Création | |
---|---|
Propriétaire | |
Slogan |
Première sur l’info |
Format d'image | |
Langue | |
Pays | |
Statut |
Thématique nationale privée |
Chaîne sœur | |
Site web |
Analogique |
Non |
---|---|
Numérique |
Oui |
Satellite |
Oui |
Câble |
Oui |
IPTV |
Oui |
Web |
Oui |
Aire |
BFM TV[1] (s'écrit aussi BFMTV) est une chaîne de télévision française d'information nationale en continu, privée, faisant partie du groupe RMC BFM, appartenant lui-même à la filiale CMA Média du groupe CMA CGM. Elle fait ses débuts à l'antenne le , environ huit mois après le démarrage officiel de la TNT.
BFMTV est accessible librement et sans abonnement, principalement sur la TNT (sauf outre-mer), le câble, le satellite, la télévision par internet (IPTV), la télévision mobile personnelle (sur smartphones et tablettes avec également une version verticale disponible[2]) et en lecture en continu sur Internet.
Des déclinaisons locales de la chaîne d'information principale existent, tels que la chaîne d'information régionale BFM Paris Île-de-France, et les chaînes d'information locales BFM Lyon, BFM Grand Lille, BFM Grand Littoral, BFM DICI Alpes du Sud, BFM DICI Haute-Provence, BFM Marseille Provence, BFM Toulon Var, BFM Nice Côte d'Azur, BFM Alsace et BFM Normandie.
À partir de , Marc-Olivier Fogiel est nommé directeur général, succédant à Hervé Beroud, nommé directeur général délégué d’Altice Média, actionnaire de la chaîne. En juillet 2024, devancée en audience par sa concurrente directe CNews[3], Fogiel est contraint de quitter la direction de la chaîne, remplacé par Fabien Namias, venu du groupe TF1[4], dans un contexte de changement d'actionnaire[5].
Le , le projet BFM TV est officiellement lancé par le groupe NextRadio (rebaptisé à cette occasion NextRadioTV)[6].
BFM TV inaugure officiellement son antenne à 18 h le sur la TNT[7], le câble, le satellite et le Web. Le tout premier journal est présenté dans un décor virtuel par Ruth Elkrief : au cours de son édition, elle interroge en direct Dominique Baudis et Renaud Donnedieu de Vabres, alors respectivement président du CSA et ministre de la Culture et de la Communication[8].
Le sigle BFM, initialement « Business FM », correspond à l'ancien nom de la station de radio FM, dont la chaîne BFM TV est une déclinaison. Cette station de radio a depuis été rebaptisée BFM Business.
La grille de lancement de BFM TV est centrée sur la matinale et la soirée.
Le week-end, Guillaume Vanhems présente un journal de trente minutes à 19 h et 20 h, un tout-images étant diffusé tout le reste de la journée[9].
À la rentrée de , BFM TV met à l'antenne une grille en « direct intégral, de 6 h à minuit ». Alain Marschall et Olivier Truchot, qui animent depuis 2004 Les Grandes Gueules de 11 h à 14 h sur RMC, reprennent la case de Ruth Elkrief (de 19 h à 20 h) avec une émission interactive proposant aux téléspectateurs de commenter l'actualité.
En , Nathalie Levy, co-présentatrice d'Info 360, quitte BFM TV pour rejoindre France 5[réf. nécessaire] tandis que Julian Bugier, chroniqueur sur l'économie dans cette même tranche, rejoint quant à lui la chaîne d'information continue concurrente I-Télé[10].
Pour la coupe du monde de football 2010, la chaîne d'information met en place tout au long de la journée plusieurs rendez-vous autour de cet évènement sportif. Thomas Sotto présente son QG de l'info en direct depuis l'Afrique du Sud pendant une semaine avant le début de la compétition. Rolland Courbis, déjà consultant sur la radio RMC, rejoint BFM TV où il apporte ses commentaires dans son rendez-vous matinal Le Tacle de Courbis, puis à 18 h 25 et 19 h 25, Rolland Courbis participe à Coup franc, émission présentée par Gilbert Brisbois, journaliste-animateur à RMC Sport[11]. Une partie de l'émission After Foot, présentée par le trio Gilbert Brisbois, Rolland Courbis et Daniel Riolo sur RMC, est diffusée en simultané sur BFM TV, chaque soir de 22 h 45 à 23 h puis de 23 h 40 à 0 h.
Durant l'été 2010, Nathalie Levy revient sur BFM TV[12]. Les soirées de la chaîne sont réorganisées : l'édition Non Stop de l'après-midi avec Jean-Alexandre Baril et Florence Duprat est décalée d'une heure, de 15 h à 18 h, suivi par BFM Story d'Alain Marschall et Olivier Truchot, décalé d'une heure également jusqu'à 19 h.
Après deux saisons à la mi-journée, Ruth Elkrief retrouve la tranche de 19 h à 20 h pour une émission de débat. L'émission satirique de Karl Zéro, Sarko Info se poursuit dans cette tranche avec une version plus longue de 8 minutes[13].
Thomas Sotto présente toujours le journal de 20 h, prolongé jusqu'à 21 h, avant le QG de l'info de 22 h à 23 h. Nathalie Levy assure la présentation de 21 h à 22 h et de 23 h à 0 h 30 avec Info 360[14].
En janvier 2011, à la suite de La Tribune BFM, la chaîne lance un nouveau rendez-vous politique dominical de 18 h à 20 h, BFM TV 2012 Le Point-RMC, en partenariat avec l'hebdomadaire Le Point et la station de radio RMC (qui appartient au même groupe que BFM TV). Pendant 2 h, une personnalité politique répond aux questions d'Olivier Mazerolle notamment[15].
Pendant l'été 2011, après six ans au sein de la chaîne, Thomas Sotto rejoint M6 pour présenter Capital[16]. Philippe Verdier rejoint le service météo de France 2[réf. nécessaire].
Jean-Jacques Bourdin présente Bourdin Direct de 8 h 35 à 9 h. Ruth Elkrief co-présente quant à elle le Vingt Heures avec Alain Marschall.
En , BFM TV remplace ses éditions Non Stop tout-images de 6 h à 18 h du week-end par des journaux incarnés par des présentateurs, comme dans le reste de sa grille[17].
Début 2012, plusieurs chroniqueurs rejoignent la chaîne : Emmanuel Lechypre (économie)[18], Ulysse Gosset (politique internationale)[19]. De plus, en avril 2012, Anne Sinclair intervient lors de la soirée électorale du premier tour de la présidentielle[20], sa participation à celle du second tour étant annulée à la suite des rebondissements médiatisés de l'affaire concernant son mari, Dominique Strauss-Kahn[21].
Le week-end, BFM TV lance une émission de reportages 7 jours BFM, présentée par Thomas Misrachi et diffusée le samedi de 18 h à 20 h[22]. Frédéric de Lanouvelle puis François Gapihan rejoignent Stéphanie de Muru entre 10 h et 14 h. L'après-midi, toujours en week-end, Sandra Gandoin, qui est jusque-là remplaçante de Céline Couratin, officialise sa place avec Jean-Alexandre Baril et le soir Maxime Cogny prend la place de Damien Gourlet, pour présenter Week-end 360 avec Lucie Nuttin.
Le , il est annoncé que BFM TV va diffuser la finale de la Ligue des Champions de football[23], ce qui renforce sa volonté d'être « la chaîne de l'événement ». Elle travaille en synergie avec leurs voisins de RMC Sport, détendeur des droits de l'intégralité et de l'exclusivité de la compétition, donc co-diffuseur payant de la finale.
Le , Free annonce l'échéance des chaines : BFM TV, BFM Business, RMC Découverte et RMC Story.
Le , BFM TV diffuse la finale de la Ligue des Champions de football sur son antenne, contrairement aux recommandations du CSA qui estime que cette diffusion constitue une entrave à ses obligations en matière de retransmission[24],[25]. Le CSA a donc mis en demeure BFM TV sous la forme d'un avertissement avant une sanction en cas de récidive[26].
Début juin, l'éditorialiste et chef du service politique de BFM TV, Thierry Arnaud remplace Stéphane Soumier à la direction de la rédaction de BFM Business[27]. Il est remplacé par Camille Langlade.
Marc-Olivier Fogiel succède à Hervé Beroud au poste de directeur général de BFM TV à compter de juillet 2019 et quitte donc RTL[28],[29].
Virginie Sainsily quitte BFM TV. Elle est remplacée par Sophie Hébrard à la coprésentation de la tranche 4 h 30 - 6 h de Première édition[30]. De plus, Dominique Mari, qui rejoint le service reportage, cède également sa place de co-présentateur de cette même tranche à Julien Migaud-Muller[31]. Sophie Hébrard étant partie en congé maternité au mois de décembre, elle est remplacée par Anne Seften de janvier à .
En semaine, Le Live BFM est porté par Thomas Misrachi. Les journaux sont présentés par Roselyne Dubois. Cette dernière est remplacée, jusqu'à mi- par Céline Moncel en raison d'un congé maternité[31]. Son retour sur BFM TV se fait en pleine crise sanitaire et la veille du début du confinement. Elle rejoint alors le service santé de la chaîne et intervient en plateau pour commenter et décrypter l'actualité liée au Covid-19.
Le Midi-15h est désormais présenté par Alice Darfeuille et Damien Gourlet. Ces derniers remplacent ainsi Karine de Ménonville et Ronald Guintrange[31].
Karine de Ménonville remplace Céline Moncel au Non Stop en semaine[31].
Alain Duhamel rejoint BFM TV. Il aura sa propre rubrique dans l'émission 19h Ruth Elkrief intitulée Face à Duhamel dans laquelle il débattra avec un panel de personnalités aux différentes sensibilités dont Sophia Chikirou, Natacha Polony, Aurélie Filippetti ou encore Eugénie Bastié[31].
Laurent Neumann remplace Thierry Arnaud dans le 20h Politique. Il présente également l'émission Brunet/Neumann avec Éric Brunet pour débattre de l'actualité. Ce nouveau programme est diffusé chaque vendredi entre 19 h et 20 h 30[31].
Fin de l'émission News et compagnie, présentée par Nathalie Levy. Cette dernière quitte également la chaîne à la fin de la saison 2018 - 2019. Aurélie Casse reprendra ainsi la tranche 21 h - 22 h avec les émissions Ligne rouge (le lundi) et Le dézoom (du mardi au jeudi)[31]. À noter également qu'un lundi par mois, Bruce Toussaint prendra sa place dans Ligne rouge lors de la diffusion d'un grand format de 52 minutes suivi d'un débat en plateau.
La tranche 22 h - minuit en semaine est occupée par le Tonight Bruce Infos. Cette nouvelle émission (une version remaniée de Grand Angle) présentée par Bruce Toussaint est alors axée autour d'une bande constituée de Jeanne Daudet, Catherine Tricot, Benoît Gallerey et Bruno Jeudy[31].
Le vendredi, Gilane Barret présente un journal de 30 minutes entre 20 h 30 et 21 h.
Le magazine de reportages 7 jours BFM aura une case supplémentaire le vendredi soir de 21 h à 22 h 30. De plus, l'émission est désormais présentée par Ronald Guintrange, remplaçant ainsi Thomas Misrachi[31].
L'émission Week-end Direct toujours présentée par Céline Pitelet est programmée de 22 h 30 à minuit le vendredi et de 22 h à minuit le samedi et le dimanche.
Perrine Storme succède à Aurélie Casse à la co-présentation de la matinale Week-end Première aux côtés de Stefan Etcheverry[31].
Chaque dimanche, Guillaume Durand, Zineb El Rhazoui, Eugénie Bastié et de nouveau Nicolas Domenach accompagnent Apolline de Malherbe dans Et en même temps.
Entre mars et mai 2020, BFM TV modifie considérablement sa grille en raison de la pandémie de Covid-19 qui sévit en France et dans le monde entier. Le nombre de personnes présentes dans les studios et la rédaction est fortement réduit afin de limiter les risques de contamination. Les matinales ainsi que les tranches infos du week-end restent en duo, avec un des présentateurs placé sur le côté de la table afin de respecter la distance sanitaire.
Camille Langlade quitte la tête du service politique de BFM TV au mois de juin[32]. C'est Philippe Corbé (RTL) qui la remplacera. Ce dernier prendra ses fonctions après l'élection présidentielle américaine de novembre 2020. Entre-temps, Jérémy Brossard, rédacteur en chef adjoint du service politique de la chaîne, assure l'intérim[33].
En , BFM TV lance une nouvelle version de son site internet afin de proposer aux utilisateurs une meilleure expérience de navigation et gagner en confort de lecture, particulièrement sur le support mobile. Cette nouvelle version de bfmtv.com s’articule autour de trois promesses sur l’ensemble des supports : l'information en temps réel, l’information en vidéo et l’information en longueur[34].
Le , BFM TV lance une version verticale de son direct, disponible via l'application sur smartphone. C'est une première mondiale[2].
Matthieu Croissandeau arrive sur BFM TV pour remplacer Christophe Barbier à la présentation de l'édito politique dans la matinale Première édition. Ce dernier continue à intervenir sur d'autres tranches de la chaîne[35].
Bruce Toussaint reprend la case 9 h - 12 h en semaine avec une nouvelle émission intitulée Le Live Toussaint qui comporte notamment une séquence de réponses aux questions des téléspectateurs, présentée par Roselyne Dubois à 11 h 30[35]. Il remplace ainsi Le Live BFM incarné la saison précédente par Thomas Misrachi. Ce dernier reste sur BFM TV et assure ponctuellement des remplacements.
Céline Pitelet remplace Alice Darfeuille à la co-présentation du Midi-15h en semaine. Alice Darfeuille reprend quant à elle les commandes de Week-end Direct (22 h - minuit) du vendredi au dimanche[36].
Arrêt des émissions 19h Ruth Elkrief, 20h Politique et 20h30 Live au profit d'une nouvelle tranche d'information intitulée 120% News. Cette nouvelle émission portée par Alain Marschall est diffusée de 19 h à 21 h du lundi au jeudi[35].
Maxime Switek quitte France 5 et rejoint BFM TV. Il remplace Bruce Toussaint et son Tonight Bruce Infos entre 22 h et minuit du lundi au jeudi, avec une nouvelle émission intitulée 22h Max. Chaque soir, il est entouré de trois chroniqueur•se•s : l'éditorialiste politique Bruno Jeudy qui est présent tous les soirs ; une éditorialiste femme, différente chaque soir (Solange Bied-Charreton, Nora Hamadi, Isabelle Saporta ou Géraldine Woessner) ; et chaque soir, Sonia Carneiro (RMC Sport), qui présente une mini-enquête de 4–5 minutes : Le plus de 22h Max et répondra à une question liée à l'actualité[37].
Arrêt de Brunet/Neumann le vendredi soir et départ d'Éric Brunet du groupe NextRadioTV pour LCI[38].
Jean-Baptiste Boursier qui est déjà revenu sur BFM TV pendant la période de confinement, est aux manettes d'une nouvelle émission intitulée BFMTVSD, diffusée tous les vendredis entre 19 h et 20 h 30 et samedis et dimanches entre 18 h et 20 h[35]. Il remplace également Apolline de Malherbe, qui va désormais animer la matinale de RMC à la place de Jean-Jacques Bourdin[39], à la présentation de l'émission BFM Politique diffusée chaque dimanche de midi à 13 h[40].
Ruth Elkrief bascule le week-end et va désormais mener une grande interview hebdomadaire intitulée Ruth Elkrief, le rendez-vous, diffusée chaque samedi à 13 h et rediffusée à 21 h le même jour[36]. En , l'émission Ruth Elkrief, le rendez-vous est remplacée par Apolline de Malherbe, le rendez-vous, avant que ne soit annoncé, en février 2021, le départ de BFM TV de Ruth Elkrief[41].
En , Le Canard enchaîné révèle que la rédaction de BFM TV fréquente régulièrement, en compagnie d'une vingtaine de journalistes du groupe Altice (BFM, RMC, SFR), un restaurant clandestin du campus Altice, en dépit des restrictions imposées par le gouvernement dans le cadre de la pandémie de Covid-19[42],[43],[44]. Sur pression du directeur général d'Altice Media, Arthur Dreyfuss, BFM Business a brutalement interrompu sa collaboration avec le journaliste Grégory Raymond dans l'émission BFM Bourse, qui a évoqué l'affaire dans le magazine Capital en enrichissant les informations du Canard enchaîné[45].
Le dimanche , Stefan Etcheverry et Perrine Storme présentent ensemble leur dernière émission Week-end Première. Stefan Etcheverry rejoint la chaîne LCI à la rentrée 2021-2022[46].
Fin -début , divers départs et arrivées sont annoncés, ainsi que des changements de programmations[47] :
Thomas Misrachi, présent sur BFM TV depuis sa création, rejoint LCI[48].
Stefan Etcheverry quitte BFM TV et rejoint lui aussi LCI[réf. nécessaire].
Mohamed Bouhafsi, journaliste sportif spécialiste du football, quitte BFM TV et RMC et rejoint France 5 dans l'émission C à vous[49].
Pascale de La Tour du Pin quitte LCI et fait son retour sur BFM TV (où elle a déjà officié de 2010 à 2017)[50].
Natacha Polony rejoint BFM TV pour une nouvelle émission avec Aurélie Casse de 20 h à 21 h[51].
Yves Calvi quitte Canal+ et rejoint BFM TV sur la tranche horaire 18 h 50-20 h du lundi au jeudi (en remplacement de l'émission Le 120% news qui est animée par Alain Marschall depuis la saison 2020-2021) pour une nouvelle émission Calvi 3D : direct, décryptage, débats[52].
Manuel Valls rejoint BFM TV en tant que chroniqueur politique dans l'émission BFM Story et, plus particulièrement, à 18 h 30, une fois par semaine, Face à Duhamel jusqu'en avril 2022[53].
Alain Marschall (qui anime l'émission Le 120% news de 19 h à 21 h du lundi au jeudi) rejoint Olivier Truchot pour l'émission BFM story de 16 h 50 à 18 h 50[47].
Damien Gourlet reprend la tête de Week-end Première avec Perrine Storme de 6 h à 10 h le week-end et l'émission est diffusée en simultané, jusqu'à janvier 2022, sur RMC.
Jean-Baptiste Boursier présente une nouvelle émission, en marge de la présidentielle de 2022, intitulée 2022 À l'épreuve des faits le samedi de 13 h à 14 h, en compagnie de Céline Pitelet.
Apolline de Malherbe reste présente lors de soirée spéciale BFM comme à la présentation du débat des Républicains ou en intervenante dans l'émission Face à BFM. De plus, elle reste joker de Jean-Jacques Bourdin lors de l'interview politique à 8 h 30 du lundi au vendredi. À la suite de la suspension de Jean-Jacques Bourdin à partir de janvier 2022, elle assure l’intérim quotidiennement.
Apolline de Malherbe devient titulaire pour l'interview politique à 8 h 30 du lundi au vendredi[54]. L'émission politique est renommée Face à Face.
À la suite du départ de Natacha Polony qui aura officié seulement une année avec son émission Polonews, l'émission Calvi 3D de Yves Calvi est prolongé de 30 minutes tandis que BFM News, renommé Le 90 Minutes, présentée par Aurélie Casse débutera 30 minutes plus tôt soit à 20 h 30[55].
L'ancienne ministre Roselyne Bachelot interviendra sur différentes émissions en tant que chroniqueuse[56].
Le Non-Stop change de nom pour devenir L'Aprèm Info.
Le week-end, 7 Jours BFM Le Talk (17h-18h) est remplacé par BFM Story Week-end. L'émission est toujours présentée par Ronald Guintrange les samedis et dimanches (et Aurélie Casse le vendredi entre 16h50 et 19h comme l'année précédente.)
En , Libération critique BFM TV pour avoir relayé aussitôt le récit de la police dans le cadre de la mort de Nahel Merzouk sans suffisamment de prudence journalistique[57].
Lors de la guerre Israël-Gaza de 2023, le suivi et la couverture du conflit provoquent des remous au sein de la chaîne, la Société des journalistes (SDJ) alertant la direction sur « un traitement qui fait la part belle à Israël et son armée, laissant peu de place en contrepoids à Gaza. »[58].
Le 15 mars 2024, Patrick Drahi annonce que Rodolphe Saadé, propriétaire du groupe CMA CGM, a signé une promesse d'achat pour reprendre Altice Média, propriétaire de BFM TV, afin d'intégrer les médias du groupe au sein de l'entité Whynot Media[59]. Quelques semaines après, les créanciers de Patrick Drahi révèlent qu'ils mènent une action commune, ce dernier ayant évoqué le non-remboursement d’une partie de leurs créances. Ainsi, le 24 mai 2024, un total de 150 prêteurs du groupe « brandissent la menace d’une prise de contrôle s’ils ne sont pas remboursés comme prévu »[60].
Le , l’Arcom agrée le changement de contrôle d’Altice Média au profit du groupe CMA CGM[61]. Le , le rachat d'Altice Média par l'armateur CMA CGM est finalisé[62].
En 2024, BFM TV est candidate au renouvellement de sa fréquence TNT dont la licence arrive à échéance en 2025[63]. La chaîne est auditionnée le par l'Arcom[64].
Depuis le mercredi 2 octobre 2024, Fabien Namias est le directeur général de BFMTV et succède à Marc-Olivier Fogiel
À la suite du changement d'habillage de la chaîne du , le bandeau d'information, existant depuis le lancement de la chaîne et situé en bas de l'écran, a été supprimé, seule l'« alerte info » a survécu. À la suite de ce changement, beaucoup de téléspectateurs se sont plaints (sur les réseaux sociaux notamment). Quatre jours plus tard, soit le , BFM TV annonce le retour du fameux bandeau à l'antenne[65]. Ce bandeau revient le sous le nom de « News 24/7 » typique de l'ancien logo de la chaîne.
À sa création, fin 2005, BFM TV compte 60 journalistes[68]. Fin 2008, BFM TV doit compter au total près de 200 collaborateurs (dont 150 journalistes)[69], contre 90 salariés à sa création en 2005.
Le siège de BFM TV se situe au 2 rue du Général-Alain-de-Boissieu dans le 15e arrondissement de Paris. Elle rejoint les locaux de RMC Story, RMC Découverte, RMC Sport, BFM Radio, BFM Business, BFM Paris Île-de-France, les sièges du réseau BFM Régions et d’Altice Média.
Depuis sa création en 2005, BFM TV appartient au groupe NextRadioTV (auparavant NextRadio) également propriétaire de BFM Business (radio d'information économique) et de RMC (radio d'information, de débats et d'actualité sportive).
Après le départ de Patrick Le Lay du groupe TF1, l'hypothèse d'un rapprochement entre BFM TV et LCI est évoquée dans la presse. En , le quotidien Le Monde précise ainsi que « certains à TF1 n'excluent pas de relancer des discussions pour un rapprochement de LCI avec l'une ou l'autre de ses concurrentes de la TNT gratuite, i>télé ou BFM TV »[70]. Des rumeurs similaires concernant les chaînes LCI et I>Télé ont été plusieurs fois relayées à partir de 2001.
En , Alain Weill accepte de « s’allier à plus gros que lui ». Il entre dans le groupe Altice de Patrick Drahi où « il dirigera les activités médias de tout le groupe »[71].
En 2006, le budget de la chaîne atteint 15 millions d'euros, contre 13 millions initialement prévus[72].
En 2008, le budget s'élève à 25 millions d'euros (incluant une perte de 11,7 millions). Pour l'année 2009, il atteint 33 millions d'euros[73]. En 2010, il est de 40 millions d'euros.
Avec un budget situé à terme à 50 millions d'euros, la chaîne espère atteindre l'équilibre en 2011, soit six ans après sa création. Auparavant, à la mi-2008, la chaîne a annoncé vouloir atteindre cet équilibre en 2010[74]. Le rapport 2010 confirme, en effet, que la chaîne « se rapproche de l'équilibre ».
Dans cette perspective, BFM TV bénéficie de la mutualisation de certains moyens au sein du groupe NextRadioTV : par exemple, à partir de début 2009, la rédaction de l'agence RMC Sport fournit des contenus sur l'actualité sportive à la radio RMC et à la chaîne BFM TV[75].
N.B. : La liste suivante est non exhaustive.
Frédéric Leclerc-Imhoff (de 2016 au 30 mai 2022), un journaliste français, a perdu la vie le 30 mai 2022 sur la route de Lyssytchansk dans la région de Severodonetsk en Ukraine. Il a été tué par un éclat d'obus alors qu'il accompagnait un convoi humanitaire dans le cadre du conflit russo-ukrainien[76]. À titre posthume, il va recevoir la Légion d'honneur, une décoration civile française, selon un décret présidentiel annoncé par la ministre française de la Culture, Rima Abdul Malak. Cette décision a été prise pour honorer sa mémoire et reconnaître son engagement pour la liberté de la presse[77].
À la suite d'une décision rendue par le groupe NextRadioTV de supprimer près de 500 postes, les salariés des chaînes détenues par le groupe ont débuté une période de protestation au mercredi [78].
Cette grève inédite au sein du groupe perturbe la diffusion de certains programmes habituels du côté des chaînes BFM et RMC et de ce fait des boucles de rediffusions d'émissions et de reportages ont été mises en place.
Le dimanche , lors d'une assemblée générale, les salariés grévistes ont voté pour la très forte majorité au retour à la normale de la diffusion à compter du lundi à 9 h du matin (453 votes pour contre 27 votes contre). Au même moment, la diffusion de la soirée électorale pour le second tour des municipales a été annulée, ce qui est une première pour la chaîne[79].
Malgré cette période de grève d'une durée de 4 jours, les différents canaux de diffusion sont restés en activité (site web, application, etc.)[réf. souhaitée].
Fin août 2019, le groupe Free annonce cesser de diffuser les chaînes du groupe Altice dont fait partie BFM TV, faute d'accord financier avec le groupe de Patrick Drahi[80]. Le jeudi 5 septembre 2019 à 9 h, c'est Orange qui coupe à son tour le signal faute d’accord avec Altice[81].
BFM TV est diffusée en option payante (via le Bouquet Discover Move) chez le câblo-opérateur Voo. Elle est également disponible gratuitement chez Orange Belgique et aussi dans l'offre basique de Télésat.
Après une arrivée sur les réseaux sociaux comme Facebook, Instagram et Snapchat, la chaine s’est lancée sur la plateforme de streaming interactif Twitch, sous l’impulsion de Marc-Olivier Fogiel, directeur général de BFMTV[82].
Le mercredi , une première émission sur la thématique du coronavirus est diffusée et est présentée en direct par Margaux de Frouville, cheffe du service santé de BFMTV. Cette émission a réuni près de vingt-deux mille spectateurs.
Tout au long de cette diffusion, plusieurs réactions négatives pointent du doigt le manquement de modération du « tchat ». Par ce biais, une minorité de spectateurs a envoyé tout le long de l'émission des messages d’insultes et de provocations à tendance majoritairement sexiste envers la présentatrice Margaux de Frouville.
Selon Julien Mielcarek, directeur de la rédaction digitale de BFMTV : « On s’attendait à un bizutage car nous sommes leader sur l’info donc nous cristallisons les critiques mais on ne s’attendait pas à une bande de trolls organisée par des forums. Ce qui me gêne c’est d’avoir lu des commentaires violents et misogynes. On peut être sceptique sur notre arrivée sur la plateforme, mais les dérapages sont inacceptables[83]. »
Selon la convention de la chaîne, la programmation est consacrée à l'information, notamment à l'information économique et financière (sans obligation de volume horaire minimum pour ces deux thèmes). De fait, la chaîne couvre principalement l'information généraliste. Selon Marc Autheman, rédacteur en chef adjoint des journaux télévisés de fin de semaine de BFM TV, cette ligne éditoriale est motivée par la seule recherche de l’audience et privilégie en conséquence le buzz et le sensationnel sur l'éthique de l'information au moyen d'une dramatisation excessive d'événements mineurs[84].
Dans un article consacré à la chaîne en 2014, la BBC analyse le positionnement de BFM TV comme étant « favorable aux affaires, à la réforme, et opposé au vieux consensus »[85].
Dans un reportage et une présentation de la revue professionnelle Sonovision, la chaîne BFM TV est présentée comme un original modèle du genre.
Concernant son style et sa présentation, la chaîne BFM TV semble faire référence pour certains à des chaînes anglo-saxonnes telles que BBC World, CNN ou Fox News[84]. BFM TV se démarque ainsi de ses concurrentes françaises. Reprenant des codes tels que « la grandiloquence, la scénarisation de l'information, ou la mise en scène des journalistes phares de l'antenne », l'habillage se veut « dynamique, fluide et intelligible » selon l'agence Dream On, créateur des premiers jingles en 2005[86].
Le credo de BFM TV semble être l'actualité généraliste en continu, sous tous ses angles et à toutes les heures. Quelques émissions thématiques (politique, économie, débat, etc.) sont proposées en plus de sa principale composante d'information Non Stop : journaux et éditions « tout en images ».
Une des spécificités de BFM TV est l'utilisation de décors virtuels. À l'exception d'un mur d'images notamment utilisé pour le QG de l'info ou les points bourse, le plateau de BFM TV de 130 m2 est un studio entièrement virtuel, avec un sol et des murs de couleur verte. Ces éléments sont électroniquement remplacés par des images de synthèse animées : le décor apparaît à l'écran comme s'il existait vraiment et il s'adapte automatiquement aux mouvements des caméras robotisées gérées directement par la régie. L'utilisation de cette technologie permet d'adapter à l'infini le décor (par exemple, en fonction des émissions à l'antenne) pour un coût plus réduit par rapport à un décor classique[87].
Le , BFM TV passe au format 16/9 contre 4/3 depuis son lancement en 2005. Ce changement intervient dix-sept mois après LCI mais deux mois avant I>Télé. Parallèlement, la chaîne exploite sa diffusion en haute définition sur le câble et l'ADSL[88]. Ce changement est initialement annoncé pour l'automne 2009 puis pour la mi-avril 2010. BFM TV « a toujours eu une longueur d'avance sur l'information certes mais aussi du point de vue technologique », explique le présentateur Rachid M'Barki en ouverture du journal de 19 h quelques instants après ce changement. « Et bien ce soir est un peu particulier car votre chaîne d'information se transforme. Depuis quelques secondes à peine, vous pouvez nous recevoir en format seize neuvièmes et aussi nous voir en haute définition. Et ça, ça change tout ». « En étant la première chaîne info française à émettre en HD gratuitement dès le lancement de l'iPad en France, BFM TV a marqué des points précieux sur ses concurrentes », souligne ainsi Philippe Bloch dans un ouvrage « pour améliorer la qualité de service à l'heure d'Internet »[89].
En , la France est touchée par une vague de manifestations organisées par le mouvement des « Gilets jaunes ». Les manifestations touchent la plupart des grandes villes françaises, le mouvement est controversé à la suite des nombreux incidents, dégradations et violences aussi bien de la part des forces de l'ordre que des manifestants. Elles sont, de ce fait, couvertes par la presse française et même les presses étrangères. BFM TV couvre également les manifestations en envoyant des journalistes sur place, et y consacre même des journées entières sur sa chaîne.
Le dimanche , un journaliste de BFM TV, Barthélémy Bolo, est présent sur les Champs-Élysées, sur une partie où il ne reste aucun pavé. Il affirme que les manifestants les ont tous enlevés, on apprendra par la suite que cette zone est en réalité en travaux. Le journaliste a volontiers reconnu son erreur après avoir été interpellé le lendemain sur Twitter. Cependant, aucune sanction n'a été prononcée de la part du Conseil supérieur de l'audiovisuel, ou du moins aucune information n'est disponible à ce propos[90],[91].
Le , BFM TV couvre les manifestations et diffuse des images sur sa chaîne. À 18 h 15, une image d'une rue est diffusée, où on y voit un fauteuil en feu, un feu tricolore, un Subway et des CRS. L'image est titrée « Tensions au cœur de Paris ». Trois minutes plus tard, une image de cette même rue sous un autre angle avec cette fois-ci pour titre « Tensions à Bordeaux ». Une nouvelle fois, la chaîne n'est pas sanctionnée par le CSA, mais BFM TV publie sur son site un article expliquant déplorer une maladresse, et dément toute tentative de manipulation[92],[93].
En 2015, le journaliste Hubert Huertas, passé par France Culture et Mediapart, publie L’effet BFM en 40 pages. Il y évoque une « BFMisation » qui serait exprimée à l’extrême par BFM TV, mais qui serait, selon lui, l’évolution générale de l’information, avec un débordement sur les mondes politiques, économiques et sociaux. Il désigne ainsi le « spectacle » de l’information (« être partout, tout de suite, plus vite que les autres »), son exagération et son caractère mensonger, amplifié par l’effet de la concurrence et guidé par le souci d’occuper le temps d’antenne sans interruption. Il affirme que cette situation se retrouve notamment dans les moments de tension et suggère que la chaîne cherche à les maintenir à coups d’expertises et d’intervenants, le tout illustré par des images tournant en boucle. L’auteur soutient que l’annonce, ensuite démentie, de la mort de Martin Bouygues par l’AFP en 2015, est un exemple de cet effet sur les autres médias car « elle est reprise les yeux fermés par toute la presse, le web, les réseaux sociaux ».
Thierry Devars, chercheur à la Celsa, estime que la chaîne cristallise sur elle les critiques adressées au paysage médiatique contemporain : impératif du direct, dégradation de la parole politique, prédominance du « sensationnalisme » sur le fond du débat… Un sensationnalisme également relevé par l'historien Gérard Noiriel, pour qui la chaîne privée d'information en continu « a porté au paroxysme la fait-diversion de l'actualité pour élargir son audience[94] ». Pour Les Inrockuptibles, elle se caractérise par un « traitement à chaud, entre impro et pronostics, de l’actu-spectacle, bulle d’éditorialistes déconnectés, qui vivent dans un monde fait de courbes et de courses aux petits chevaux ». Jérôme Lavrilleux exprime l’effet pervers qu’elles ont eu au moment de la crise Copé-Fillon à l’UMP en 2012 : « Quand les socialistes s’étaient déchirés à Reims, cela avait eu moins de retentissement »[95],[96],[97],[98].
Hubert Huertas évoque aussi le cas des « éditeurs BFM [qui] produisent des politiques BFM ». Ces derniers sont des personnalités politiques fréquemment invitées qui parviennent à se faire un nom de cette manière (Philippe Gosselin, Eduardo Rihan Cypel…). Il s’agirait, pour celles-ci, de maîtriser l’information en continu en l’alimentant elles-mêmes. Des personnalités nouvelles ou de faible importance y trouvent un canal d’expression et un accès à la notoriété, à l’image de Geoffroy Didier qui fait remarquer que « quand on passe à 23 h sur BFM, cela touche près de 200 000 personnes, soit trois stades de France ». BFM TV est régulièrement accusée d’avoir souvent invité Florian Philippot lorsqu’il a été vice-président du Front national. Hubert Huertas y voit un risque de propagande lorsque la chaîne instaure un dialogue interposé entre le président de la République François Hollande et Leonarda, ou bien lorsque la chaîne se vante d’avoir eu un échange téléphonique avec les frères Kouachi au moment des attentats de Charlie Hebdo[95].
Alain Duhamel, lui-même critique de cette évolution qui aurait les défauts de l’indifférenciation et du relativisme, affirme que la chaîne s’est imposée comme le curseur de la profession. La chaîne tourne ainsi en boucle dans les salles de rédaction et dans les QG des partis politiques. L’essor de BFM TV, observe Thierry Devars, coïncide avec l'« omniprésidence » de Nicolas Sarkozy et se confirme avec l’élection présidentielle de 2012, lors de laquelle le meeting d’un candidat (François Hollande au Bourget) est retransmis en direct pour la première fois à la télévision. La chaîne évoque un « réflexe BFM » chez le téléspectateur, né lors de l’affaire Dominique Strauss-Kahn et confirmé lors des attentats[95].
À la suite de la prise d'otages du magasin Hyper Cacher de la porte de Vincennes en , BFM TV est accusée d'avoir mis en danger la vie des otages par la révélation de certaines informations en direct. La rédaction s'en défend[99],[100]. Un membre du GIGN témoigne de la gêne occasionnée par l'hélicoptère de BFM TV lui-même, lors de l'assaut contre les frères Kouachi, et également des problèmes engendrés par la diffusion en direct pour les membres d'intervention, les otages et les familles[101]. En , des victimes de la prise d'otages portent une plainte contre X qui vise les chaînes d'information en continu, en particulier BFM TV qui a révélé en direct pendant l'attentat que plusieurs clients se sont cachés dans la chambre froide du magasin, et que l’assaut est lancé contre les frères Kouachi au moment où Coulibaly détient les otages, alors que ce dernier « suivait l’évolution des informations sur différentes chaînes, dont BFMTV », et qu’il a contacté des journalistes de BFM TV[102]. En , un accord est trouvé entre BFM TV et les ex-otages qui retirent leur plainte. Dans une déclaration conjointe avec les plaignants, tous rescapés de la chambre froide, BFM TV « souhaite réitérer ses plus vifs regrets pour avoir diffusé cette information qui a constitué une faute et aurait pu avoir des conséquences dramatiques pour la vie, l'intégrité et la sécurité des otages ». 60 000 euros sont versés par BFM TV au Fonds social juif unifié, en soutien aux victimes de terrorisme[103]. Le journaliste qui a diffusé l'information sur les clients réfugiés dans la chambre froide évoque que « cette faute me hante. Il est vrai que cette phrase, je n’aurais pas dû la prononcer »[104].
La chaîne est accusée pour les mêmes raisons lors de l'attaque du musée du Bardo[105],[106].
Ironiquement nommée « BFMacron » par ses détracteurs, la chaîne est pointée du doigt lors de la campagne pour les présidentielles françaises de 2017 pour sa couverture des différents candidats. Le magazine Marianne montre que BFM TV, dont l'un des actionnaires de référence est Patrick Drahi, diffuse au total autant de minutes de meetings du candidat Emmanuel Macron que de l'ensemble de ses quatre principaux concurrents réunis, ce qu'il qualifie de « véritable matraquage télévisuel »[107]. Le mercredi , juste avant son meeting à Arras et alors qu'il quitte le plateau de BFM TV, Emmanuel Macron échange une poignée de main en direct à l'une des principales journalistes de la chaîne, Ruth Elkrief, qui se voit accusée de connivence avec le candidat d'En Marche !. La polémique a rapidement enflé et poussé Ruth Elkrief à réagir : selon elle, il ne s'agit que d'une « poignée de main rapide de fin d'interview »[108].
En 2019, Le Média affirme qu'une « part conséquente » des bénéfices générés par BFM TV est placée dans des paradis fiscaux pour échapper à l’impôt[109].
Lors de l'hommage de la Chine aux victimes du coronavirus en , l'éditorialiste et économiste Emmanuel Lechypre, pensant que son micro est coupé, murmure à ses collègues en direct « ils enterrent des Pokémon ». Cette phrase chuchotée sur le plateau de BFM TV a été vivement commentée. La chaîne a présenté ses excuses après les « propos inappropriés » du journaliste et a annoncé l'avoir sanctionné[110].
Le , lors de la manifestation organisée par les syndicats de police devant l’Assemblée nationale, afin de commémorer la mémoire de leurs collègues morts en service, des journalistes de BFM-TV sont embarqués dans des cars de policiers, affrétés par des commissariats de province pour rejoindre la capitale en vue de couvrir l'évènement. Afin de compléter les images transmises par les nombreux journalistes présents sur le lieu de la manifestation, la direction de la chaîne choisit de retransmettre en direct des contenus fournis par les syndicats de police eux-mêmes. Cette co-production de la narration est dénoncée par l’association française de critique des médias Acrimed, qui accuse les chaînes d’info dont BFM TV de réécrire la réalité avec les syndicats de policiers[111].
Mi-janvier 2023, Rachid M'Barki, journaliste qui présente le journal de la nuit est suspendu à la suite d'une enquête interne pour ingérence étrangère, impliquant l'officine israélienne Team Jorge, concernant des contenus de désinformation diffusés par la chaîne dans des circonstances troubles à propos du forum économique de Dakhla[112],[113],[114]. Une enquête préliminaire est ouverte[115].
Mediapart révèle le 19 juin que la chaîne d'information en continu BFM TV a donné, depuis le début de la campagne électorale, des consignes à ses journalistes pour inviter de nombreux éditorialistes auparavant absents de ses plateaux et venus des milieux de droite et d'extrême droite. Ces consignes ont pris la forme de messages électroniques envoyés aux équipes par Marc-Olivier Fogiel, le PDG de la chaîne, et par une rédactrice en chef qui a envoyé aux programmateurs une liste « d’éditos droite et droite + ». Plusieurs sont issus du journal d'extrême droite Valeurs actuelles comme Sébastien Lignier et Victor Eyraud, ainsi que Tugdual Denis qui en est le rédacteur en chef, déjà présent sur les plateaux de la chaîne mais beaucoup plus présent durant la campagne, ou encore Aziliz Le Corre du Journal du dimanche dont la ligne s'est beaucoup droitisée depuis son rachat par Vincent Bolloré. Mediapart relaie les inquiétudes de journalistes de la chaîne quant aux biais du traitement de la campagne engendrés par ces directives, notamment pour un débat entre Victor Eyraud et le député communiste Ian Brossat où Victor Eyraud tenait un discours de campagne favorable au RN mais où ses propos n'étaient pas décomptés du temps de parole des partis en raison de son statut de journaliste[116].
Début 2006, les premiers résultats d'audience de BFM TV sur la télévision numérique terrestre sont jugées très encourageants : la chaîne, créée le [117], devance sa concurrente I-Télé, diffusée sur la TNT à compter du , mais lancée dès novembre 1999.
Au printemps 2007, BFM TV repasse devant I-Télé en audience sur la TNT. En , BFM TV exploite à l'antenne le slogan de « Première chaîne d'info sur la TNT » tandis qu'I-Télé maintient son slogan « Première chaîne d'info de France ». En , BFM TV lance une campagne publicitaire dans la presse, en se présentant comme la « 1re chaîne d'info sur la TNT » avec 11 224 370 téléspectateurs par semaine.
À partir de , BFM TV se définit comme « la 1re chaîne d'information de France, tous supports de réception confondus », en revendiquant sur le mois de mai « 0,4 % de part d'audience nationale, tous supports confondus contre 0,3 % pour I-Télé »[118].
En , le président-directeur général de BFM TV, Alain Weill, accuse le groupe Canal+ de « manipulation de mesure d'audience », via son bouquet de télévision par satellite Canalsat. La plupart des 5 millions de récepteurs s'allument alors automatiquement sur la chaîne I-Télé, ce qui, selon Alain Weill, va « biaiser » les chiffres d'audience, notamment en faisant croître l'audience cumulée d'I>Télé. En , le tribunal de commerce de Nanterre ordonne en référé à Canalsat de mettre fin à ce dispositif sous 24 h. Si le groupe Canal+ estime que « sa liberté commerciale » autorise une telle pratique, la décision est confirmée en par la cour d'appel de Versailles[119].
Au mois de , en pleine Coupe du monde de football, I-Télé repasse temporairement, pendant un mois seulement, en tête des mesures d'audience tous supports confondus en atteignant 1 % de part de marché nationale, un record en France pour une chaîne d'information en continu[120].
En , alors que l'actualité internationale est très chargée (intervention militaire en Libye, crise nucléaire au Japon ou encore crise ivoirienne), BFM TV enregistre un nouveau record avec une part d'audience nationale à 1,6 %, nettement devant I-Télé à 1,1 %. Cette progression est saluée, par exemple, par le site PureMédias comme une « performance remarquable, [la chaîne] dépassant ainsi largement Direct Star et égalant NT1, la mini-généraliste du groupe TF1 »[121].
En diffusant le troisième débat de la primaire présidentielle socialiste de 2011 le 5 octobre, BFM TV enregistre un record avec une audience cumulée de 5 millions de téléspectateurs entre 20 h 30 et 22 h 50, soit 5,8 % de part de marché, avec un pic d'audience à 21 h 55 à 1,67 million de téléspectateurs au même moment et une moyenne de 1,44 million de téléspectateurs[122].
Le 21 mars 2012, lors de l'opération du RAID à la suite des fusillades de Toulouse et de Montauban, BFM TV enregistre une audience record, avec une moyenne d'un million de téléspectateurs soit 8,7 % de part de marché. Ce jour-là, elle est la cinquième chaîne la plus regardée et même la plus regardée durant trois périodes de la journée[123]. Le lendemain, BFM TV se place en tête des audiences toute la matinée, avec un record vers 11 h 45, lors de l'assaut proprement dit, à 2,86 millions de téléspectateurs, soit un téléspectateur sur trois[124].
Le à 20 h, BFM TV enregistre un nouveau record d'audience grâce à la diffusion exclusive en direct du saut en parachute de Felix Baumgartner. La chaîne d'information attire ainsi près de 1,7 million de téléspectateurs, soit 6,4 % de part d'audience[réf. nécessaire].
Le 4 avril 2017, la chaîne enregistre son record d'audience historique en diffusant le deuxième débat pour l'élection présidentielle de 2017 de 20 h 40 à 0 h 37 avec plus de 5,5 millions de téléspectateurs et 28 % de part d'audience (débat historique puisque tous les candidats à la présidentielle ont été présents, sans exception), avec un pic d'audience à 6,9 millions de téléspectateurs à 23 h 01. Ce score permet alors à la chaîne de battre le record de la meilleure audience détenue pour une chaîne de la TNT en nombre de téléspectateurs (record précédemment détenu par TMC lors de la diffusion du quart de finale du Championnat du monde de handball 2017 France - Suède, qui réunit 4,7 millions de téléspectateurs le 24 janvier 2017 soit 18,1 % de part d'audience), ainsi qu'en part d'audience (précédemment détenu par W9 lors de la diffusion du quart de finale de la Coupe du monde féminine de football 2015 France - Allemagne, qui réunit 26,2 % du public le 26 juin 2015 soit 4,1 millions de téléspectateurs), mais également d'être première chaîne nationale en termes d'audiences sur la soirée du 4 avril 2017, en battant France 3, TF1, M6, et France 2 y compris. Ce score permet en toute logique à BFM TV de réaliser sa meilleure part d'audience sur la journée du 4 avril 2017, en réunissant 14,2 % du public en moyenne toute la journée, battant ainsi la journée du 9 janvier 2015, jour du dénouement de la traque des frères Kouachi et de la prise d'otage, à la suite des attentats meurtriers de janvier 2015 à Paris. En cumulant le score de toutes les chaînes d'information françaises, ce débat aura réuni au total 6,3 millions de téléspectateurs, pour une part d'audience de 32 %[125].
En décembre 2023, Libération note une hausse des invitations de personnalités d'extrême droite sur BFM TV, et avance l'hypothèse que cela serait lié à une baisse d'audience face à CNews[126].
En mars 2024, BFM TV voit ses audiences mensuelles égalées par CNews pour la deuxième fois de son histoire, après décembre 2023[127],[128]. Régulièrement sur l’année 2024, les audiences hebdomadaires de CNews dépassent celles de BFM TV.
En mai 2024, BFM TV perd sa place de leader des chaînes d’information, détrônée par CNews. En effet, ses audiences mensuelles sont pour la première fois inférieures à celles de sa concurrente (2,7% contre 2,8%)[129].
D'après Médiamétrie, BFM TV est la deuxième chaîne d'information la plus regardée en France en septembre 2024, derrière CNews (2,9% de parts d'audience pour BFMTV contre 3,2% pour CNews).
Janvier | Février | Mars | Avril | Mai | Juin | Juillet | Août | Septembre | Octobre | Novembre | Décembre | Moyenne annuelle | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2007 | 0,2 % | 0,3 % | 0,2 % | ||||||||||
2008 | 0,3 % | 0,4 % | 0,5 % | 0,4 % | |||||||||
2009 | 0,5 % | 0,6 % | 0,7 % | 0,6 % | 0,9 % | 0,8 % | 0,7 % | 0,6 % | 0,7 % | 0,7 % | |||
2010 | 0,8 % | 0,7 % | 0,8 % | 0,9 % | 0,8 % | 1,0 % | 0,9 % | 1,1 % | 0,9 % | ||||
2011 | 0,9 % | 1,1 % | 1,6 % | 1,3 % | 1,8 % | 1,5 % | 1,6 % | 1,5 % | 1,7 % | 1,4 % | 1,4 % | ||
2012 | 1,5 % | 1,6 % | 2,1 % | 1,8 % | 2,1 % | 2,0 % | 1,8 % | 1,7 % | 1,8 % | 1,7 % | 1,9 % | 1,8 % | 1,8 % |
2013 | 1,9 % | 1,7 % | 1,8 % | 1,9 % | 1,8 % | 1,9 % | 2,2 % | 2,0 % | 1,9 % | 1,9 % | |||
2014 | 2,0 % | 1,7 % | 2,2 % | 2,1 % | 2,0 % | 2,1 % | 2,3 % | 2,0 % | 1,9 % | 2,0 % | |||
2015 | 3,0 % | 1,8 % | 2,3 % | 1,9 % | 1,8 % | 2,0 % | 2,1 % | 2,0 % | 3,6 % | 2,2 % | 2,2 % | ||
2016 | 2,0 % | 1,9 % | 2,2 % | 1,8 % | 2,2 % | 2,5 % | 2,8 % | 2,1 % | 2,3 % | 3,1 % | 2,4 % | 2,3 % | |
2017 | 2,5 % | 2,6 % | 2,9 % | 3,7 % | 3,4 % | 3,0 % | 2,5 % | 2,4 % | 2,7 % | 2,2 % | 2,1 % | 2,5 % | 2,7 % |
2018 | 2,2 % | 2,5 % | 2,4 % | 2,6 %[130] | 2,3 %[131],[132] | 2,5 %[133] | 2,3 %[134] | 2,1 %[135] | 2,3 %[136] | 3,4 % | 3,7 %[137] | 2,6 % | |
2019 | 2,6 % | 2,2 % | 2,4 % | 2,3 % | 2,1 %[138] | 2,2 %[139] | 2,1 % | 2,0 % | 2,1 % | 2,2 % | 2,5 % | 2,3 % | |
2020 | 2,2 %[140],[141] | 4,1 %[142] | 3,4 %[143] | 2,9 %[144] | 2,5 %[145] | 2,7 %[146],[147] | 2,5 %[148] | 3,2 %[149] | 3,3 %[150] | 2,8 %[151] | 2,9 %[152] | ||
2021 | 3,2 %[153] | 2,7 %[154] | 2,8 %[155] | 2,9 %[156] | 2,6 %[157] | 2,8 %[158] | 2,9 %[159],[160],[161] | 2,6 %[162] | 2,8 %[163] | 3,1 %[164] | 2,9 %[165] | ||
2022 | 2,8 %[166] | 3,4 % | 4,5 %[167] | 3,9 %[168] | 3,4 %[169],[170] | 3,1 %[171] | 2,9 %[172] | 3,5 %[173] | 3,2 %[174] | 2,7 %[175],[176] | 3,3 %[177] | ||
2023 | 2,7 %[178] | 3,1 %[179] | 3,4 %[180] | 3,1 %[181] | 2,9 %[182] | 3,4 %[183],[184] | 2,7 %[185] | 3,1 %[186],[187] | 2,8 %[188] | 2,6 % | 3,0 %[189] | ||
2024 | 3,1 %[190] | 2,9%[191] | 2,7 %[192] | 2,8 %[193] | 2,7 %[194] | 3,4 %[195],[196] | 2,5 %[197] | 2,9 %[198] | 2,9 %[199] |
Sources : Médiamétrie et BFM TV[200]
Légende :