Cucuron | |||||
Porte médiévale à Cucuron. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur | ||||
Département | Vaucluse | ||||
Arrondissement | Apt | ||||
Intercommunalité | Communauté territoriale du Sud Luberon | ||||
Maire Mandat |
Philippe Egg 2020-2026 |
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Code postal | 84160 | ||||
Code commune | 84042 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Cucuronnais, Cucuronnaises | ||||
Population municipale |
1 814 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 56 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 46′ 27″ nord, 5° 26′ 22″ est | ||||
Altitude | 375 m Min. 235 m Max. 1 105 m |
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Superficie | 32,68 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Cheval-Blanc | ||||
Législatives | Deuxième circonscription de Vaucluse | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Vaucluse
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
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Liens | |||||
Site web | http://mairie-cucuron.fr | ||||
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Cucuron est une commune française située dans le département du Vaucluse, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Ses habitants sont appelés les Cucuronnais et les Cucuronnaises.
Le territoire de la commune est situé au sud du massif du Luberon, et comprend sur sa majeure partie le versant nord de la vallée d'Aigues, incliné en pente douce vers le sud. Le point le plus élevé est situé au nord, à 1 040 m d'altitude, sur la crête du Luberon.
Le village proprement dit est situé sur une colline dominante, constituée de roche argilo-sableuse, qui culmine à 375 m. Il est entouré de coteaux de vignes et de cultures maraîchères, céréalières (champ de blé) ou de friches agricoles.
Des parcelles « en lamelles » peuvent constituer un héritage des domaines (villae) de l'époque gallo-romaine (deux d'entre elles ont été clairement identifiées et fouillées).
L'extrême sud du territoire fait partie de la plaine alluvionnaire de la Durance.
Les villages les plus proches de Cucuron sont Ansouis (4,8 km), Vaugines (2,2 km) et Lourmarin (7,4 km).
Sivergues | Auribeau | Cabrières-d'Aigues | ||
Vaugines | N | Cabrières-d'Aigues Sannes | ||
O Cucuron E | ||||
S | ||||
Vaugines | Ansouis | Ansouis |
Distance des grandes villes françaises
L'orientation et la localisation de Cucuron par rapport à quelques grandes villes françaises sont données dans le tableau suivant. Distance à vol d'oiseau :
Ville | Marseille | Montpellier | Nice | Lyon | Toulouse | Bordeaux | Strasbourg | Paris | Nantes | Rennes | Lille |
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Distance
Orientation |
53 km
(S) |
127 km
(S-O) |
147 km
(S-E) |
226 km
(N) |
322 km
(O) |
495 km
(O) |
564 km
(N-E) |
615 km
(N) |
669 km
(N-O) |
731 km
(N-O) |
784 km
(N) |
La commune fait partie du périmètre de la réserve naturelle géologique du Luberon, en raison de la proximité à des sites fossilifères exceptionnels.
L'altitude varie de 235 à 1 105 mètres.
Les cantons de Bonnieux, Apt, Cadenet, Cavaillon, et Pertuis sont classés en zone Ib (risque faible). Les autres cantons du département de Vaucluse sont classés en zone Ia (risque très faible). Ce zonage correspond à une sismicité ne se traduisant qu'exceptionnellement par la destruction de bâtiments[1].
Plusieurs cours d'eau irriguent la commune, dont les « torrents » du Vabre et de l'Ermitage (ce dernier irrigue le village)[2].
La commune a connu de 1982 à 1998 une inondation avec des coulées de boue, des mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols, ainsi qu'une grosse tempête, qui ont été reconnues catastrophes naturelles avec publication d'arrêtés de reconnaissance de catastrophe naturelle publiés au Journal Officiel[3].
Type de catastrophe | Début | Fin | Arrêté | Parution au J.O. |
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Tempête | ||||
Inondations, coulées de boue et glissements de terrain | ||||
Mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols |
En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 705 mm, avec 5,7 jours de précipitations en janvier et 2,7 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Vaugines », sur la commune de Vaugines à 2 km à vol d'oiseau[6], est de 14,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 742,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 43,1 °C, atteinte le ; la température minimale est de −13,7 °C, atteinte le [Note 1],[7],[8].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Le nom de la localité est attesté sous les formes castro Cucurone et castro Cucuro au XIe siècle, [in tertitorio] Cucuronis, [de] Cucurun au XIIe siècle, Cucuron à partir du XVIe siècle[réf. nécessaire].
Toponyme basé sur un thème pré-celtique *kuk (autrement *cūcc) « hauteur, promontoire » ou « hauteur arrondie », avec un double suffixe -ūr-o(ne)[11]. Cette racine pré-celtique *kuk se vérifie régionalement dans des dérivés romans avec le même sens ou un sens voisin : provençal cuco « meule », dans la région lyonnaise, un cuchon (avec un suffixe diminutif -on) désigne « un petit tas ». On trouve également kukkuru « pointe, hauteur » en sarde et cucca « tête » en sicilien, termes renforçant l'hypothèse d'une origine pré-celtique, puisque les langues celtiques n'ont jamais été parlées dans ces deux régions plus méridionales, et qu'en revanche, on possède de nombreuses traces toponymiques de langues pré-italiques, non indo-européennes, même si elles ne sont pas formellement attestées. La racine *kuk est présente également dans les Balkans et même au-delà en Asie. Sa forme affaiblie est tsuk, suk (juk- en basque) connue en occitan (suc) mais aussi en albanais (sukë) et même en hongrois (csucs)[12].
Cucuron se nomme en provençal Cucuron selon la norme classique ou Cucuroun selon la norme mistralienne.
La tradition locale attribue l'origine du nom du village à Jules César, comme nombre de communes provençales. Ce dernier, voyant les habitants du lieu courir, aurait prononcé la locution latine « cur currunt ? » (« Pourquoi courent-ils ? »). En fait Cucuron, sous des graphies diverses, est un toponyme fréquent dans la France méridionale, avec le sens de point culminant, monticule. De nombreux lieux-dits s'appellent ainsi, de même que diverses communes : Coucouron (Ardèche), Cuguron (Haute-Garonne), Cuqueron (Pyrénées-Atlantiques)[11].
Le site du village médiéval[13] était occupé dès le Néolithique (au lieu-dit le Castelas). Durant la protohistoire, il se trouve sur les territoires du peuple gaulois des Dexcivates, établis le long de la Durance, comme l'indiquent les sépultures des Conques.
Un établissement dans la plaine, au sud du village, date quant à lui de la période gallo-romaine : des villae y furent alors implantées, profitant des sols fertiles, avec plusieurs nécropoles et un mausolée (mausolée des Pourrières, daté du Ier siècle av. J.-C.).
La villa du Viély est une villa gallo-romaine qui a été fouillée sur la commune de Cucuron dans un secteur proche de Cabrières-d'Aigues. Les fouilles n'ont dégagé qu'une partie de la villa composée d'un segment de portique et de l'amorce de quelques pièces[14].
Ce fut suffisant pour mettre au jour un graffiti représentant un bateau de commerce maritime. Il fut identifié lors du remontage des panneaux d'enduits peints qui recouvraient les murs. Ce bâtiment avait été soigneusement gravé à la pointe sur un mètre carré. Le graffiti avait été réalisé sur un panneau d'enduit peint ocre rouge cerné par un cadre vert. Il est à noter qu'un second bateau apparaît sur quelques fragments. Ce dessin de très haute qualité, a été réalisé par un bon technicien qui a dû faire ses relevés à Massilia, situé à une quarantaine de kilomètres à vol d'oiseau[14].
Au Moyen Âge, un castrum fut bâti sur la colline par la famille de Reillanne-Valence : le village actuel date au plus tôt du XIe siècle et est cité pour la première fois dans les sources sous le nom de castrum cucurone (en 1024). Ce dernier passe entre les mains de plusieurs familles de seigneurs : les Sabran au XIIe siècle, puis les Castillon et les Oraison en co-seigneurie et enfin les Bruni de La Tour-d'Aigues à la fin du XVIIIe siècle.
Parallèlement, un « consulat » est créé : le village est dès lors administré par des « consuls » qui détiennent la police et la basse justice.
Le fief de Cucuron relevait du comté de Forcalquier au XIIe siècle. Lorsque ce comté perd son indépendance en 1209, à la mort de Guillaume II, un de ses neveux, Guillaume de Sabran tente de le relever. Après une lutte de dix ans, il passe un accord à Meyrargues le 29 juin 1220 avec Raimond Bérenger IV, comte de Provence et lui aussi héritier du comté de Forcalquier. Par cet accord, la moitié sud du comté, dont Cucuron, lui est donnée. Il conserve sa moitié de comté jusqu'à sa mort, vers 1250[15].
Durant le bas Moyen Âge, Cucuron héberge une communauté juive qui est officiellement expulsée en 1501. Il accueille également une minorité de Vaudois, après que ceux-ci ont repeuplé le Luberon à la fin du XVe siècle. En 1534, l'archevêque d'Aix-en-Provence fait exécuter une dizaine de ces personnes considérées comme hérétiques, dont des habitants de Cucuron.
Toutefois, au moment des guerres de religion, Cucuron demeure majoritairement catholique à la différence des villages qui l'entourent.
En 1720–1721, le village est durement touché par l'épidémie de peste qui se répand depuis Marseille.
Dépeuplé par la suite, il subit encore un important exode rural au XIXe siècle.
De par sa taille, la commune dispose d'un conseil municipal de 19 membres (article L2121-2 du Code général des collectivités territoriales[16]).
Lors du scrutin de 2008, le nouveau maire Roger Deranque a obtenu le second total de la liste unique avec 744 voix sur les 1 162 suffrages exprimés soit 64,03 % des voix.
La participation a été de 77,88 %[17].
Cucuron est une des neuf communes du canton de Cadenet qui totalise 17 278 habitants en 2008. Le canton fait partie de l'arrondissement d'Apt depuis 1801 (sauf de 1926 à 1933 où ce fut Cavaillon) et de la deuxième circonscription de Vaucluse. Cucuron fait partie du canton de Cadenet depuis 1801 après avoir été chef-lieu du canton de Cucuron de 1793 à 1801[18].
Cucuron fait partie de la juridiction d’instance d’Apt, mais du greffe détaché Pertuis, et de grande instance, de prud’homale, de commerce et d'affaires de Sécurité sociale d’Avignon[19].
Adhérente de la Communauté de communes des Portes du Luberon, la commune de Cadenet sera rattaché à la Communauté territoriale du Sud Luberon, à partir du [20].
La commune fait partie du syndicat intercommunal à vocations multiples (SIVOM) Durance-Luberon qui est un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) qui regroupe 21 communes des 23 communes (Lourmarin et Vaugines n'en font pas partie) des deux cantons de Pertuis et de Cadenet a pour compétence la distribution de l'eau et l'assainissement. Il a été créé en 1989 par transformation du syndicat intercommunal créé en 1946 mais qui n'avait comme compétence que la distribution de l'eau. Il comprend 42 membres (deux par commune). Son président est Maurice Lovisolo (vice-président du conseil général de Vaucluse)[21].
Le prix de l'assainissement est variable dans chaque commune (à cause de la surtaxe communale) alors que celui de l'eau est identique[22].
La commune dispose d'une station d'épuration de 2700 Equivalent Habitants[23].
Taxe | Part communale | Part intercommunale | Part départementale | Part régionale |
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Taxe d'habitation (TH) | 9,50 % | 0,40 % | 7,55 % | 0,00 % |
Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) | 11,40 % | 0,51 % | 10,20 % | 2,36 % |
Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) | 40,24 % | 1,58 % | 28,96 % | 8,85 % |
Taxe professionnelle (TP) | 21,56 % | 0,83 % | 13 00 % | 3,84 % |
La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.
La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale (CET) qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010[25]).
En 2016, le budget de la commune était constitué ainsi[26] :
Avec les taux de fiscalité suivants :
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2014 : médiane en 2014 du revenu disponible, par unité de consommation : 19 289 €[27].
Au , Cucuron est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[28]. Elle est située hors unité urbaine[29] et hors attraction des villes[30],[31].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (63,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (40,5 %), forêts (36 %), zones agricoles hétérogènes (20,2 %), zones urbanisées (3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,3 %)[32]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
La répartition des sols de la commune est la suivante[33] (donnée pour un total de) :
Type d'occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
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Zones urbaines | 2,58 % | 83,84 |
Zones agricoles | 56,62 % | 1 839,04 |
Zones naturelles | 40,71 % | 1 322,42 |
Total | 100 % | 1 792,00 |
Les zones naturelles sont principalement formées par les forêts méditerranéennes couvrant le petit Luberon. Les zones agricoles sont formées de vergers de fruitiers (oliviers, amandiers, etc), des champs de lavandin et des vignes (AOC côtes du luberon).
La population de Cucuron a dû rester relativement stable au cours de l'Histoire : le village qui comptait près d'un millier d'habitants au début du XIVe siècle en comptait près de 2000 à la veille de l'épidémie de peste de 1720–1721. La mortalité excessive causée par celle-ci entraîna toutefois un net recul de la population au XVIIIe siècle, recul qui fut aggravé aux XIXe et première moitié du XXe siècle avec l'exode rural.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[35].
En 2021, la commune comptait 1 814 habitants[Note 2], en évolution de +1,85 % par rapport à 2015 (Vaucluse : +1,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La commune possède une école primaire publique[37], les élèves sont ensuite affectés au collège Le Luberon à Cadenet[38], puis le lycée Val-de-Durance[39] à Pertuis (enseignement général) ou lycée Alexandre-Dumas[40] à Cavaillon soit lycée Alphonse-Benoit[41] à L'Isle-sur-la-Sorgue (enseignements techniques).
Professionnels de santé : médecins[42], pharmacie[43].
Culte catholique, Paroisse de Cucuron, Diocèse d'Avignon[44].
De nombreux commerces ont pignon sur rue dans le village : une supérette, un bureau de tabac, un garage, trois boulangeries, une boucherie-charcuterie, une pharmacie, un cinéma, deux hôtels, plusieurs restaurants, bars, un salon de coiffure, boutiques diverses, agences immobilières.
La viticulture est l'activité dominante, produisant des vins luberon (AOC). Les cultures fruitières (cerise de conserve, raisin de table, melons) et les cultures maraîchères sont également présentes sur le territoire de la commune.
Le village possède plusieurs coopératives : une coopérative de cerises de conserve, une coopérative agricole de blé et céréales, une coopérative vinicole, ainsi que deux moulins à huile qui ouvrent leurs portes aux récoltants vers la mi-novembre auxquels sont associées des boutiques de produits du terroir ouvertes toute l'année. Certains exploitants ont mis en place leur propre réseau de commercialisation, notamment pour les vins AOC Luberon. De plus, un élevage caprin commercialise directement sa production de fromages (vente à la ferme).
Les vins qui ne sont pas en appellation d'origine contrôlée peuvent revendiquer, après agrément, le label Vin de pays d'Aigues[45].
Comme sur le reste des terroirs environnants, l'oléiculture tend aujourd'hui à se développer.
En 2008, la confrérie de la pomme de terre de Pertuis[46] est créée. Au dernier recensement de l'agriculture, en 1979, 111 hectares de pomme de terre étaient cultivés ici et Pertuis fournissait plus de 10 % de la production de Vaucluse[47]. Et le , la pomme de terre de pertuis devient une marque[48] des cantons de Pertuis, Cadenet, Lambesc, Peyrolles.
La route gourmande de la pomme de terre de Pertuis parcourt tout le bassin de production de la pomme de terre de Pertuis : le pays d'Aix en Provence, le Luberon et la vallée de la Durance[49].
Comme l'ensemble des communes du Luberon, le tourisme joue un rôle, directement ou indirectement, dans l'économie locale.
On peut considérer trois principales sortes de tourisme en Luberon. Tout d'abord, le tourisme historique et culturel qui s'appuie sur un patrimoine riche des villages perchés ou sur des festivals. Ensuite, le tourisme détente qui se traduit par un important développement des chambres d'hôtes, de l'hôtellerie et de la location saisonnière, par une concentration importante de piscines et par des animations comme des marchés provençaux. Enfin, le tourisme vert qui profite des nombreux chemins de randonnées et du cadre protégé qu'offrent le Luberon et ses environs[50].
Patrimoine religieux :
Patrimoine agricole :
Patrimoine civil :
La commune rurale de Cucuron fait partie du parc naturel régional du Luberon. Elle est équipée de l'Internet haut débit depuis janvier 2005.
Le marché se tient le mardi.
Quatre marchés nocturnes sont organisés chaque année entre le mois de juillet et d'août autour de l'étang (généralement les deux derniers vendredis de juillet et les deux premiers d'août).
Dans le langage courant du Midi, l'expression Cucuron-les-Olivettes désigne un lieu éloigné, dénué d'intérêt ou lieu n'existant pas.
Les armes peuvent se blasonner ainsi[95] : De gueules à la tour d'argent, ouverte et ajourée du champ, accostée de deux sauvages de profil affrontés du même, qui la tiennent, celui de dextre de sa main dextre, celui de senestre de sa main senestre, l'autre main tenant une massue. Devise : cucurrunt sed vixerunt (ils ont couru mais ils ont vaincu) |
Des films ont été tournés en partie dans le village :