La culture de la Serbie, pays d'Europe du Sud-Est, désigne d'abord les pratiques culturelles observables de ses habitants (7 500 000, estimation 2017).
La notion de Culture serbe (en serbe : Српска култура et Sprska kultura) se rapporte à la culture de la Serbie et, plus généralement, à celle de tous les Serbes vivant sur le territoire de l'ex-Yougoslavie et ailleurs dans le monde (voir diaspora serbe). Elle a subi une forte influence de la part de la tradition, notamment dans les arts, dans l'artisanat et dans la musique. Cette culture traditionnelle s'est formée au Moyen Âge, via l'influence de l'Empire byzantin et celle de l'Église orthodoxe. Lors des cinq siècles de la présence ottomane, elle a été préservée dans les traditions familiales (voir Slava) et dans les monastères, tout en continuant de se développer dans les régions contrôlées par les Habsbourg (voir confins militaires) et la république de Raguse (voir Monténégro). Au début du XIXe siècle, après le premier et le second soulèvements serbes contre les Turcs, elle a connu un nouvel essor avec une importante influence de la culture occidentale. Cette occidentalisation ultrarapide fut grandement due à l'importante minorité serbe de l'empire d'Autriche qui modernisa l'appareil d'État au cours du XIXe siècle. Après 1945 et la république fédérale socialiste de Yougoslavie, elle a subi l'influence du titisme via son programme d'autogestion, le titisme, régime de type socialiste, avait la particularité d'être ouvert vers l'extérieur, elle continua donc à recevoir simultanément, l'influence de la culture occidentale, tout en conservant une forte imprégnation de sa culture traditionnelle orthodoxe.
La constitution de 2006 fait du serbe la langue officielle de la Serbie (article 10)[1].
Même si les linguistes utilisent encore le terme de serbo-croate pour définir la langue parlée en Serbie, au Monténégro, en Bosnie-Herzégovine et en Croatie, officiellement le serbo-croate n'existe plus, chaque pays nommant sa langue serbe, bosniaque ou croate. Les locuteurs de ces diverses langues se comprennent spontanément, sans traducteur ; la séparation et la définition de ces langues est donc historique et politique. En revanche, d'une langue à l'autre, on peut noter des différences partielles dans le lexique ou la morphologie (certaines conjugaisons ou déclinaisons varient).
Il y a surtout une différence d'alphabet : il est cyrillique et latin en Serbie, au Monténégro et dans la république serbe de Bosnie, mais seulement latin en Croatie et dans la fédération croato-musulmane de Bosnie-Herzégovine. En Serbie proprement dite, le serbe s'écrit ainsi avec deux alphabets, l'alphabet cyrillique et l'alphabet latin. Le cyrillique est utilisé par les journaux de référence comme Politika ; les journaux en alphabet latin sont des journaux plus généralistes et populaires, comme Blic ; il caractérise aussi des journaux d'opposition ou progressistes comme Danas. L'administration serbe, quant à elle, privilégie l'alphabet cyrillique[2], tout en utilisant aussi l'alphabet latin[3]. Le cyrillique est également l'alphabet officiel du Patriarcat de Serbie.
En Serbie, les jours fériés dont définis par la loi sur les fêtes nationales et autres fêtes en république de Serbie (en serbe : Zakon o državnim i drugim praznicima u Republici Srbiji). Les fêtes suivantes sont observées sur tout le territoire national[4] :
Date | Nom | Commentaires |
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1er et 2 janvier | Nouvel An Нова Година Nova Godina |
Fériés |
7 janvier | Noël orthodoxe Божић Božić |
Férié |
14 janvier | Nouvel An orthodoxe | Selon le calendrier julien - Jour ouvré |
27 janvier | Saint Sava Савиндан Savindan |
Saint Sava est le fondateur de l'Église orthodoxe serbe Jour ouvré mais férié pour les écoles |
15 février | Fête nationale Дан државности Dan državnosti |
Commémoration de la Première révolte serbe contre les Turcs Férié |
25 avril | Grand Vendredi Велики петак Veliki petak |
Date valable pour 2008 uniquement Férié |
26 avril | Grand Samedi Велика субота Velika subota |
Date valable pour 2008 uniquement Férié |
27 avril | Pâque orthodoxe Васкрс Vaskrs |
Date valable pour 2008 uniquement Férié |
28 avril | Grand Lundi Велики понедељак Veliki ponedeljak |
Date valable pour 2008 uniquement Férié |
1er et 2 mai | Fête du travail Дан рада Dan rada |
Fériés |
9 mai | Jour de la Victoire Дан победе Dan pobede |
Férié |
28 juin | Vidovdan Видовдан Vidovdan |
Saint Vit est fêté le 15 juin dans le calendrier julien On commémore aussi à cette date la bataille de Kosovo Polje |
Les débuts du système éducatif serbe remontent aux XIeet XIIe siècle, avec la création des premiers collèges catholiques à Titel et à Bač), en Voïvodine. L'éducation prit également son essor avec la fondation de nombreux monastères orthodoxes serbes, comme ceux de Sopoćani, de Studenica ou du Patriarcat de Peć. La première université de Serbie a été fondée à Belgrade en 1808, au moment de la première révolte contre les Turcs ; créée sous le nom de Haute école ou Grande école (en serbe : Велика школа et Velika škola), est le précurseur de l'actuelle Université de Belgrade. En revanche, la plus ancienne faculté située à l'intérieur des frontières actuelles de la Serbie a été fondée en 1778 à Sombor, qui faisait alors partie de l'Empire d'Autriche ; elle était connue sous le nom de Norma et constituait le premier collège slave de professeurs en Europe du Sud[5]. L'actuel système éducatif serbe est régi par le Ministère serbe de l'Éducation.
En Serbie, l'instruction commence à l'école maternelle à partir de 3 ans. Puis, à partir de 6 ou 7 ans, vient l'école élémentaire (en serbe : основна школа et osnovna škola), pour une durée de huit ans, école élémentaire qui, grosso modo, correspond à l'école élémentaire et au collège français (jusqu'à la fin de la Quatrième)[6]. Au terme de ces huit années, une bifurcation s’opère. Certains élèves s'orientent vers le Lycée (en serbe : гимназија et gimnazija nom qui lui vient des célèbres gymnases antiques : l'Académie, le lycée et le cynosarge), où ils suivent des études générales en quatre ans, avec un début de spécialisation entre les langues et les sciences sociales d'une part et les mathématiques et les sciences naturelles d'autre part. À l'issue des études secondaires, d'autres élèves s'orientent vers une école professionnelle (en serbe : стручна школа et stručna škola), qui tout en assurant un enseignement général offrent un enseignement plus spécialisé ; les études dans ces écoles durent elles aussi quatre ans. D'autres, enfin, entrent dans une école « vocationnelle » (en serbe : занатска школа et zanatska škola) ; les études n'y durent que trois ans et elles sont plus spécialisées, notamment dans les domaines du commerce et de l'artisanat.
Les études supérieures s'effectuent dans des écoles supérieures, dans les facultés des universités serbes ou encore dans les diverses Académies d'art. Les « écoles supérieures » (en serbe : виша школа et viša škola) proposent des études supérieures courtes, en deux ans, à peu à la manière des colleges américains. La Serbie possèdent plusieurs universités, parmi lesquelles on peut citer l'Université de Belgrade, l'Université de Niš, l'Université de Kragujevac et l'Université de Novi Sad. Le cursus universitaire s'est récemment adapté au processus de Bologne, qui met en place un système à trois niveaux, licence, master, doctorat[7]. La Serbie possède également de nombreux établissements d'enseignement supérieur privés.
Les plats serbes sont en grande partie composés de viandes de toutes sortes.
Le début de la littérature serbe correspond à l'introduction de l'alphabet cyrillique par les saints Cyrille et Méthode aux IXe siècle. Parmi les textes médiévaux, on retiendra un texte écrit en alphabet glagolitique datant XIe siècle, qui traite des Soins aux blessures, ainsi qu'un texte politique et religieux du XIIe siècle, l'Évangile de Miroslav (en serbe : Мирослављево Јеванђеље et Miroslavljevo Jevanđelje), qui évoque Miroslav, prince du Hum et frère de Stefan Nemanja. Ce manuscrit, qui date de 1180 et qui est conservé au musée national de Serbie, a été inscrit en 2005 sur la liste Mémoire du monde de l'UNESCO[10],[11].
Pendant la période turque, du XIVe siècle au XVIIIe siècle, la littérature serbe se caractérise par son lyrisme épique.
Dès le XVIIIe siècle, l'écrivain Dositej Obradović (1742-1811) renonça au slavon, la « langue savante », et choisit d'utiliser le serbe comme langue littéraire. Les Serbes le considèrent comme le premier grand auteur ayant écrit dans la langue de leur pays.
Au XIXe siècle, l'écrivain et le linguiste Vuk Stefanović Karadžić modernise la langue serbe et pose ainsi les fondations de la littérature moderne ; il est l'auteur du slogan : « Écris comme tu parles » (en serbe « Пиши као што говориш »).
Parmi les auteurs du XIXe siècle, on peut citer Branko Radičević, Petar II Petrović-Njegoš, Đura Jakšić et Jovan Jovanović Zmaj et, parmi ceux du XXe siècle, Ivo Andrić, Miloš Crnjanski, Meša Selimović, Dobrica Ćosić, Danilo Kiš et Milorad Pavić (1929-), aujourd'hui Milan Rakić, Jovan Dučić, Desanka Maksimović, Miodrag Pavlović et Vasko Popa (1922-1991).
Les Serbes sont particulièrement amateurs de théâtre. Joakim Vujić (1806-1856) est le réformateur du théâtre serbe contemporain. En 1835, il rénove le style Knjažesko-srbski teatar à Kragujevac. Parmi les autres figures du théâtre serbe on peut citer Jovan Sterija Popović, au XIXe siècle, et Branislav Nušić (1864-1938), au XXe siècle. Depuis 1967, se tient à Belgrade le festival du BITEF. Parmi les théâtres les plus importants du pays, on peut signaler le Théâtre national, le Théâtre dramatique yougoslave ou encore l'Atelier 212, tous trois situés à Belgrade. Novi Sad possède également une scène de premier plan, le Théâtre national serbe. Parmi les hommes et femmes de théâtre serbe, on peut citer Bojan Stupica (1910-1970), le fondateur du Théâtre dramatique yougoslave ; en tant qu'architecte, il a dessiné la nouvelle salle de l'Atelier 212. Mira Trailović (1924-1989) et Jovan Ćirilov (1931-2014), tous deux dramaturges et metteurs en scène, sont les fondateurs du BITEF. Parmi les auteurs dramatiques contemporains, on peut signaler Dušan Kovačević (1948-) et Biljana Srbljanović (1970-).
Quelques noms : Bora Cosic (1932-), Mirko Kovač...
Les savoir-faire liés à l’artisanat traditionnel relèvent (pour partie) du patrimoine culturel immatériel de l'humanité. Mais une grande partie des techniques artisanales ont régressé, ou disparu, dès le début de la colonisation, et plus encore avec la globalisation, sans qu'elles aient été suffisamment recensées et documentées.
Sur le territoire de la Serbie, il existe plusieurs sites d'installation humaine préhistorique, la vallée de la Morava étant un lieu de passage naturel pour l'homme entre l'Europe et l'Asie Mineure (Turquie). Le site paléolithique le plus célébré en Serbie est celui de Lepenski Vir. Il existe en Serbie plusieurs sites datant de l'Empire romain et de l'Empire byzantin, la ville de Sirmium romaine puis byzantine, Gamzigrad sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO et Justiniana Prima sont les sites incontournables.
De tous les monuments serbes du Moyen Âge, les plus nombreux sont les églises et les monastères. Ils sont pour la plupart ornés de fresques, décrivant la vie des souverains serbes ou des scènes de la vie des Saints, notamment ceux de l'Église orthodoxe serbe. Sur le plan architectural, l'œuvre la plus originale de l'art serbe est le monastère de Studenica (1190), qui a servi de modèle pour les monastères de Mileševa, de Sopoćani et de Visoki Dečani. L'une des œuvres majeures de la peinture serbe médiévale est sans doute la Fresque de l'Ange blanc du monastère de Mileševa ; caractéristique de la « période latine » de l'art byzantin, elle a été exécutée par des peintres grecs anonymes, venus de Constantinople, de Nicée et de Thessalonique.
L'art de l'icône est un des éléments culturels principaux de la Serbie médiévale.
L'influence de l'art des romains d'orient devient après la prise de Constantinople par les croisés en 1202, prépondérante. En effet, les artistes byzantins ont abandonné Constantinople car les croisés faisaient peu d'état de l'art, préférant piller la ville plutôt que de créer de nouvelles œuvres. Une partie d'entre eux trouva refuge en Serbie où ils étaient très recherchés pour leurs qualités par la noblesse serbe et l'église orthodoxe serbe, l'exil des artistes grecs permis aux artistes serbes d'acquérir leurs techniques. Cette influence grecque est perceptible à l'Église de la Vierge de Leviša et aux monastères de Staro Nagoričino et Gračanica, tous classés sur la Liste du patrimoine mondial en péril de l'UNESCO en raison des destructions commises par les musulmans kosovars albanais lors des troubles de 2004 au Kosovo.
Le monastère de Visoki Dečani a été construit entre 1330 et 1350 ; il a été réalisé dans le style roman, donc d'influence latine. Ses murs sont couverts de portraits qui décrivent des épisodes du Nouveau Testament. Derrière l'iconostase de l'église, se trouve le sarcophage du roi Stefan Uroš III Dečanski.
Beaucoup d'artistes serbes du XIXe siècle, ont effectué leurs études en France et en Allemagne. Ils ont alors été influencés par le style avant-gardiste. Parmi les artistes du début du XXe siècle, on peut Nadežda Petrović, dont le style est caractéristique du fauvisme et Sava Šumanović, influencé par le cubisme. Le XXe siècle a connu d'autres peintres de premier plan comme Milan Konjović, Marko Čelebonović, Petar Lubarda, Miodrag Djuric (Dado), Vladimir Veličković et Mića Popović. Le musée national de Serbie possède une importante section consacrée à la peinture yougoslave, et notamment à la peinture serbe ; elle comprend plus de 6 000 œuvres du XVIIe siècle au XXe siècle[12].
La Serbie est également réputée pour ses peintres naïfs, comme Janko Brašić, Sava Sekulić, Martin Jonaš et Zuzana Halupova. La ville de Jagodina, dans la Serbie centrale possède important Musée d'art naïf ; on peut également signaler le musée d'art naïf de Kovačica.
Belgrade accueille chaque année un Festival international de musique (BEMUS) ; consacré essentiellement à la musique savante, il a accueilli des formations internationales, comme l'orchestre philharmonique de Vienne ou les orchastres philharmoniques de Los Angeles, Berlin, Saint-Pétersbourg et Munich ; il a également invité l'Academy of St Martin in the Fields ou le Kronos Quartet et des artistes comme Herbert von Karajan et Zubin Mehta, Mstislav Rostropovich et Mischa Maisky, Sviatoslav Richter et Martha Argerich, Yehudi Menuhin et Maxime Venguerov[13].
La musique traditionnelle reste populaire en Serbie, comme en témoigne le succès du Festival international de trompette de Guca[14]. La musique serbe traditionnelle se retrouve sur la scène internationale dans les chansons de Emir Kusturica & The No Smoking Orchestra et de Goran Bregović. Ils utilisent également des éléments serbes folkloriques comme des éléments de la musique des Tziganes serbes. En jazz, Bojan Z utilise la même base pour ses chansons.
Dans les dernières décennies, dans toutes les Balkans on trouve un nouveau genre appelé turbo-folk. C'est un mélange culturel dans la scène musicale. On trouve des éléments serbes folkloriques, orientaux et des éléments de la musique tzigane. Le turbo-folk a évolué d'un genre « folklorique » en un pop dans la façon balkanique. Dans les dernières décennies, elle a été revisitée par le turbo-folk, dont la chanteuse Svetlana Ražnatović, veuve de Željko Ražnatović, dit Arkan, est une égérie. Parmi les groupes de rock célèbres, on peut citer Riblja Čorba[15],Ekatarina Velikaou bien Bajaga i instruktori. La Serbie est également présente sur la scène du hip-hop international, avec le groupe Beogradski Sindikat ou encore, plus récemment, avec le groupe VIP et avec des rappeurs comme Škabo et Marčelo[16] et, surtout, avec le label Bassivity Music[17]. Sur le plan de la variété, Marija Šerifović a remporté le Concours Eurovision de la chanson 2007[18] et, à ce titre, Belgrade organisera le Concours Eurovision de la chanson 2008[19].
Les arts mineurs de scène, arts de la rue, arts forains, cirque, théâtre de rue, spectacles de rue, arts pluridisciplinaires, performances manquent encore de documentation pour le pays …
Pour le domaine de la marionnette, la référence est : Arts de la marionnette en Serbie, sur le site de l'Union internationale de la marionnette UNIMA).
Le cinéma serbe est l'un des plus importants d'Europe et il figure assurément parmi les meilleurs en Europe du Sud et en Europe centrale. Avant 1945 il n'a produit que 12 longs métrages. Après la Seconde Guerre mondiale, il s'est fait connaître sur la scène internationale, avec les réalisateurs Goran Marković, Aleksandar Petrović, Dušan Makavejev, Slobodan Šijan, Goran Paskaljević. Le réalisateur serbe le plus célèbre est Emir Kusturica, qui a obtenu deux palmes d'or au Festival de Cannes pour les films Papa est en voyage d'affaires en 1985 et Underground en 1995. Pendant le tournage de La vie est un miracle (2004), dans lequel la ligne de chemin de fer du Huit de Šargan (en serbe : Шарганска осмица et Šarganska osmica) joue un rôle essentiel, il a particulièrement apprécié la région de Mokra Gora ; il y a fait bâtir le « village en bois » de Küstendorf[20] ; en janvier 2008, s'y est déroulé le premier Festival international du film de Küstendorf[21]. Depuis 1971, Belgrade accueille un important Festival du film (en serbe : Београдски међународни филмски фестивал et Beogradski međunarodni filmski festival, FEST)[22]. L’essentiel de l’industrie du cinéma serbe se trouve à Belgrade.
Parmi les acteurs renommés de la première moitié du XXe siècle, on peut citer Ilija Stanojević (1859-1930), qui, en 1911, réalisa également le premier film muet de Serbie, ou encore Žanka Stokić et Dobrica Milutinović, et, dans la « nouvelle vague serbe », Miodrag Petrović Čkalja, Pavle Vujisić, Zoran Radmilović, Danilo Bata Stojković, Dragan Nikolić, Milena Dravić, Velimir Bata Živojinović, Ljubiša Samardžić, Mira Banjac, Bora Todorović, Miki Manojlović, Lazar Ristovski et Mirjana Karanović.
Le programme Patrimoine mondial (UNESCO, 1971) a inscrit (au 12/01/2016) : Liste du patrimoine mondial en Serbie.
Le programme Patrimoine culturel immatériel (UNESCO, 2003) a inscrit dans sa liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité :
Le programme Mémoire du monde (UNESCO, 1992) a inscrit dans son registre international Mémoire du monde (au 10/01/2016) :