Damien Alary | |
Damien Alary en 2009. | |
Fonctions | |
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Vice-Président du Conseil régional d'Occitanie délégué à l'Attractivité régionale | |
– (5 ans, 5 mois et 28 jours) |
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Élection | |
Président | Carole Delga |
Conseiller régional de Occitanie | |
– (5 ans, 6 mois et 19 jours) |
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Élection | 13 décembre 2015 |
Président | Carole Delga |
Groupe politique | Socialiste républicain et citoyen |
Président du Conseil régional de Languedoc-Roussillon | |
– (1 an, 3 mois et 2 jours) |
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Prédécesseur | Christian Bourquin |
Successeur | Carole Delga Fusion des régions Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées |
1er Vice-président du Conseil régional de Languedoc-Roussillon délégué à l'Agriculture et à la Ruralité | |
– (6 ans, 6 mois et 26 jours) |
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Président | Georges Frêche |
Successeur | Robert Navarro |
Président du Conseil général du Gard | |
– (13 ans, 6 mois et 6 jours) |
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Élection | |
Prédécesseur | Alain Journet |
Successeur | Jean Denat |
Député français | |
– (6 ans, 10 mois et 9 jours) |
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Élection | 1er juin 1997 |
Réélection | 16 juin 2002 |
Circonscription | 5e du Gard |
Législature | Xe et XIe (Cinquième République) |
Groupe politique | SOC |
Prédécesseur | Alain Danilet |
Successeur | William Dumas |
Maire de Pompignan | |
– (20 ans, 1 mois et 2 jours) |
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Prédécesseur | Marcel Valat |
Successeur | Claude Reynard |
Conseiller général du Gard | |
– (26 ans, 5 mois et 26 jours) |
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Circonscription | Canton de Saint-Hippolyte-du-Fort |
Prédécesseur | François Léonard |
Successeur | canton supprimé |
Biographie | |
Nom de naissance | Damien Joseph Marius Alary |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Pompignan (Gard) |
Nationalité | Française |
Parti politique | PS (1976-2010) DVG (2010) PS (depuis 2010) |
Profession | Technicien en agriculture Chargé d'études |
Religion | Catholique |
Résidence | Pompignan |
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Députés du Gard Présidents du conseil général du Gard Présidents du conseil régional du Languedoc-Roussillon |
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Damien Alary, né le à Pompignan, est un homme politique français, membre du Parti socialiste.
Il est président du conseil général du Gard de 2001 à 2014, puis brièvement du conseil régional de Languedoc-Roussillon de 2014 à 2015.
Fils d'un viticulteur pompignanais[1] possédant une exploitation de vignes et d'oliviers[2] élu au conseil municipal[3], il perd sa mère dans son enfance[4].
Se déclarant « cévenol »[4], il est cependant marié à une Parisienne[3], avec qui il a un fils[5] en 1976, Yannick[4], qui devient notaire à Alès[6].
Il est catholique, « comme tout le monde l'est à Pompignan »[1].
Enfant, il veut devenir chirurgien[4]. À onze ans, il travaille dans les vignes[1]. Il entre finalement à la direction départementale de l'agriculture[2], où il exerce pendant vingt-sept ans[1] la profession de technicien en agriculture, puis de chargé d'études[5] ; chargé de l'installation des jeunes agriculteurs[1], il quitte ce poste en 1997[1].
Il estime que ses deux « pères politiques » sont Francis Cavalier-Bénézet — qui l'a « encouragé à résister et à [se] battre » — et Georges Frêche[7].
Il adhère au Parti socialiste en 1977[5] après une rencontre avec Michel Rocard[4].
En 1979, il est élu maire de Pompignan ; en 1986, conseiller régional du Languedoc-Roussillon, et, en 1988, conseiller général du canton de Saint-Hippolyte-du-Fort[5].
Élu député dans la 5e circonscription du Gard en 1997, puis réélu en 2002, il siège au groupe socialiste.
Après avoir présidé, sous la présidence d'Alain Journet, le groupe socialiste au sein du conseil général du Gard de 1998 à 2001, il en est élu président en 2001[5].
En 2004, il est élu premier vice-président du Conseil régional[4]. Après les élections régionales de 2004 et pour cause de cumul de mandats, il démissionne, contre l'avis de ses proches et de François Hollande[4], de son mandat de député, au profit de son suppléant William Dumas[5]. Il s'agirait d'une première sous la Ve République[1].
En , lors d'une réunion publique à Vauvert, il dénonce la baisse des financements des collectivités territoriales de la part de l'État, et déclare : « Si l'État est en faillite, qu'il arrête tout et qu'il démissionne, sinon qu'il paye ses dettes[8]. »
En 2009, il voyage avec Georges Frêche en Jordanie[4].
Le , il est exclu du Parti socialiste à la suite de son ralliement à la liste conduite par Georges Frêche contre celle du PS.
Le , après le décès de Georges Frêche, le groupe des socialistes exclus et des apparentés au Conseil régional élit son candidat à la présidence de la région Languedoc-Roussillon. Damien Alary perd contre Christian Bourquin par 13 voix contre 18 à bulletins secrets. Le 10 novembre suivant, Christian Bourquin est élu président du conseil régional, et Robert Navarro ravit à Damien Alary le poste de premier vice-président qu'il détenait depuis 2004. Damien Alary demande ensuite sa réintégration au PS, qu'il obtient alors.
Entretemps, Damien Alary reçoit, le au palais du Luxembourg[5],[4], la Légion d'honneur des mains de Simone Veil. Il est l'une des deux seules personnes qu'elle ait jamais épinglé de la décoration[4].
Souffrant d'un cancer des cordes vocales[1] qu'il révèle lui-même en 2011[9], Damien Alary maintient la totalité de ses fonctions et mandats électifs. En , il affirme « [être] encore bon pour le service » et « intact dans [son] engagement »[4].
Après avoir envisagé une candidature aux élections municipales de 2014 à Nîmes, Damien Alary annonce sa renonciation le [10],[11]. Françoise Dumas est alors investie.
Après la mort de Christian Bourquin, le , Damien Alary annonce sa candidature à la présidence du conseil régional de Languedoc-Roussillon[12]. Il est élu par le conseil régional le 29 septembre suivant[13].
En , dans le cadre des modifications des régions françaises, est annoncé la création d'un poste de président-délégué de région. Cette mesure, principalement à son initiative, est rapidement nommée par la presse « loi Alary ». L'opposition dénonce son coût pour le contribuable[14],[15], quand lui voit dans ces critiques « une polémique inutile et blessante destinée à [lui] nuire »[16].
En , il prend position, avec Jean-Claude Gayssot, pour la mise en œuvre d'une politique européenne d'accueil des « réfugiés méditerranéens »[17]. Le , il succède à Francina Armengol comme président du GECT Pyrénées-Méditerranée[18].
Lors de l'élection régionale de 2015 en Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, tête de liste PS dans le Gard, il annonce qu'il mène son « dernier combat politique »[19].
Il est fan de Jean Gabin et d'Alain Bashung[4].
L'ermitage du bois de Monnier, près de Pompignan, où il a l'habitude de se retirer, est son endroit préféré[4].
Faisant l'objet d'un compte parodique sur Twitter[20], il annonce, le , porter plainte pour « usurpation d'identité d'une autorité publique »[21].