Chalais | |||||
Le château de Chalais. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Charente | ||||
Arrondissement | Angoulême | ||||
Intercommunalité | CC Lavalette Tude Dronne | ||||
Maire Mandat |
Jacques Blanchet 2024-2026 |
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Code postal | 16210 | ||||
Code commune | 16073 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Chalaisiens | ||||
Population municipale |
1 791 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 102 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 16′ 26″ nord, 0° 02′ 24″ est | ||||
Altitude | Min. 35 m Max. 130 m |
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Superficie | 17,58 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Tude-et-Lavalette (bureau centralisateur) |
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Législatives | 2e circonscription de la Charente | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Charente
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | https://www.chalais.net/ | ||||
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Chalais est une commune française, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).
Ses habitants sont les Chalaisiens et les Chalaisiennes[1].
Chalais est située au sud du département de la Charente, proche des départements de la Charente-Maritime, de la Dordogne et de la Gironde.
Chalais est à 42 km au sud d'Angoulême et 45 km au nord de Libourne.
Elle est aussi à 10 km d'Aubeterre-sur-Dronne, 14 km de La Roche-Chalais, 19 km de Montguyon, 22 km de Blanzac, 23 km de Ribérac, 27 km de Barbezieux, 29 km de Coutras, 54 km de Périgueux, 68 km de Bordeaux[2].
Les communes limitrophes sont Curac, Montboyer, Orival, Rioux-Martin, Saint-Avit, Saint-Quentin-de-Chalais et Yviers.
La commune est occupée par le Campanien (Crétacé supérieur), calcaire crayeux, qui occupe une grande partie du Sud Charente. Les vallées (Tude et Viveronne) sont occupées par des alluvions récentes du Quaternaire, parfois accumulées en basses terrasses (rive gauche de la Tude à Chalais et lieu-dit la Forêt)[3],[4],[5].
Le relief de la commune est assez vallonné, principalement au nord et à l'est. Son point culminant est à une altitude de 130 m, situé sur la limite orientale (château d'eau). Le point le plus bas est à 35 m, situé au confluent de la Tude et de l'Argentonne, à l'extrémité sud. Le centre-ville de Chalais, construit sur un éperon entre les vallées de la Viveronne et de la Tude, s'étage entre 47 et 90 m d'altitude[6].
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[7]. Elle est drainée par la Tude, l'Argentonne, la Viveronne, le Neuillac, un bras de la Tude, un bras de la Tude, un bras de la Tude, un bras de la Tude, un bras de la Viveronne et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 22 km de longueur totale[8],[Carte 1].
La Tude traverse la commune du nord au sud. D'une longueur totale de 43,3 km, prend sa source dans la commune de Boisné-La Tude et se jette dans la Dronne dans la Dordogne, à Parcoul-Chenaud, après avoir traversé 15 communes[9]. Sur sa rive droite, la Tude reçoit successivement la Viveronne qui passe aussi au pied du château, et l'Argentonne, qui limite la commune au sud[6].
L'Argentonne, d'une longueur totale de 4 km, prend sa source dans la commune de Bardenac et se jette dans la Tude à Médillac, après avoir traversé 5 communes[10].
La Viveronne, d'une longueur totale de 11,5 km, prend sa source dans la commune de Brossac et se jette dans la Tude sur la commune, après avoir traversé 5 communes[11].
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[12]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [13].
Le climat est océanique aquitain et semblable à celui de la ville de Cognac où est située la station météorologique départementale.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 2 | 2,8 | 3,8 | 6,2 | 9,4 | 12,4 | 14,4 | 14 | 12,1 | 8,9 | 4,7 | 2,6 | 7,8 |
Température moyenne (°C) | 5,4 | 6,7 | 8,5 | 11,1 | 14,4 | 17,8 | 20,2 | 19,7 | 17,6 | 13,7 | 8,6 | 5,9 | 12,5 |
Température maximale moyenne (°C) | 8,7 | 10,5 | 13,1 | 15,9 | 19,5 | 23,1 | 26,1 | 25,4 | 23,1 | 18,5 | 12,4 | 9,2 | 17,7 |
Ensoleillement (h) | 80 | 103,9 | 153,3 | 184,5 | 204,9 | 239,6 | 276,4 | 248,3 | 199,4 | 159 | 96,8 | 78,8 | 2 024,9 |
Précipitations (mm) | 80,4 | 67,3 | 65,9 | 68,3 | 71,6 | 46,6 | 45,1 | 50,2 | 59,2 | 68,6 | 79,8 | 80 | 783,6 |
Bordé à l'est par la Tude, le territoire communal est concerné par le site Vallée de la Tude, identifié dans le réseau Natura 2000 comme important pour la conservation d'espèces animales européennes menacées[15],[16].
Seize espèces animales inscrites à l'annexe II de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne y ont été répertoriées[15].
Vingt-six autres espèces animales importantes y ont été recensées dont quatorze sont concernées par l'annexe IV de la directive habitats.
À Chalais, sur un périmètre quasi identique à celui du site Natura 2000 ci-dessus, la vallée de la Tude fait partie de la ZNIEFF de type II nommée « Vallées de la Nizonne, de la Tude et de la Dronne en Poitou-Charentes »[17],[18].
Vingt-deux espèces déterminantes d'animaux y ont été répertoriées[17] :
Vingt-neuf autres espèces animales (quatre mammifères et vingt-cinq oiseaux) y ont été recensées[17].
Au , Chalais est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[19]. Elle est située hors unité urbaine[I 1] et hors attraction des villes[20],[21].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,5 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (81,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (35,5 %), terres arables (29,4 %), prairies (14,7 %), zones urbanisées (12 %), forêts (8,5 %)[22]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
La commune comporte de nombreux hameaux, dont certains étaient des anciennes paroisses, comme Sainte-Marie au nord, Sérignac au sud, et Saint-Christophe à l'est. La ville de Chalais s'est principalement étendue le long de la route d'Angoulême à Libourne et à l'est de la voie ferrée, à Saint-Christophe. On y trouve aussi Bosseau, la Counillère (étymologiquement endroit à lapins), ainsi que l'Houme plus au sud, à l'ouest Tourtre, chez Touret, etc.[6].
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 1 214, alors qu'il était de 1 209 en 2013 et de 1 200 en 2008[I 2].
Parmi ces logements, 70,7 % étaient des résidences principales, 10,5 % des résidences secondaires et 18,8 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 80,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 17,8 % des appartements[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Chalais en 2018 en comparaison avec celle de la Charente et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (10,5 %) supérieure à celle du département (6,4 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 56,2 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (56,3 % en 2013), contre 66,8 % pour la Charente et 57,5 % pour la France entière[I 3].
Typologie | Chalais[I 2] | Charente[I 4] | France entière[I 5] |
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Résidences principales (en %) | 70,7 | 83 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 10,5 | 6,4 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 18,8 | 10,6 | 8,2 |
La route principale est la D 674, route d'Angoulême à Libourne, qui traverse la commune du nord au sud et longe la vallée de la Tude.
Chalais est aussi un important carrefour de routes départementales. Au nord-ouest, la D 731 va à Cognac en passant par Brossac, Barbezieux et Archiac. La D 2 vers l'est se dirige vers Ribérac en passant par Aubeterre. La D 20 va à Blanzac au nord et vers Montguyon au sud-ouest[6].
Elle est aussi traversée par la ligne Paris - Bordeaux dont elle possède une gare SNCF, desservie par des TER à destination d'Angoulême et de Bordeaux à raison de 14 arrêts par jour en 2014[23],[24].
Le territoire de la commune de Chalais est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[25]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[26].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 95 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 138 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 132 sont en aléa moyen ou fort, soit 99 %, à comparer aux 81 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[27],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[28].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1986, 1988, 1993, 1999, 2012, 2014 et 2021. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2005, 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[25].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[29].
Les formes anciennes sont Chaleis en 1214, Chales, Chalesio en 1281, Chalezio en 1263[30], Calisio en 1075-1080, Calesium en 1109-1121, Chalisium en 1225[31].
L'origine du nom de Chalais remonterait à un nom de personne gallo-roman Caletus, dérivé d'un thème de nom gaulois calet-, caleto-, auquel se rattache aussi le gentilice Caletius[32]. D'autres auteurs y voient dans la racine pré-latine cal la référence à une source minérale (souvent chaude), qui est maintenant sur le territoire d'Yviers[33]. Dauzat avoue que le nom est obscur, et y voit la racine pré-celtique *kal- signifiant "rocher" avec le suffixe pré-celtique -es(um) signifiant "comme", ce qui correspondrait à « comme un rocher »[34],[Note 1].
Au Moyen Âge, Chalais est le siège d'une seigneurie qui a initialement le titre de baronnie, presque aussi ancienne que celle de Barbezieux. Elle est vassale de l'archevêché de Bordeaux, et comme une partie sud-ouest de la Charente, relève de la Saintonge. Au point de vue religieux Chalais relève des diocèses de Saintes (ville) et de Périgueux (Saint-Christophe), la Tude faisant limite[35].
La famille des seigneurs princes de Chalais est étroitement apparentée aux vicomtes de Castillon[36]. Durant les premières années du XIIIe siècle, Olivier de Chalais, dont le suzerain est le roi d'Angleterre, attesté vers 1182-1214, épouse Guiberge de Montausier (à Baignes), et leur petite-fille Agnès, épouse Hélie Talleyrand (2e moitié du XIIIe siècle ; de la famille nommée plus tard Talleyrand de Grignols puis de Talleyrand-Périgord).
C'est ainsi que les Talleyrand-Périgord (alors orthographié et prononcé Taillerand) furent seigneurs puis princes de Chalais depuis le XIIIe siècle jusqu'au XIXe siècle. Leurs autres titres étaient nombreux : duc de Périgord, Grand d'Espagne de 1re classe, marquis d'Excideuil, baron de Mareuil, comte de Grignols, etc.
Lors de la guerre de Cent Ans qui fait beaucoup de ravages dans la région, Chalais est en Guyenne[Note 2] et plus précisément en Saintonge. Elle est une des dernières places fortes que les Anglais possédent en France. C'est seulement le , un mois avant la bataille de Castillon que Charles VII (ou plus exactement Jacques de Chabannes) prend la ville, puis fait démolir le château de Chalais[37].
Le château, qui avait conservé une tour carrée du XIVe siècle, est reconstruit au XVIe siècle.
Chalais est alors aussi un prieuré bénédictin important relevant de l'Abbaye Saint-Martial de Limoges et qui compte une douzaine de moines. Le prieuré et l'église Saint-Martial sont endommagés lors des guerres anglo-françaises, puis plus tard par les protestants.
Chalais possède alors également aussi une autre église, Saint-Georges, située au pied de la forteresse et au bord de la Tude. Elle disparait vers la fin du XIVe siècle[38].
Lorsque surviennent les guerres de Religion, les Talleyrand restent catholiques, le seigneur d'alors ayant épousé une fille de Blaise de Monluc, maréchal de France et lieutenant-général de Guyenne. En 1626, leur fils cadet, Henri de Talleyrand-Périgord, |comte de Chalais, ose conspirer contre le cardinal de Richelieu et est décapité à l'âge de 27 ans.
L'église de Chalais était le siège d'un archiprêtré qui comprenait 64 paroisses. En 1648, ce nombre est réduit à 36, par détachement des archiprêtrés de Barbezieux et de Montguyon. Au XVIIIe siècle, les archiprêtres étaient presque toujours les curés de Montboyer.
L'hôpital de Chalais est fondé en 1690 par Mathieu Pascaud, chirurgien, et sa femme Geneviève Choquer. En 1726, des lettres patentes du roi, à la demande du prince de Chalais, du curé et des habitants, en règlent le fonctionnement. Des religieuses dominicaines de Magnac en Limousin sont chargées de soigner les malades et d'instruire les filles pauvres du pays, avec l'accord de l'évêque de Saintes[38].
À la Révolution française, le prince de Chalais n'émigre pas. Il est simplement emprisonné comme suspect, et conserve ses propriétés territoriales[38].
Pendant la Révolution, la commune de Saint-Christophe-de-Chalais s'est appelée provisoirement La Rivière, tandis que celle de Sainte-Marie-de-Chalais s'est appelée Mère-la-Patrie, ou La Mère-de-Dieu[39].
Après la Révolution française, un arbre de la liberté est planté place de la Fontaine, mais il est abattu par une tempête en 1932[40].
En 1852, la ligne de Paris à Bordeaux est inaugurée entre Angoulême et Bordeaux, permettant au bourg un nouvel essor économique, avec l'ouverture de la gare de Chalais, facilitant les communications avec ces deux villes.
En 1853, les religieuses dominicaines de Magnac sont remplacées à l'hôpital de Chalais par les sœurs de Sainte-Marthe[38].
Le dernier prince de Chalais, mort en 1883, légue tous ses domaines de Chalais et du Périgord ainsi qu'une partie de sa fortune à ses neveux les princes d'Aremberg, et crée un asile de vieillards au château même, dépendant de l'hospice de Chalais. La vente des tapisseries du château en 1896 fut versée à cet hospice[38].
De 1910 à 1948, Chalais est aussi reliée à Barbezieux par la petite ligne ferroviaire d'intérêt local à voie métrique des Chemins de fer économiques des Charentes, qui passait par Brossac[38],[41],[42].
En 1897, Chalais bénéficie d'un éclairage public au gaz d'acétylène[réf. nécessaire], l'usine produisant le gaz était située route de Barbezieux.
En 1946, Chalais absorbe Saint-Christophe-de-Chalais, et en 1972, Sainte-Marie-de-Chalais et Sérignac[43].
Chalais absorbe Saint-Christophe en 1946, et Sainte-Marie et Sérignac en 1972[43].
La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement d'Angoulême du département de la Charente.
Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Chalais[43]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Tude-et-Lavalette
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription de la Charente.
Chalais était le siège de la petite communauté de communes du Pays de Chalais, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1993 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Conformément aux prescriptions de la loi de réforme des collectivités territoriales du , qui a prévu le renforcement et la simplification des intercommunalités et la constitution de structures intercommunales de grande taille, cette intercommunalité fusionne avec ses voisines pour former le la communauté de communes Tude et Dronne. Une seconde fusion intervient avec la communauté de communes Tude et Dronne dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, pour former, le , la communauté de communes Lavalette Tude Dronne, dont est désormais membre la commune.
Chalais est le siège du Pays Sud Charente, l'un des six Pays du département de la Charente
Dans son palmarès 2023, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué une fleur à la commune[52].
Un aérodrome se trouve sur le territoire de Chalais ouvert à la circulation aérienne civile de l'Europe.
Un hippodrome accueille un jumping international en août[53].
Nombreux services et professions existent à Chalais : en 2013, deux cabinets d'architectes, deux cabinets comptables, un centre socio-culturel, un centre médico-social.
Le collège d'enseignement secondaire Théodore-Rancy regroupe 250 élèves de la 6e à la 3e répartis dans 11 classes[54].
Chalais possède une école élémentaire comprenant cinq classes, l'école des Six Arbres, située près de Saint-Christophe, ainsi qu'une école maternelle[55], ainsi qu'une école élémentaire privée, Castel-Marie, située 2 rue d'Arenberg.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[56]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[57].
En 2021, la commune comptait 1 791 habitants[Note 4], en évolution de +0,51 % par rapport à 2015 (Charente : −0,78 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La population de la commune est relativement âgée.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 25,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 44,5 % la même année, alors qu'il est de 32,3 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 802 hommes pour 966 femmes, soit un taux de 54,64 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,59 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
La vie associative est très présente, avec 46 associations en 2014[61].*
La commune fait partie de l'aire d'origine contrôlée du Cognac « Bons Bois »[62] et de l'AOC/AOP Noix du Périgord[63].
Chalais est économiquement une ville essentiellement commerçante, comme elle l'a été au fil de son histoire, avec 60 commerces et entreprises, et un important marché hebdomadaire.
Une entreprise de fabrication de meubles métalliques, Clairburo, a été délocalisée en 1997 vers un autre site. Depuis les murs ont été repris par une poignée d'anciens salariés pour continuer une activité similaire sous de le nom de ICT.
Un centre d'abattage existe depuis 1967 et se spécialise dans l'abattage du veau de Chalais, un produit du terroir de qualité, qui vise l'appellation d'origine contrôlée en 2013[64].
Le jardin vivant sur les bords de la Tude.
Blason | De gueules à trois lions d'or couronnés, armés et lampassés d'azur. |
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Détails | La devise des Talleyrand-Périgord est « Ré que Diou » (Rien que Dieu, en ancien occitan)[38],[Note 5]. Le statut officiel du blason reste à déterminer. |