Nom complet | Ethnikós Le Pirée |
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Fondation |
(100 ans, 11 mois et 27 jours) |
Statut professionnel | depuis 1979 |
Couleurs | Bleu et blanc |
Stade |
Stade municipal de Perama, Pérama, [[Le Pirée (district régional) |Le Pirée]](400 places) |
Siège | Le Pirée |
Championnat actuel | Championnat de Grèce D3 |
Président | Ioannis Patlakas |
Entraîneur | Vaggelis Chantes |
Joueur le plus capé | Aggelos Kremmydas (383) |
Meilleur buteur | Dimitris Chatziioannoglou (102) |
Site web | www.ethnikos.gr |
National[1] | Coupe de Grèce (1) |
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Le Ethnikós Le Pirée (en grec moderne : Εθνικός Πειραιώς), plus couramment abrégé en Ethnikós Le Pirée, est un amateur club grec de football fondé en 1923 et basé au Pirée, près d'Athènes.
Il dispute actuellement la Gamma Ethniki, le championnat de Grèce de troisième division.
Le club est la section football du club omnisports du même nom (qui possède aussi un club réputé de water-polo).
En 1923, le club de football Athletic et Football Club du Pirée (grec moderne : Αθλητικός και Ποδοσφαιρικός Σύλλογος Πειραιώς), basé au Pirée et vainqueur du championnat de la région du Pirée[2] est scindé en deux entités[3],[4].
De cette rupture, un groupe, emmené par Giorgos Chatziandreou, les frères Kostas et Dimitris Ferlemis et Christos Peppas, forme en 1924 l'Omilos Filathlon Piraeus - Faliro (grec moderne : Όμιλος Φιλάθλων Πειραιώς - Φαλήρου), ce qui signifie Club des supporters du Pirée et Faliro, et changent ensuite le nom en Ethnikos OFPF en 1925[3],[4]. L'autre groupe, emmené par Yiannis Andrianopoulos et ses cinq frères, forme le club qui deviendra par la suite l'Olympiakos Le Pirée en 1925[5].
L'Ethnikos OFPF, souvent appelé Ethnikos le Pirée, est une association omnisports avec des équipes de football[6], water-polo[7], volleyball[8] et basket-ball[9].
Les plus grandes équipes, en termes d'histoire et de palmarès, sont celle de football et celle de water-polo, bien que le football soit, de loin, le sport le plus populaire en Grèce.
Avant la saison 1959-1960, le championnat se déroulait d'abord sous forme de championnats régionaux (Athènes, Le Pirée, Thessalonique ainsi que les championnats inter-régionaux Nord et Sud). Ensuite, les meilleures équipes de chaque région se qualifiaient pour le Championnat panhellénique. Il est arrivé que, durant quelques saisons de championnat d'avant-guerre, une finale soit disputée entre deux champions régionaux, mais généralement, ce championnat national était disputé sous forme d'une poule unique, avec au moins trois équipes[2].
L'Ethnikós a été champion régional du Pirée en 1927-1928, mais a perdu le championnat national contre l'Aris Salonique. La saison suivante, Ethnikós a de nouveau remporté le titre régional, mais le championnat panhellénique n'a pas été disputé.
En 1932-1933, Ethnikos a remporté la Coupe de Grèce, le seul titre majeur du club. Ethnikós a éliminé Apollon Athènes en quarts de finale et le grand rival Olympiakos en demi-finale avant de remporter la finale face à l'Aris Salonique. Ethnikós et Aris ont d'abord fait un match nul 2-2 à Thessalonique avant qu'Ethnikós ne gagne le match d'appui 2-1 et ne remporte la Coupe.
En 1934-1935, Ethnikós a une nouvelle fois gagné le championnat régional du Pirée, ainsi que le championnat interrégional Sud, alors que l'Aris Salonique a remporté le championnat interrégional Nord. Pour une raison inconnue, on a interdit à Ethnikós et Aris de se rencontrer pour la finale du championnat national.
Ethnikós a gagné le championnat du Pirée en 1938-1939, mais a ensuite perdu le championnat interrégional Sud de 2 points, ratant l'occasion de disputer le championnat national.
Ethnikós a atteint les demi-finales de la Coupe de Grèce en 1938-1939 et 1939-1940, mais a perdu respectivement contre le PAOK Salonique et le Panathinaïkos.
Les formations de la fin des années 1950 sont considérées par beaucoup comme étant les plus grandes équipes de l'Ethnikós.
En 1955-1956, Ethnikós a fini le championnat national à la 2e place, à un point seulement du champion, l'Olympiakos.
En 1956-1957, un scandale a privé Ethnikos du titre national. À 4 matchs du terme, Ethnikos était leader avec 4 points d'avance, avec comme prochain adversaire l'Olympiakos, qu'Ethnikos avait déjà battu plus tôt dans la saison. Cependant, avant le match contre l'Olympiakos, Ethnikos a été disqualifié du championnat, étant accusé de professionnalisme et soupçonné d'avoir été en contact avec les vedettes hongroises Ferenc Puskás et Sándor Kocsis, bien que cela n'ait jamais été prouvé. Ethnikos a été pénalisé de 4 points et n'a pas été autorisé à disputer les 4 derniers matchs de la saison, ce qui a permis à l'Olympiakos de remporter le championnat[2].
À partir de la saison 1959-1960, le championnat grec a été transformé pour prendre la forme actuelle et la première division prend le nom Alpha Ethniki (souvent noté A' Ethniki). Depuis 1959-1960, Ethnikos est 8eex-aequo ne terme de nombre de saisons au sein de l'élite avec 36 participations, à égalité avec OFI Crete et Apollon Smyrnis. Devant eux se trouvent les clubs plus puissants comme l'Olympiakos, le Panathinaïkos, l'AEK Athènes et le PAOK Salonique (ces quatre clubs n'ont jamais connu la relégation depuis la création de l'A' Ethniki) mais aussi Iraklis Salonique, l'Aris Salonique et Panionios. (En 2006-2007, l'A' Ethniki a pris le nom de Super League mais son format est resté identique.)
Durant les années 1960, le meilleur classement d'Ethnikos a été une 5e place en 1962-1963 et 6e en 1960-1961 et 1967-1968. De 1960-1961 à 1968-1969, Ethnikos n'a cependant jamais terminé en dessous de la 10e place.
Ethnikos a atteint les demi-finales de la Coupe de Grèce par deux fois dans les années 1960. En 1967-1968, Ethnikos perd face au Panathinaïkos. La saison suivante, ils ratent de peu l'accession en finale puisqu'après avoir sorti le PAOK 5-4 en quarts, ils butent sur l'Olympiakos en demi-finales (défaite 4-3 après prolongations).
En 1974-1975, Ethnikos réussit sa meilleure performance de l'ère moderne. Cette saison-là, Ethnikos a remporté le titre (honorifique) de champion d'hiver, sans avoir concédé la moindre défaite durant la première moitié de la saison, mais n'a pas pu garder cette cadence par la suite. Le club a terminé la saison à la 4e place, un point derrière le PAOK Salonique, dernier qualifié pour la Coupe UEFA, alors que c'est l'Olympiakos qui remporta le championnat.
Bien qu'il n'arriva plus à reproduire une telle performance en championnat, Ethnikos a toujours été compétitif durant les années 1970, en se classant toujours dans les 10 premiers en fin de saison.
Le club a eu dans son effectif le meilleur buteur du championnat à 2 reprises : en 1974-1975, l'Uruguayen Roberto Calcadera a remporté le titre avec 20 réalisations, à égalité avec le joueur du Panathinaïkos, Antonis Antoniadis et en 1976-1977, Thanassis Intzoglou finit meilleur buteur avec 22 buts.
En Coupe, les 2 meilleures campagnes de l'Ethnikos dans les années 1970 ont été stoppées par le PAOK. En 1972-73, Ethnikos est éliminé en demi-finales sur le score de 3 buts à 2 et en 1976-1977, le PAOK l'élimina dès les quarts de finale.
L'Ethnikos a achevé 2 saisons à la 7e place, en 1979-1980 et 1980-1981 mais l'équipe n'a pas réussi à obtenir de meilleurs résultats par la suite.
En 1984 et 1986, le club atteint les quarts de finale de la Coupe de Grèce, et se fait éliminer respectivement par le Panathinaïkos et l'éternel rival, l'Olympiakos.
Durant la saison 1986-1987, Ethnikos termine le championnat à une décevante 10e place, mais en ayant réussi une de leurs plus belles performances, en allant gagner sur le terrain du Panathinaïkos sur le score de 6 buts à 3.
En 1987-1988, Ethnikos a présenté sa dernière véritable équipe compétitive. Cette année-là, le club a tenté d'accrocher une place pour la coupe UEFA mais a finalement échoué et fini à la 7e place. Résultat suffisant (pour les supporters surtout), puisque l'Olympiakos se classe à la 8e place.
Lors de la saison 1988-1989, Ethnikos réussit un très bon parcours en Coupe, en atteignant les demi-finales, battu par le Panathinaikos. La saison suivante, les résultats ne suivent plus en championnat : le club ne parvient pas à se maintenir et est relégué en Beta Ethniki pour la première fois de son histoire.
Après la relégation en Beta Ethniki en 1990, une première dans l'histoire du club, Ethnikos le Pirée a fait l'ascenseur entre Alpha et Beta Ethniki, tout au long des années 1990, sans réussir à se stabiliser. Cependant, depuis la saison 1998-1999 et une dernière place en Alpha Ethniki synonyme de relégation, Ethnikos n'a plus jamais réussi à revenir au sein de l'élite grecque.
Les équipes présentées par l'Ethnikos durant cette période comprennent plusieurs jeunes, qui quitteront le club pour devenir des joueurs majeurs, tels que Michalis Kapsis, Yannis Anastasiou et Andreas Niniadis.
Après la saison 1999-2000, Ethnikos est relégué en troisième division, la Gamma Ethniki, une première. La période la plus sombre du club est la relégation à la fin de la saison 2002-2003 en Delta Ethniki. Il n'y restera qu'une seule saison.
Durant l'été 2004, Ethnikos fusionne avec le club d'AO Mani. Cependant, le logo et les couleurs d'Ethnikos sont conservés et le siège est toujours au Pirée mais le nom est changé en Ethnikos Piraeus - AO Mani[4]. Les supporters d'Ethnikos ont été mécontents à cause du changement de nom, mais le problème est assez vite résolu puisque le club reprend l'appellation d'Ethnikos Piraeus en 2007[10].
À la fin de la saison 2005-2006, Ethnikos est de nouveau promu en Beta Ethniki, à la dernière limite du dernier match de championnat. En effet, alors que le temps réglementaire était écoulé, un but sur coup franc d'Eduardo Sander Da Silva contre le club de Messiniakos permet à Ethnikos d'obtenir le nul (1-1) et offre au club le point nécessaire pour être promu[11].
Depuis la saison 2006-2007, Ethnikos a réussi à se maintenir en Beta Ethniki.
Depuis que les deux clubs se sont installés dans le paysage footballistique grec dans les années 1920, le rival local traditionnel d'Ethnikos a toujours été l'Olympiakos, un des deux clubs les plus populaires et les plus titrés du sport en Grèce, avec le Panathinaikos[12],[13].
Alors qu'une vraie rivalité continue à exister entre Ethnikos et l'Olympiakos en water-polo (Ethnikos est le club le plus titré en Championnat de Grèce de water-polo, devant l'Olympiakos)[14], ce n'est plus le cas en football.
Dans les années 1920 et 1930, Ethnikos et Olympiakos étaient de niveau comparable et ont souvent livré de beaux duels pour la suprématie en championnat régional du Pirée[2], mais par la suite, Olympiakos est devenu rapidement plus performant et plus compétitif et a commencé à surpasser sportivement Ethnikos.
Durant cette période, l'Olympiakos a pris l'habitude de débaucher les meilleurs joueurs d'Ethnikos, comme les internationaux grecs Philippos Kourantis à la fin des années 1920, Giannis Chelmis dans les années 1930 ou Giannis Ioannou au début des années 1950[15].
En 1956-1957, l'Olympiakos semble être à l'origine d'un scandale qui a privé Ethnikos du titre national. Alors qu'Ethnikos était en tête du championnat avec 4 points d'avance à 4 journées du terme, avec un derby face aux frères ennemis de l'Olympiakos, le club a été disqualifié de la compétition pour des raisons douteuses (suspicion de professionnalisme après avoir approché Ferenc Puskás et Sándor Kocsis, le football grec est encore amateur dans les années 1950). Cette soudaine élimination du leader de la compétition a permis à l'Olympiakos de finir en tête et de remporter le titre[2].
En 1973, Ethnikos perd son plus grand joueur, Michalis Kritikopoulos, transféré à l'Olympiakos, un an avant qu'Ethnikos ne réussisse son meilleur résultat au sein de l'Alpha Ethniki; beaucoup de supporters pensent que sans cette perte, l'équipe aurait pu conserver la première place et éviter la baisse de régime observée durant la seconde partie de la saison 1974-75[15].
L'Olympiakos est finalement devenu un club dominant en Grèce, après avoir gagné plus de championnats et de Coupe de Grèce que n'importe quel autre club[12],[13], et l'Ethnikos n'a plus été capable de rivaliser sportivement avec lui depuis des décennies. Ethnikos n'a plus battu l'Olympiakos en championnat depuis la saison 1985-86 et a toujours terminé derrière l'Olympiakos depuis 1987-88.
Dans les années 1990, alors que l'Olympiakos vivait la plus grande période sportive de son histoire et l'Ethnikos probablement la pire, Ethnikos a vu une partie de ses supporters migrer vers l'Olympiakos.
Une source de conflits récente pour les fans d'Ethnikos concerne le stade Karaiskaki. Ce stade est le terrain traditionnel à la fois de l'Olympiakos et d'Ethnikos[16], mais seul l'Olympiakos y a rejoué depuis la reconstruction de l'enceinte pour accueillir les Jeux olympiques 2004[17], Ethnikos jouant désormais au stade Elliniko.
Compétitions nationales | Compétitions régionales |
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Championnat Panhellènique (jusqu'en 1959) :[2]
Légende : Piraeus : Championnat régional - Sud : Championnat interrégional - National : Championnat Panhellènique
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(Note: le Championnat Panhellènique n'a pas été disputé en 1928-29 et 1934-35, années où l'Ethnikos a remporté le championnat régional)
Depuis 1959 :[20]
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Beta Ethniki
Alpha Ethniki
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Beta Ethniki
Alpha Ethniki Beta Ethniki
Alpha Ethniki |
Beta Ethniki
Gamma Ethniki
Delta Ethniki
Gamma Ethniki
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Beta Ethniki
Delta Ethniki
Championnat régional du Pirée
Gamma Ethniki
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Depuis 1959-60 :
Matchs disputés en Alpha Ethniki :
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