Celestino Corbacho | |
Celestino Corbacho en . | |
Fonctions | |
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Député au Parlement de Catalogne | |
– (4 ans, 7 mois et 19 jours) |
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Élection | |
Réélection | |
Circonscription | Barcelone |
Législature | IXe et Xe |
Groupe politique | Socialiste |
– (7 ans, 4 mois et 20 jours) |
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Élection | |
Réélection | |
Circonscription | Barcelone |
Législature | IVe et Ve |
Groupe politique | Socialiste |
Ministre espagnol du Travail et de l'Immigration | |
– (2 ans, 6 mois et 7 jours) |
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Président du gouvernement | José Luis Rodríguez Zapatero |
Gouvernement | Zapatero II |
Prédécesseur | Jesús Caldera |
Successeur | Valeriano Gómez |
Président de la députation provinciale de Barcelone | |
– (3 ans, 11 mois et 22 jours) |
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Coalition | PSC-ICV-EUiA-ERC |
Prédécesseur | José Montilla |
Successeur | Antoni Fogué (ca) |
Maire de L'Hospitalet de Llobregat | |
– (13 ans et 11 mois) |
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Coalition | PSC |
Prédécesseur | Joan Ignasi Pujana (ca) |
Successeur | Núria Marín |
Biographie | |
Nom de naissance | Celestino Corbacho Chaves |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Valverde de Leganés (Espagne) |
Nationalité | Espagnole |
Parti politique | PSC (1976-2018) |
Profession | commercial |
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Ministres du Travail d'Espagne Présidents de la députation provinciale de Barcelone |
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Celestino Corbacho Chaves, né le à Valverde de Leganés, est un homme politique espagnol membre du Parti des socialistes de Catalogne (PSC).
Né en Estrémadure et commercial de formation, il est élu conseiller municipal de L'Hospitalet de Llobregat, dans la banlieue de Barcelone, en . Il en devient le maire en , deux ans après sa première élection comme député au Parlement de Catalogne. En , il est élu président de la députation provinciale de Barcelone.
Il est nommé ministre du Travail et de l'Immigration en et doit renoncer à ses mandats locaux. Il affronte alors une hausse spectaculaire du taux de chômage du fait de la crise économique mondiale.
Il démissionne en pour se présenter aux élections autonomiques de suivant. Réélu au Parlement de Catalogne, il met un terme à sa vie politique en .
Celestino Corbacho Chaves naît en dans la province de Badajoz, en Espagne, puis sa famille déménage dans la province de Barcelone en . Il suit des études en organisation des entreprises et devient commercial. Il travaille ensuite dans le domaine de l'architecture d'intérieur.
Il adhère au Parti des socialistes de Catalogne (PSC) en et rejoint l'Union générale des travailleurs (UGT) en .
Au cours des élections municipales du , il est élu à 33 ans conseiller municipal de L'Hospitalet de Llobregat — ville voisine de Barcelone et deuxième commune la plus peuplée de la comarque du Barcelonès — sur la liste du maire socialiste sortant Joan Ignasi Pujana. Il est ensuite désigné premier adjoint au maire et député à la députation provinciale de Barcelone. En , il est également promu porte-parole de la mairie. Il est réélu en , et systématiquement reconduit.
Pour les élections autonomiques du , il est investi en 22e position sur la liste du PSC dans la circonscription de Barcelone. Élu député au Parlement de Catalogne à 42 ans, il siège notamment à la commission de la Politique sociale et à la commission de la Politique territoriale. Il rejoint ultérieurement la commission de l'Économie, des Finances et du Budget, dont il est désigné vice-président.
Après que Joan Ignasi Pujana a dû renoncer à exercer le pouvoir, Celestino Corbacho est élu maire de L'Hospitalet de Llobregat le et démissionne alors de la députation provinciale.
Il se présente à sa succession au cours des élections municipales du . Avec 14 sièges sur 27 au conseil municipal, il sauve la majorité absolue conquise 12 ans auparavant par le PSC mais perd tout de même trois élus. Au mois de suivant, le président de la Généralité de Catalogne Jordi Pujol anticipe les élections autonomiques au . Remonté en 8e position de la liste de la province de Barcelone, Corbacho conserve son mandat parlementaire.
Au cours de cette seconde législature, il siège à la commission de la Politique territoriale, jusqu'en , et à la commission de la Justice, des Droits et de la Sécurité publique.
Il améliore nettement le résultat du Parti des socialistes de Catalogne à l'occasion des élections municipales du en totalisant dix-huit élus. Nommé premier vice-président de la Fédération des villes de Catalogne (FMC), vice-président de l'Entité métropolitaine de transport (EMT) et de l'Autorité des transports métropolitains (AMT), il ne se représente pas aux élections autonomiques du qui suit.
À la suite des élections générales du , le secrétaire général du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) Joaquín Almunia démissionne pour assumer la déroute du parti. Une direction provisoire est formée sous l'autorité de Manuel Chaves, où il représente le PSC avec Manuela de Madre[1].
Il conserve la majorité absolue des socialistes à L'Hospitalet de Llobregat lors des élections du , où sa liste obtient seize mandats. Il retrouve alors la députation provinciale de Barcelone, dont il devient premier vice-président, chargé Relations internationales et de la Participation citoyenne, sous l'autorité de José Montilla. Après que ce dernier a été nommé ministre de l'Industrie, qu'il remplace à la présidence de la députation le .
Au cours des élections municipales du , il conquiert un cinquième mandat en faisant élire dix-sept conseillers municipaux sur 27 à L'Hospitalet. Il conserve ensuite le poste de président de la députation provinciale de Barcelone, où le PSC gagne un siège tout en restant minoritaire avec 25 députés sur 51.
Le , Celestino Corbacho est nommé à 58 ans ministre du Travail et de l'Immigration dans le second gouvernement minoritaire du socialiste José Luis Rodríguez Zapatero. Il est contraint de renoncer à ses mandats locaux : Antoni Fogué, adjoint au maire de Santa Coloma de Gramenet, prend sa suite à la présidence de la députation tandis que sa première adjointe, Núria Marín, lui succède à la mairie de L'Hospitalet de Llobregat.
Perçu dans les sondages comme le meilleur pour gérer la question migratoire — 40 % de la population de L'Hospitalet est issue de l'immigration —[2], il est aussi présenté comme un ministre adepte du slogan « la loi et l'ordre » en matière d'immigration, après avoir lié en les problèmes d'insécurité et les phénomènes migratoires[3].
Dès sa prise de fonction, il durcit le discours du gouvernement sur la thématique migratoire, affirmant que « en Espagne, tous les immigrants sont nécessaires tant qu'ils ont un contrat de travail » et que « le phénomène de l'immigration ne peut jamais fonctionner si on applique les normes du dernier arrivé »[4]. Au début du mois de , il doit affronter une hausse du chômage correspondant au mois d'. Il indique à la presse que cette hausse, inédite pour un tel mois depuis , est limitée au secteur de la construction et aux services associés[5].
Au cours d'une discussion avec Zapatero au palais de La Moncloa en , le président du gouvernement indique à son ministre du Travail qu'il croit utile qu'il se présente aux élections autonomiques du en Catalogne afin de renforcer la candidature de José Montilla en mobilisant l'électorat socialiste classique, opposé au nationalisme catalan[6], une suggestion qu'il accueille favorablement. Il est finalement investi troisième de la liste dans la circonscription de Barcelone, derrière Montilla et Montserrat Tura, conseillère à la Justice du gouvernement autonomique et représentante du secteur « catalaniste »[7].
Relevé de ses fonctions le , il est remplacé par le syndicaliste Valeriano Gómez. Après avoir été réélu député au Parlement de Catalogne, il devient le président de la commission de l'Intérieur. Il est confirmé après les élections autonomiques anticipées du . Il renonce toutefois à postuler pour un troisième mandat lors des élections autonomiques anticipées du et met alors un terme à 31 ans de vie institutionnelle.
Le , il annonce son départ du PSC, indiquant ne plus se « sentir reconnu » dans l'action du parti[8]. Le parti libéral anti-indépendantiste Ciutadans annonce quatre mois plus tard qu'il accepte d'être sa tête de liste pour les élections municipales de à L'Hospitalet[9], mais lui-même réfute cette affirmation en [10]. Il est finalement investi en troisième position sur la liste de Ciudadanos à Barcelone, conduite par l'ancien Premier ministre français Manuel Valls[11]. À l'instar de ce dernier et d'Eva Parrera, il vote en pour la réélection d'Ada Colau au fauteuil de maire de Barcelone, mais ne le suit pas dans sa dissidence et reste ainsi membre du groupe politique de Ciudadanos[12]. Il démissionne du conseil municipal en [13].