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Cornelis Kruseman (kɔrneːlɪs krysəˌmɑn), né le et mort le , est un peintre, dessinateur, graveur, lithographe, silhouettiste et collectionneur d'art néerlandais.
Cornelis Kruseman est né à Amsterdam, République batave (les actuels Pays-Bas), fils d'Alexander Hendrik Kruseman (1765-1829) et de Cornelia Bötger.
Dès l'âge de quatorze ans, Cornelis Kruseman assiste aux cours de Charles Howard Hodges (1764-1837), Petrus Antonius Ravelli (1788-1861) et Jean Augustin Daiwaille (1786-1850) à la Tekenacademie d'Amsterdam.
Kruseman vit à Amsterdam jusqu'en 1821, quand il entreprend ses premiers voyages en Suisse, en Italie à Rome et à Florence, puis en France et notamment à Paris où il fréquente les ateliers de Jacques-Louis David, Horace Vernet, Antoine-Jean Gros, Jean-Baptiste Isabey ou Ary Scheffer. En 1825, après son retour aux Pays-Bas, il se fixe à La Haye et il publie en 1826 un compte rendu de son voyage en Italie intitulé Aantekeningen van C. Kruseman, betrekkelijk deszelfs kunstreis en verblijf in Italië (soit en français : Remarques comparatives sur les voyages, l'art et l'hospitalité en Italie).
Le 3 octobre 1832, il épouse Henriette Angélique Meijer.
En 1841, il repart pour l'Italie où il reste six ans pour travailler sur une commande du Roi Willem II des Pays-Bas. Sa peinture est ainsi influencée par le style italien[1].
De 1847 à 1854, il vit et travaille à La Haye, puis à Lisse où il réside jusqu'à sa mort à l'âge de soixante ans[2],[3].
Parmi ses élèves, on compte son cousin Jan Adam Kruseman (1804-1862), Abraham Johannes Zeeman, Herman Frederik Carel ten Kate (1822-1891), David Bles, Raden Saleh ou encore Douwe de Hoop.
Portraits, paysages, scènes de genre et sujets bibliques :
Il est également :