Dora Doll

Dora Doll
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Dora Doll en 1947 (photo studio Harcourt)
Nom de naissance Dorothea Hermina Feinberg
Naissance
Berlin (Allemagne)
Nationalité Drapeau de la France Française
Décès (à 93 ans)
Nîmes (Gard, France)
Profession Actrice
Au premier plan, de gauche à droite, Élisabeth Mortensen, Jane Fonda et Dora Doll, tournant Julia de Fred Zinnemann. Strasbourg, 1976.

Dora Doll, nom de scène de Dorothea Hermina Feinberg, est une actrice française née le à Berlin (Allemagne) et morte le à Nîmes[1].

Fille d'un banquier juif de Russie chassé par la Révolution de 1917, Dora Doll naît à Berlin en 1922[2]. Elle arrive en France à la fin des années 1930 et ambitionne de devenir comédienne. Parlant déjà le russe et l'allemand, elle apprend très vite le français, puis l'italien et l'anglais[2]. Elle s'inscrit comme auditrice au Conservatoire dans le cours dispensé par Louis Jouvet qui la prend en sympathie et chaperonne ses débuts sur scène[3].

Elle est la première épouse de l'acteur Raymond Pellegrin, avec qui elle se marie en 1949, ils ont une fille Danielle, l'année suivante. Ils divorcent en 1954, année où elle commence une liaison avec Jean Gabin qui dure deux ans. La rumeur lui prête également une relation avec Marlon Brando. Elle se marie ensuite avec François Deguelt[3].

Après quelques figurations chez Marcel Carné (Hôtel du Nord, 1938) et Abel Gance (Paradis perdu, 1940), elle joue en 1947 la petite amie du mauvais ferrailleur Paulo (Robert Dalban) dans Quai des Orfèvres. Elle joue des rôles de deuxième et troisième couteau, mais aussi quelques rôles remarquables comme Lola dans Touchez pas au grisbi. À Hollywood, elle débute dans un rôle non crédité, une prostituée, dans Un acte d'amour, puis, en 1958, elle joue le rôle de Simone dans Le Bal des maudits avec Montgomery Clift et Marlon Brando. Son rôle de femme du patron de café (Bernard Blier) dans Archimède le clochard avec Jean Gabin, lui vaut un large succès. En 1977, elle joue avec Jane Fonda dans Julia de Fred Zinnemann. Après une longue carrière au cinéma, elle accède à une grande popularité entre 1998 et 2000 avec le feuilleton Cap des Pins dans le rôle de la mère de Paul Barge et la belle-mère de Claude Jade. Dans ce premier feuilleton quotidien, elle est la « Miss Ellie » française.

En 2007, elle met fin à sa carrière, et se retire en Camargue, à Saint-Gilles, dans le département du Gard, puis sombre dans la misère, après avoir contracté un crédit renouvelable. Sa maigre retraite lui permet d'avoir juste de quoi vivre. Elle meurt le , peu avant minuit, dans la maison qu’elle partage avec sa fille[3].

Années 1930

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Années 1940

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Années 1950

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Années 1960

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Années 1970

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Années 1980

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Années 1990

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Années 2000

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Télévision

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Années 1950

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Années 1960

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Années 1970

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Années 1980

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Années 1990

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Années 2000

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Distinctions

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1993 : Prix Reconnaissance des cinéphiles décerné par l'Association Souvenance de cinéphiles. Elle reçoit le prix à Puget-Théniers pour l'ensemble de sa carrière.

Décorations

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Notes et références

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Liens externes

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