Fófi Gennimatá (el) Φώφη Γεννηματά | ||
Fófi Yennimatá en 2015 | ||
Fonctions | ||
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Présidente du Mouvement pour le changement | ||
– (3 ans, 11 mois et 6 jours) |
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Prédécesseur | Poste créé | |
Successeur | Níkos Androulákis | |
Présidente du Mouvement socialiste panhellénique | ||
– (6 ans, 4 mois et 11 jours) |
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Prédécesseur | Evángelos Venizélos | |
Successeur | Níkos Androulákis | |
Députée grecque | ||
– (6 ans et 9 mois) |
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Élection | ||
Réélection | ||
Circonscription | Athènes B | |
Législature | XVIe, XVIIe et XVIIIe | |
– (13 jours) |
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Élection | ||
Circonscription | Nationale | |
Législature | XIVe | |
– (2 ans, 8 mois et 22 jours) |
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Élection | ||
Législature | Xe | |
Vice-ministre de la Défense nationale | ||
– (1 an, 7 mois et 2 jours) |
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Premier ministre | Antónis Samarás | |
Ministre | Dimítris Avramópoulos | |
Gouvernement | Samarás | |
Prédécesseur | Yánnis Ragoússis | |
Successeur | Konstantínos-Iraklís Ísychos | |
Vice-ministre de l'Intérieur | ||
– (4 mois et 16 jours) |
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Premier ministre | Loukás Papadímos | |
Ministre | Anastasios Giannitsis | |
Gouvernement | Papadímos | |
Prédécesseur | Paris Koukoulopoulos | |
Successeur | Charálambos Athanasíou | |
Vice-ministre de l'Éducation, de la Formation continue et des Cultes | ||
– (1 an, 2 mois et 4 jours) |
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Premier ministre | Giórgos Papandréou | |
Gouvernement | Giórgos Papandréou | |
Prédécesseur | Paraskeví Christofilopoúlou | |
Successeur | Konstantinos Arvanitopoulos | |
Vice-ministre de la Santé et de la Solidarité sociale | ||
– (11 mois) |
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Premier ministre | Giórgos Papandréou | |
Ministre | Marilíza Xenogiannakopoúlou | |
Gouvernement | Giórgos Papandréou | |
Prédécesseur | Giorgos Papageorgiou | |
Successeur | Michalis Timosidis | |
Préfète de la région Athènes-Le Pirée | ||
– (4 ans et 8 mois) |
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Circonscription | Athènes A | |
Prédécesseur | Theodoros Katrivanos | |
Biographie | ||
Nom de naissance | Fotiní Georgíou Gennimatá | |
Date de naissance | ||
Lieu de naissance | Athènes (Grèce) | |
Date de décès | (à 56 ans) | |
Lieu de décès | Athènes (Grèce) | |
Nature du décès | Cancer | |
Nationalité | Grecque | |
Parti politique | PASOK (1982-2021) | |
Père | Geórgios Gennimatás | |
Conjoint | Andreas Tsounis (2003-2021) | |
Diplômée de | Université nationale et capodistrienne d'Athènes | |
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Fófi Gennimatá (en grec : Φώφη Γεννηματά, prononcé /ˈfɔfi ʝɛnimaˈta/), née Fotiní Georgíou Gennimatá (Φωτεινή Γεωργίου Γενηματά) le à Athènes et morte le dans la même ville, est une femme politique grecque membre et présidente du Mouvement socialiste panhellénique (PASOK).
Fotiní Georgíou Gennimatá, dite Fófi Gennimatá, naît le à Athènes, dans le quartier d'Ambelókipi[1],[2]. Elle est la fille de Geórgios Gennimatás, premier héritier désigné d'Andréas Papandréou.
Élue députée de la première circonscription d'Athènes au Parlement lors des élections législatives du , elle démissionne le pour devenir préfète de la région Athènes-Le Pirée. Elle démissionne de ses fonctions afin de postuler aux élections législatives anticipées du , mais sa candidature est invalidée par la justice.
Après le scrutin anticipée de , elle devient vice-ministre de la Santé et de la Solidarité sociale du gouvernement de Giórgos Papandréou, sous l'autorité de Marilíza Xenogiannakopoúlou. À partir du , elle est vice-ministre de l'Éducation, adjointe d'Ánna Diamantopoúlou.
Elle est désignée vice-ministre de l'Intérieur auprès de l'indépendant Anastasios Giannitsis le , deux jours après la formation du gouvernement de grande coalition de Loukás Papadímos. Elle démissionne en , deux mois avant les législatives anticipées, pour prendre le poste de porte-parole du PASOK.
Elle est alors élue députée sur la liste nationale, mais échoue à conserver son mandat lors de la répétition des élections le . Quand le conservateur Antónis Samarás intègre le Mouvement socialiste à sa majorité en , elle est choisie pour exercer les fonctions de vice-ministre de la Défense nationale, sous l'autorité de Dimítris Avramópoulos.
Aux élections anticipées du , elle fait son retour au Parlement comme députée de la deuxième circonscription d'Athènes.
Élue cinq mois plus tard présidente du Mouvement socialiste panhellénique, où elle succède à Evángelos Venizélos, elle contribue à mettre sur pied la Coalition démocratique (DISY) unissant le PASOK et la Gauche démocrate (DIMAR) dans la perspective du scrutin anticipée du . Avec 6,3 % des voix et 17 députés sur 300, la DISY réalise un score en légère hausse par rapport aux résultats précédents du PASOK et de la DIMAR.
Elle indique en son intention de fonder un nouveau parti unique du centre gauche grec, une initiative à laquelle se joint notamment le parti La Rivière. Des primaires sont organisées pour choisir le futur chef du parti le . Gennimatá remporte 86 330 voix, soit 41,2 % des suffrages, devant le député européen du PASOK Níkos Androulákis. Au second tour une semaine plus tard, elle s'impose avec 56,8 % et 87 320 bulletins en sa faveur. Elle lance le le Mouvement pour le changement (KINAL), officiellement fondé en .
Le , Fófi Gennimatá est hospitalisée en urgence à Athènes et démissionne immédiatement de la présidence de KINAL, alors que le parti est en période électorale interne. Elle annonce une résurgence foudroyante d’un cancer dont elle avait été précédemment atteinte[3]. Elle meurt le [4] des suites de ce cancer.