Pierre[81] : L'église paroissiale Saint-Pierre (anciennement église Sainte-Marie-Madeleine) est une église romane du XIe siècle qui a été agrandie au fil des siècles ; elle présente des voûtes en plein-cintre et un clocher carré qui abrite une cloche classée objet monument historique[82]. La pratique ancestrale du jeu de paume sur le fronton de cette église, la Festa della pauma[83], demeure une particularité de la commune.
  • La fontaine : Sur la place du village se trouve la fontaine ronde à bulbe, datée du XVIIIe siècle ; bien que dotée d’un bassin octogonal, cette fontaine appartient au type des fontaines à plan carré. Ornée à l'origine d’une pigne (pomme de pin), elle fut modifiée en 1889 afin d’y installer une Marianne en bronze au sommet de la colonne[84].
  • Le lavoir couvert : Après la fontaine, l’eau passe dans le lavoir par un siphon. Le lavoir est couvert en 1844 ; c’est un lavoir haut et on y lave en position debout.
  • Le bassin et le moulin : Au bout de la rue du Pesquier se trouve un grand bassin où est stockée l’eau qui est sortie de la fontaine, puis est passée par le lavoir. Jadis cette eau servait à entraîner les meules des moulins et irriguer les jardins.
  • L'ancien four à pain : Situé derrière le château, l'ancien fournil donne lieu chaque année à une fête du pain.
  • Les chapelles : La commune possède quatre chapelles qui ont été restaurées : Saint-Christophe, Sainte-Euphémie, Sainte-Trinité et Notre-Dame-La-Brune.
  • Séquence de jeu de paume à Artignosc-sur-Verdon.
    La ferme fortifiée de Fontayne : La ferme fortifiée[85], avec ses deux pigeonniers-tours.
  • Abri sous roche du Promontoire[86].

Pratiques sportives

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La pratique du jeu de paume dans sa variante locale est encore très répandue à Artignosc. La paume artignoscaise est même inscrite à l'Inventaire du patrimoine culturel immatériel en France[87].

Personnalités liées à la commune

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  • Jean Antoine de Thoron (1600-1638), seigneur d'Artignosc, conseiller au parlement de Provence en 1623, premier seigneur du nom en 1632.

Héraldique

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La commune d’Artignosc-sur-Verdon porte[88] :

d'azur à la fontaine d'argent accostée en chef de deux besants d’or.

La fontaine rappelle les belles eaux que l’on trouve dans cette commune, et les besans, la famille de Thoron, qui possédait cette terre et qui porte des besans dans son blason[89].

Notes et références

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  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. Itinéraires
  2. Yves Constans et Paul Sialelli, Artignosc, Mairie d'Artignosc, 1994.
  3. Mémoires de la Société géologique de France, Volumes 103 à 104, Centre national de la recherche scientifique, 1965.
  4. C. Gouvernet, G. Guieu et C. Rousset, Provence, Éditions Masson, 1971.
  5. L'eau dans la commune
  6. Le S.E.G.E. du bassin versant du Verdon
  7. L'hydrographie du bassin supérieur du Verdon, par Raoul Blanchard, Recueil des travaux de l'institut de géographie alpine Année 1915 Volume 3 Numéro 1 p. 57-67.
  8. Schéma d'Aménagement et de Gestion des Eaux "SAGE" du bassin versant du Verdon
  9. Chemin de l'eau à vocation touristique
  10. Description de la station
  11. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  12. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  13. « Orthodromie entre Artignosc-sur-Verdon et Régusse », sur fr.distance.to (consulté le ).
  14. « Station Météo-France « Regusse », sur la commune de Régusse - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  15. « Station Météo-France « Regusse », sur la commune de Régusse - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  16. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  17. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  18. Réseau régional de transports en commun
  19. a b et c Élisabeth Sauze, Inventaire général du patrimoine culturel d'Artignosc, Direction régionale de la culture et du patrimoine Provence-Alpes-Côte d’Azur, Marseille, 2002.
  20. Paul-Louis Rousset, Les Alpes et leurs noms de lieux, Éditions P. Rousset, 1988.
  21. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Artignosc-sur-Verdon », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
  22. Notice no IA83001242, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture bourg castral d'Artignosc
  23. Bernard Falque de Bezaure, Sur les traces des Templiers du Var, des Alpes-Maritimes, Domaine de l’Olympe, Les Milles (13290), Provençalement Vôtre, , 183 p. (ISBN 978-2-914438-05-6, lire en ligne)
    Artignosc : p. 19
    .
  24. Canton d’Aups : Aups, Bauduen, Aiguines, Les salles-sur-Verdon, Baudinard-sur-Verdon, Vérignon, Régusse, Sillans-la-Cascade, Artignosc-sur-Verdon, Moissac-Bellevue, Vexillologie Provençale.
  25. Antoine de Ruffi, Histoire de la ville de Marseille, Éditions Henri Martel, 1696.
  26. J.J.M. Féraud, Souvenirs religieux des églises de la Haute Provence, Éditions Vial, 1879.
  27. Honoré Fisquet, La France pontificale, histoire des archevêques et évêques, Éditions Étienne Repos, 1864.
  28. Victor Saxer, Le culte de Marie Madeleine en occident, Société des Fouilles Archéologiques et des Monuments Historiques, 1959.
  29. Édouard Baratier, La démographie provençale du XIIIe au XVIe siècle, École pratique des Hautes-Études, 1961.
  30. Prosper Cabasse, Essais historiques sur le Parlement de Provence, Éditions Pihan Delaforest, 1826.
  31. Henri Gourdon de Genouillac et le marquis de Piolenc, Nobiliaire du département des Bouches-du-Rhône, Éditions E. Dentu, 1863.
  32. Guillaume de Bellabre, Histoire et généalogie de la famille de Thoron, 2011, sur le site Les Fradins de Bellabre.
  33. Maurice Agulhon, La République au village : les populations du Var de la Révolution à la Deuxième République, Éditions Plon, 1970.
  34. Frédéric Négrel, Décembre 1851 à Artignosc, Verdon no 1, 1999.
  35. Édouard Gibelin, Aups à travers les âges, l'école buissonnière, réimpression de l'édition de 1885, Éditions Lacour, 2000.
  36. Jean-Claude Farcy et Rosine Fry, Poursuivis à la suite du coup d’Etat de décembre 1851, Centre Georges Chevrier, Université de Bourgogne/CNRS), 2013.
  37. Noël Blache, Histoire de l’insurrection du Var en décembre 1851, Éditions Le Chevalier, Paris, 1869.
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  51. Établissements d'enseignements
  52. École élémentaire
  53. Personnels de santé scolaire
  54. Professionnels et établissements de santé
  55. Professionnels de santé
  56. Maison de Santé Pluriprofessionnelle à Aups
  57. Centre hospitalier de la Dracénie
  58. Professionnels et établissements de santé
  59. « Département de l’Information Médicale »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur ch-dracenie.fr (consulté le ).
  60. paroisse Saint-Pierre d'Artignosc-sur-Verdon
  61. Notice no IA83001299, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture coopérative vinicole Le Verdon
  62. Campings
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  64. Épicerie le Relais du Lac
  65. Les éditions Parole
  66. Décision du Préfet du Var après avis de la Commission Départementale de Coopération Intercommunale entérinant la dissolution de la Communauté de communes Artuby Verdon qui regroupe neuf communes. Les quatre autres communes de cette communauté de communes intégrant la Dracénie Provence Verdon agglomération. Sources : « Vivre le territoire au jour le jour », in Les Échos du Verdon, journal intercommunal no 2, octobre 2016-avril 2017
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  70. Statuts de la communauté de communes LGV : version modifiée par délibération communautaire n°51-09-2016 en date du 21 septembre 2016
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  88. Canton d'Aups : Artignosc-sur-Verdon, Vexillologie Provençale, sur le site personnel de Dominique Cureau
  89. Louis de Bresc, Armorial des communes de Provence, Éditions Bachelin-Deflorenne, Paris, 1866, [lire en ligne].

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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