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Ville de l'agglomération de Limoges, séparée de la capitale régionale par le cours de l'Aurence, Couzeix est caractérisée par une démographie très dynamique, un habitat assez récent et un plan urbain suivant la D 947 (ex-RN 147). Ainsi, la zone bâtie de la ville s'étend le long de l'avenue de Limoges sur plus de 4,8 km entre la route nationale 520) et le Mas-de-l'Age.
Couzeix tend également à se rapprocher de Limoges par l'est, la zone industrielle nord étant située à quelques centaines de mètres à peine.
Il semblerait que ce nom tirerait son origine du mot celtiqueCoz ou Cos qui signifie « pierre très dure » selon certains chartistes, d'autres pencheraient plutôt pour une autre signification, celtique également : Cot ou Coss, synonyme du mot bretonCoat qui veut dire bois ou forêt. Le Mas-de-l'Age signifie « Maison de la forêt » du mot barbare agia, introduit en Gaule au Ve siècle et signifiant haute futaie.
Au XIe siècle déjà, on trouve trace de cette prévôté établie par les abbés de Saint-Martial à Limoges et autour de laquelle quelques habitations se développèrent assez vite.
Au cours des siècles suivant son installation, le nom changea plusieurs fois : Coseis, Cozei, Cosaï, Coseium, Cozez, Couzeilz pour aboutir à l'orthographe actuelle vers la fin du XVe.
Surnommé « le petit Limoges » déjà au XIIIe, cette proximité et cette dépendance lui valurent certains honneurs puisque c'est ici que l'on venait accueillir les personnages importants : ainsi la ville a-t-elle vu séjourner pour une nuit le roi Charles VII et le dauphin, le futur Louis XI en 1438, avant leur entrée à Limoges.
D'autres célébrités passèrent par Couzeix, dont Henri IV en 1605.
En 1631, Couzeix fut épargnée par la peste qui sévit à Limoges et les carmélites de cette ville se réfugièrent au château du Mas-de-l'Age. Le territoire de Couzeix était à cette époque encore, très ecclésiastique jusqu'à la révolution de 1789, même si les événements politiques de cette période n'ont pas provoqué de graves soubresauts dans le bourg d'alors.
Avec le Premier Empire se met en place l'organisation des premières municipalités dont celle de Couzeix et à la même époque vint s'établir dans le bourg un percepteur des finances.
À la fin du XVIIIe, Couzeix comptait environ 900 habitants et en 1848, à la fin du règne de Louis-Philippe, il y avait 125 électeurs (à l'époque le suffrage universel n'existait pas, mais le régime censitaire : seuls ceux qui payaient un certain chiffre d'impôts pouvaient être électeurs).
Le festival rock Lost in Limoges y était organisé en 2016 et 2017.
En septembre 2021 a eu lieu le premier Fishtival de France, festival de musique gratuit pour tous.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[10].
En 2022, la commune comptait 10 011 habitants[Note 1], en évolution de +9,31 % par rapport à 2016 (Haute-Vienne : −0,68 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 059 mm, avec 13,7 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[15]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Limoges à 3,11 km à vol d'oiseau[16], est de 11,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 018,0 mm[17],[18]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[19].
Au , Couzeix est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[20].
Elle appartient à l'unité urbaine de Limoges[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant dix communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[21],[22]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Limoges, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[22]. Cette aire, qui regroupe 127 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[23],[24].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (66,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
prairies (30,9 %), zones urbanisées (23,9 %), zones agricoles hétérogènes (22,6 %), forêts (15,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,9 %), terres arables (1,8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1 %)[25]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Aurence et le Glanet. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993 et 1999[28],[26]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques inondation (PPRI) « Aurence », approuvé le [29].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[30]. 14 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (27 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 5],[31].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[26].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Couzeix est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[32].
Guillaume, dit William, Guérin-Lésé (Mas-de-L'Age à Couzeix 1838-1912) Fabrique de porcelaine fondée en 1872 à Limoges, prend la succession de Lebon & Cie, 54, Faubourg Montjovis. En 1877, il rachète la fabrique Léopold Dubois, rue du Petit-Tour. En 1903, ses deux fils William et André lui sont associés (William Guérin et Cie). En 1911, absorption de la maison Pouyat, et formation de la société Guérin et Cie (Anciens Ets J. Pouyat, W. Guérin & Cie). En 1920, la société est dissoute et les parts vendues à Bawo & Dotter Ltd. de Montréal (1921 : Guérin Pouyat Elite Ltd). En 1932, fermeture de la fabrique.
D'argent au cheval galopant de sable; à la champagne de sinople; au chef d'or chargé d'un buste d'évêque d'argent vêtu et mitré de gueules, accosté des lettres onciales S et M de sable entre deux clefs affrontées de gueules.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Limoges comprend une ville-centre et neuf communes de banlieue.
↑Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
↑Jean-François Hangouët, « Quels sont les centres des 96 départements métropolitains ? », IGN Magazine, no 82, avril-mai-juin 2016, p. 15 (lire en ligne, consulté le ).
↑Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )