Couilly-Pont-aux-Dames | |||||
La mairie. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Île-de-France | ||||
Département | Seine-et-Marne | ||||
Arrondissement | Meaux | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Coulommiers Pays de Brie | ||||
Maire Mandat |
Jean-Louis Vaudescal 2020-2026 |
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Code postal | 77860 | ||||
Code commune | 77128 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Colliaciens | ||||
Population municipale |
2 100 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 442 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 53′ 08″ nord, 2° 51′ 35″ est | ||||
Altitude | Min. 45 m Max. 119 m |
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Superficie | 4,75 km2 | ||||
Type | Ceinture urbaine | ||||
Unité urbaine | Bailly-Romainvilliers (banlieue) |
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Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Serris | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | couillypontauxdames.fr | ||||
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Couilly-Pont-aux-Dames est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.
Au dernier recensement de 2021, la commune comptait 2 100 habitants.
Couilly-Pont-aux-Dames est située à 10 km au sud de Meaux sur la rive droite du Grand Morin.
La commune est limitrophe de : Quincy-Voisins, Saint-Germain-sur-Morin, Bouleurs, Condé-Sainte-Libiaire, Villiers-sur-Morin, et avec quelques mètres au cadastre, Montry et Coutevroult.
Le réseau hydrographique de la commune se compose de huit cours d'eau référencés :
Par ailleurs, son territoire est également traversé par l’aqueduc de la Dhuis.
La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 6,11 km[11].
Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[12].
La commune fait partie du SAGE « Petit et Grand Morin », approuvé le . Le territoire de ce SAGE comprend les bassins du Petit Morin (630 km2) et du Grand Morin (1 185 km2)[13]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par le syndicat Mixte d'Aménagement et de Gestion des Eaux (SMAGE) des 2 Morin, qualifié de « structure porteuse »[14].
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[15]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 °C)[16].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 715 mm, avec 11,8 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[15]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Changis-sur-Marne à 14 km à vol d'oiseau[17], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 710,1 mm[18],[19]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[20].
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[21],[22],[23].
Au , Couilly-Pont-aux-Dames est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[24]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bailly-Romainvilliers[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant quatorze communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[25],[26]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[26]. Cette aire regroupe 1 929 communes[27],[28].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (45,4 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (47,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (44,3% ), zones urbanisées (32,5% ), forêts (22% ), prairies (0,6% ), zones agricoles hétérogènes (0,6 %)[29].
Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[30],[31],[Carte 1]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 2].
La loi SRU du a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Pays créçois, approuvé le [32].
La commune, en 2019, avait engagé l'élaboration d'un plan local d'urbanisme[33], qui en date du 1er novembre de la même année était approuvé et mis en place.
La commune compte 44 lieux-dits administratifs[Note 4] répertoriés consultables ici[34] dont Martigny (source : le fichier Fantoir).
En 2017, le nombre total de logements dans la commune était de 879 dont 85 % de maisons (maisons de ville, corps de ferme, pavillons, etc.) et 14,1 % d'appartements[Note 5].
Parmi ces logements, 90,3 % étaient des résidences principales, 2,7 % des résidences secondaires et 7 % des logements vacants.
La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 83,4 % contre 14 % de locataires[35] dont, 0,1 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 6] et, 2,6 % logés gratuitement.
La commune est desservie par :
Le nom Colliacum ou Coulliacum est attesté très tôt dans plusieurs documents administratifs, notamment dans une charte de Charles le Chauve en 853[36], puis au cours des siècles suivants sous les formes Cuelly, Coully-en-Brie et Couilly[37]. Il s'agit vraisemblablement d'une formation toponymique gauloise ou gallo-romaine. Le second élément est apparemment le suffixe d'origine gauloise *-(i)āko[38] devenu *-(I)ACU en gallo-roman et généralement latinisé en -(i)acum, -(i)aco, -(i)acus dans les textes. Suffixe locatif à l'origine, il désigne à l'époque romaine la propriété.
Albert Dauzat et Charles Rostaing estiment que le premier élément Couill- est issu de l'anthroponyme latin Colius[39], explication reprise par Ernest Nègre[40]. Ils postulent tous un *Coli-acu. Cependant, cette tradition des études toponymiques depuis d'Henri d'Arbois de Jubainville qui consiste à expliquer le premier élément des noms en -acum par un nom de personne est de plus en plus remise en question par les toponymistes modernes, notamment à la lumière des nouvelles connaissances apportées sur la langue gauloise[41]. Michel Roblin pense que Couilly provient du latin collis, « colline ».
Le nom de Couilly-Pont-aux-Dames est né du rattachement du village de Couilly au hameau de Pont-aux-Dames, par délibération du conseil municipal le 26 juin 1929. Situé dans la partie est du village actuel, ce hameau s’appelait "Hameau du Rus". Il a changé de nom après l’installation de l’abbaye des religieuses bernardines et est devenu Pont-aux-Dames[Note 7].
Il est question de Couilly dans une charte de Charles le Chauve datant de 853, en faveur de l'abbaye des Fossés qui deviendra plus tard Saint-Maur. En 1096, les religieux de l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés qui possédaient des terrains sur la rive gauche du Morin, offrirent à l'église de Couilly des reliques de Saint-Georges qui prit ce saint comme vocable. En 1100, Couilly et Saint-Germain-lès-Couilly formaient deux paroisses distinctes tout en étant à l'origine qu'un seul et même bourg séparé par un pont sur le Morin. Le territoire originel de ce bourg s'étendait loin car Montry et Esbly en ont été séparés pour les ériger en cures au XIIe siècle.
Dépendance de la châtellenie de Crécy, Couilly était entouré de fossés de défense. Les seigneurs qui régnèrent sur Couilly sont les mêmes que ceux de Crécy, de Hugues de Montlhéry à la maison de Châtillon jusqu'au rois de France jusqu'au XVIIIe siècle[42]. À cette date, François Boula seigneur de Quincy s'en rendit acquéreur. Le 8 avril 1762, la terre de Couilly cesse d'appartenir à la couronne. Louis XV la cède, avec d'autres possessions, en échange de la principauté de Dombes au comte d'Eu, dont hérite en 1775 le duc de Penthièvre qui en sera le dernier seigneur.
Début août 1590, lors du siège de Paris par le roi de Navarre, les troupes de la ligue catholique du duc de Mayenne s'emparent de la Ferté-sous-Jouarre, Meaux, et Couilly où eut lieu un combat afin de venir délivrer Paris assiégée. Couilly souffrit des exactions des diverses troupes durant la Fronde.
Près du pont qui sépare Couilly de Saint-Germain existait au début du XIIIe siècle un Hôtel-Dieu, dont les logis furent affectés en 1226 à la fondation d'une abbaye bénédictine de femmes dédiée à Notre-Dame, expliquant l'origine du déterminant complémentaire Pont-Nostre-Dame puis Pont-aux-Dames, l'abbaye ayant été transférée au hameau de Rus (ou Rue) qui est rebaptisé Pont-aux-Dames. Le déplacement de l'abbaye est peut-être lié à une crue de la rivière[43]. Le changement de nom de la commune de Couilly en Couilly-Pont-aux-Dames n'intervient cependant qu'à la suite de délibérations du conseil municipal le [44], officialisées par un arrêté du [37].
En 1590, après la bataille d'Ivry, sa cavalerie légère étant à Charenton, Henri IV ordonna à son maréchal de camp M. de Givry d'aller à Couilly avec 300 ou 400 chevaux et quelques arquebusiers, ainsi que 700 ou 800 reîtres. En effet, ses ennemis, les troupes de Charles de Mayenne envoyées par la Ligue, devront obligatoirement passer à Couilly pour lui faire lever le siège[45].
Il existait, au XIe siècle, une église déjà ancienne, et face à cette même église, sur la rive gauche du Grand Morin, se trouvait une autre église qui fut donnée par l'évêque de Meaux Gauthier II de Chambly, en 1096[46], à l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés de Paris ; elle en prit le nom, ainsi que le village : Saint-Germain ou Saint-Germain-sous-Couilly, et Montry et Esbly dépendirent de cette paroisse.
Quelque temps après, l'église paroissiale de Couilly, sur la rive droite du Grand Morin, reçut des reliques du saint martyr Georges (dont le corps serait venu d'Espagne vers le milieu du IXe siècle) et prit le nom d'église Saint-Georges[46].
Hugues de Châtillon, comte de Saint-Paul, seigneur de Crécy, et sa femme Marie d'Avesnes, fondent en 1226, une abbaye, appelée initialement abbaye du Pont ou du Pont Notre-Dame. L'abbaye du Pont-aux-Dames (Pons Dominarum), paroisse de Couilly (châtellenie de Crécy), diocèse de Meaux, était une abbaye cistercienne de femmes. Elle fut établie dans une Maison-Dieu au hameau du Pont[47] à Couilly, sur le Grand Morin, et transférée, par ses fondateurs[48] en 1239, dans le hameau de Rus, qui prit le nom de Pont-aux-Dames[49] ; quant à l'ancien lieu, il porta le nom de Pré de l'Hôtel-Dieu.
Gaucher de Châtillon, seigneur de Crécy, cède la châtellenie au roi, en janvier 1289. Et par des chartes de juin, 1294 et 1299, l'abbaye obtint la dîme du pain et du vin dépensée par l'Hôtel du roi, Philippe le Bel, la reine Jeanne de Champagne, ou leur fils aîné, lors de leurs séjours royaux à Crécy-en-Brie, Becoisel-en-Brie (château de Becoiseau), Crèvecœur-en-Brie, ou Villeneuve-le-Comte[50]. L'abbaye constituait un lieu d'internement pour de grandes dames tombées en disgrâce, ainsi en 1774, Madame du Barry y fut exilée après la mort de Louis XV, pour près d'un an[51].
L'abbaye devient bien national à la Révolution, où vendue en novembre 1792, elle subit des dégâts. L'armée prend possession des lieux et la saccage. Le , l'endroit est acheté par Pierre Roëser de Crécy-en-Brie[52]. Aujourd'hui, on trouve à son emplacement, la Maison de retraite des artistes de Pont-aux-Dames, achevée en 1905[53]. La communauté des religieuses portait : « d'azur à un pont de trois arches et demies d'argent, sur une rivière du même et sur ce pont une Vierge »[54].
La commune fait partie de l'arrondissement de Meaux du département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France. Pour l'élection des députés, elle dépend de la cinquième circonscription de Seine-et-Marne.
La commune faisait partie du canton de Crécy-la-Chapelle[55]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait désormais partie du canton de Serris.
La commune était membre depuis 2013 de la communauté de communes du Pays Créçois.
Celle-ci est dissoute et ses communes réparties, le , entre plusieurs intercommunalités. C'est ainsi que Couilly-Pont-aux-Dames a intégré, à cette date, la communauté d'agglomération Coulommiers Pays de Brie.
À la suite de démissions de conseillers municipaux liées à des mésententes avec le maire, Jean-Louis Vaudescal, des élections municipales sont organisées en avril 2017[56]. La liste du maire sortant obtient la majorité absolue dès le premier tour, avec 486 voix, soit près de 62 % des suffrages exprimés, et 16 des 19 sièges de conseillers municipaux. La liste d’Agnès Dupie, son ancienne adjointe à l’urbanisme, et celle de Stéphane Renouard ont respectivement obtenu 21 % des voix (soit deux conseillers municipaux) et 17 % de voix (un conseiller municipal)[57]. Lors des élections municipales de 2020, la liste menée par le maire sortant, Jean-Louis Vaudescal, étant la seule en lice, est élue dès le premier tour malgré un taux d'abstention de 69,81 %[58]
La politique environnementale du village a plusieurs buts :
Réussir le projet de Parc naturel Régional des Deux Morin, dans lequel la commune est partie prenante au sein du Syndicat Mixte d'Étude et de Programmation (SMEP) chargé de la rédaction de la charte, c’est élaborer et faire respecter un Plan Local d'Urbanisme qui garantisse le maintien des zones agricoles et boisées, tout en permettant un développement harmonieux et équilibré du village, la présence d'une zone commerciale et l'arrivée régulière de nouveaux habitants démontre le dynamisme, mais dans le respect du cadre de vie rural/urbain et des paysages si appréciés par la population.
C’est réussir la révision de la Zone de Protection du Patrimoine Urbain, Architectural et Paysager (ZPPAUP), définissant des zones de protection des espaces du village tout en y associant des règlements "de bon sens" au niveau urbanisme. C'est l'outil de protection durable et indispensable contre les incitations à l'urbanisation de masse.
L’environnement, c’est aussi traduire dans la vie quotidienne les axes d’amélioration que la société souhaite développer en matière de qualité de vie :
C’est réussir dans la collecte et le traitement des déchets, en respectant et en s'engageant dans la démarche de tri sélectif, c’est savoir mettre en œuvre une politique de l’eau adaptée : l’assainissement , le développement de réseaux collectifs.
C'est contribuer à la mise en place de moyens de déplacements doux (au travers du PLU) mais aussi participer à la mise en place de moyens de transports en commun au travers des projets mis en place par l’ancienne communauté de communes du Pays Créçois et l’actuelle communauté d’agglomération Coulommiers Pays de Brie.
L'environnement, c'est accepter de s'engager dans la démarche d'identification et de protection de la biodiversité sur le village :
Par le respect des Espaces Naturels Sensibles actuels (la frayère du Marais)[64] mais aussi par l'engagement à la création de nouveaux ENS comme sur le massif des terres blanches.
Par la participation à des études de recensement de la biodiversité sur le village, par exemple au travers du projet de PNR.
En 2002, la commune a reçu le label « Ville Internet @ »[65], confirmé en 2010[66].
L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [67],[68].
En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Couilly-Pont-aux-Dames est assurée par le SMA de Couilly-Pont-aux-Dames St-Germain/Morin pour la collecte, le transport et la dépollution. Ce service est géré en délégation par une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le [69],[70],[71].
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[72]. Le SMA de Couilly-Pont-aux-Dames St-Germain/Morin assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations. Cette prestation est déléguée à l'entreprise Veolia, dont le contrat arrive à échéance le 31 décembre 2028[69],[73].
En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par le SMAEP de Thérouanne, Marne et Morin (TMM) qui en a délégué la gestion à la SAUR, dont le contrat expire le [69],[74],[75].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[76]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[77].
En 2021, la commune comptait 2 100 habitants[Note 8], en évolution de −3,45 % par rapport à 2015 (Seine-et-Marne : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Le village possède un club de football : le FC COSMO 77, né de la fusion des clubs de Couilly/StGermain et de Montry/Condé en juin 2016, en un seul club unique dont le siège se situe à Couilly Pont aux Dames. Ce regroupement a permis de renforcer et de stabiliser les équipes fanions et jeunes respectives. Cela a permis aussi de faire évoluer le football féminin par l’accueil et la formation des joueuses. Le FC COSMO comprend 400 licenciés répartis dans toutes les catégories d’U6 à Vétérans. L’activité du football se pratique dans les communes associées par un système de rotation chaque week-end pour les rencontres et des entraînements qui se déroulent sur les deux stades de Couilly et de Montry.
Le village possède également un club de tir à l’Arc : La compagnie d'arc de Couilly Pont Aux Dames, qui existe depuis le 20 mai 1773 (d’après les archives connues à ce jour). Elle a pour but de pratiquer et promouvoir le tir a l'Arc. La Compagnie a à sa disposition plusieurs équipements situés Rue du Stade à Couilly-Pont-aux-Dames :
Le village possède aussi :
Un club de karaté : le C.K.C. Karaté,
Un club de badminton : avec l'A.S.C.B.L,
Ainsi qu’un club de gymnastique : avec le GYM EPMS d’entretien.
En 2017, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 746, représentant 1 983 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 27 180 €[79].
En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone était de 490, occupant 1 000 actifs résidants. Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 71,6 % contre un taux de chômage de 5,8 %. Les 22,6 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 11,6 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 5,6 % de retraités ou préretraités et 5,5 % pour les autres inactifs[80].
En 2018, le nombre d'établissements actifs était de 193 dont 7 dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, 39 dans la construction, 56 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, 4 dans l’Information et communication, 1 dans les activités financières et d'assurance, 13 dans les activités immobilières, 36 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, 20 dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et 17 étaient relatifs aux autres activités de services[81].
En 2019, 22 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 15 individuelles.
Au , la commune ne disposait pas d’hôtel et de terrain de camping[82].
Couilly-Pont-aux-Dames est dans la petite région agricole dénommée les « Vallées de la Marne et du Morin », couvrant les vallées des deux rivières, en limite de la Brie[Carte 3]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 9] de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[83].
Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[84]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 2 en 1988 à 1 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 20 ha en 1988 à 51 ha en 2010[83]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Couilly-Pont-aux-Dames, observées sur une période de 22 ans :
1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Dimension économique[83],[Note 10] | |||
Nombre d’exploitations (u) | 2 | 1 | 1 |
Travail (UTA) | 4 | 3 | 3 |
Surface agricole utilisée (ha) | 39 | 58 | 51 |
Cultures[85] | |||
Terres labourables (ha) | s | s | s |
Céréales (ha) | s | s | s |
dont blé tendre (ha) | s | s | s |
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) | s | s | s |
Tournesol (ha) | 0 | ||
Colza et navette (ha) | 0 | s | s |
Élevage[83] | |||
Cheptel (UGBTA[Note 11]) | 3 | 6 | 7 |
Il est fait référence de la commune de Couilly-Pont-aux-Dames dans le film Mon Idole avec Guillaume Canet et François Berléand.
Couilly-Pont-aux-Dames a servi de lieu de tournage à Adieu Berthe de Bruno Podalydès[97].
Les armes de la ville se blasonnent ainsi : coupé au 1) d’argent à Saint-Georges sur son cheval terrassant de sa lance un dragon renversé, le tout d’azur, au 2) d’azur au pont en dos d’âne de trois arches d’argent, celle du milieu plus grande, maçonné de sable. |